III. L’auto-corrélation des erreurs

Comme toutes les estimations réalisées en utilisant des séries temporelles, les modèles QFMT et QFCT risquent de présenter un biais d’auto-corrélation des erreurs. La présence de ce biais a trois conséquences majeures pour les relations estimées (Granger et Newbold, 1974) :

  1. Les coefficients estimés sont inefficients,
  2. Les prévisions réalisées à partir de l’équation estimée sont sous-optimales et
  3. Les tests statistiques usuels sur les coefficients estimés sont invalides.

Il est donc crucial de s’interroger sur la présence d’erreurs auto-corrélées dans les relations estimées. Dans un premier temps, la présence d’erreurs auto-corrélées est étudiée à partir de l’examen graphique des résidus avant de prolonger cette analyse par le test de Durbin-Watson (1950).