6.1.1- Appartenance

‘"L'identité est faite de multiples appartenances; mais il est indispensable d'insister tout autant sur le fait qu'elle est une, et que nous la vivons comme un tout. L'identité d'une personne n'est pas une juxtaposition d'appartenances autonomes, ce n'est pas un "patchwork", c'est un dessin sur une peau tendue, qu'une seule appartenance soit touchée, et c'est toute la personne qui vibre" (MAALOUF, 1998, p.36).’

L’identité de la personne s’enracine dans trois réalités. Par l’humanité commune à d’autres êtres humains, elle partage des traits communs avec toutes les personnes qui constituent l’espèce humaine. La personne a aussi son existence individuelle : elle est unique, à nulle autre pareille. Enfin, l’intégration de l’individu dans l’espèce humaine se réalise à travers des groupes, des sociétés, des communautés, des catégories, des appartenances, des milieux, qui se distinguent les uns des autres par leurs cultures.

La dimension sociale de notre identité découle de l’appartenance aux groupes auxquels nous participons et des sentiments et représentations associés à cette appartenance. Ce phénomène explique la tendance générale à valoriser et favoriser son groupe d’appartenance et à dévaloriser l’autre.

La notion d'appartenance se réfère au fait que les individus sont situés quelque part, qu'ils entrent dans des catégories sociales données et qu'ils en acceptent les valeurs; pour exprimer leur identité, ils vont s'appuyer sur ces critères d'appartenance et manifester leur différence. Les éléments d'appartenance qui composent l'identité peuvent être regroupés sous les points suivants :