3.1- Le mariage

Il est difficile de définir le mariage, et ce pour deux raisons : la première provient des différents aspects du mariage, aspects sociaux et moraux qu’il est difficile d’insérer dans une définition juridique ; la seconde résulte du double sens du mot mariage qui désigne tantôt l’acte instantané qui donne naissance à cet état, tantôt l’état lui-même, continu.

Compte tenu de ces difficultés, on peut dire que "le mariage est un acte juridique solennel, par lequel l’homme et la femme établissent une union organisée par la loi civile (ou religieuse) et dont la rupture ne peut être obtenue que dans les conditions déterminées. Le mariage apparaît ainsi comme un accord de volonté en vue d’adhérer à un modèle légal” (BENABENT, 1998, p.43).

Le mariage nous est apparu dans son intimité même comme la révélation des époux l’un par l’autre à l’intérieur d’un «nous », c’est-à-dire d’une réalité nouvelle qui est proprement l’être familial. Le mariage est un choix humain, une manière humaine de vivre la sexualité.

La communion de l’homme et de la femme vise, dans le mariage, la croissance, l’épanouissement et l’accomplissement de la communauté des hommes dans toutes ses dimensions, celles des relations personnelles et celles des liens sociaux.

Aujourd'hui, avec la modernisation, la notion de "mariage" commence petit à petit à s'affaiblir pour céder la place à celle de "couple".