3-1 Les éditoriaux du Monde

Dans « Le Monde », les deux éditoriaux sur le conflit en Côte d’Ivoire s’articulent autour de la personnalité du président Laurent Gbagbo comme acteur essentiel dans la crise « Le chantage de Gbagbo » (« Le Monde 4 janvier 2003 »)  et « Le PS et Gbagbo » (« Le Monde 8 février 2003 »). Du point de vue de l’évolution de la guerre, cette concentration d’éditoriaux entre janvier et février 2003 s’explique par l’engagement effectif de la France dans la résolution du conflit, notamment autour des Accords de Marcoussis et portent sur le « double jeu » de Gbagbo qui a suivi ces accords.

Dans le premier éditorial « Le chantage de Gbagbo », l’éditorialiste articule le discours à travers une double orientation qui va du général, à savoir les raisons de l’engagement de la France et les paradoxes qui l’englobent, au particulier, notamment à l’attitude et au rôle de Gbagbo dans l’enlisement du conflit.

L’éditorialiste se préoccupe d’abord de l’élément non événementiel: « l’engagement de la France en Côte d’Ivoire ». L’éditorial apparaît alors comme « une forme rhétorique qui permette de rendre compte de la signification de l’événement » 161 . Il ne s’agit pas pour l’éditorialiste de chercher à prouver l’existence d’un fait, à savoir l’engagement de la France en Côte d’Ivoire, car il est avéré dans le commentaire. Mais il s’agit plutôt de fournir les raisons pour lesquelles la France s’est engagée et les significations et les conséquences de cet engagement. Selon Nam-Seong Lee, « l’éditorialiste est un interprète qui s’occupe du sens de l’événement et fabrique l’événement interprété. Le travail de l’éditorialiste s’apparente sur ce point à celui de l’herméneute, puisque, en explicitant l’événement, il est contraint de découvrir un sens jusqu’alors ignoré » 162 . L’éditorialiste du Monde dans l’explication de l’engagement de la France en Côte d’Ivoire met en oeuvre ce que Nam-Seong Lee a appelé « les procédures dialogiques d’attribution du sens » 163 . Ici ce dialogisme se caractérise par le fait que le « sens déjà là » « l’engagement de la France en Côte d’Ivoire cumule des paradoxes » est repris puis refusé par l’éditorialiste : « la réalité est plus complexe ». Nous avons par conséquent ici, une formulation polémique du sens de l’événement. Dans cette configuration, le sens de l’événement est présenté en opposition avec des sens déjà produits repérables à travers l’emploi itératif d’expressions à caractère démonstratif « Voici une intervention militaire entreprise pour faire régner la paix. Voici les soldats de la légion promus gardiens d’une trêve entre l’armée gouvernementale et des forces rebelles…Bref voilà l’armée française en train de faire le travail pacification et de prévention de massacres… » Ces sens déjà produits sont présentés en opposition avec la formulation polémique du sens de l’événement « la réalité est plus complexe ». L’éditorial se présente ainsi comme une réfutation explicite, comme l’attribution du « vrai sens ».

A travers cette formulation polémique du sens de l’engagement de la France, l’éditorial se présente comme une réfutation explicite (« intervention militaire entreprise pour faire régner la paix dans le pays, selon les responsables français »). L’éditorialiste déconstruit un sens établi par les « responsables français » et établit le sens de l’événement en rupture puisque « la réalité est plus complexe ».

Cette négation du sens dominant entraîne l’émergence de nouveaux sens. Ces nouveaux sens de l’événement caractérisés par une « réalité complexe » se focalisent sur l’action de Laurent Gbagbo et sur son exercice du pouvoir.

Cette pratique du pouvoir de Laurent Gbagbo est mise en relief par le manque de condamnation radicale du concept d’ « ivoirité », le manque de légitimité de son pouvoir, le recours aux mercenaires et l’impunité des escadrons de la mort et enfin par un calcul planifié du « chantage » consistant à entraîner la France dans un soutien à une guerre de reconquête du Nord ivoirien passé sous contrôle rebelles.

Ce nouveau sens implique une sorte de morale de l’éditorial exprimée par la forme clausule à valeur injonctive « l’intervention française doit viser à sauver la Côte d’Ivoire du pire, pas un régime ou son président ». Cependant, ici l’injonction s’effectue en grande partie par la modalité déontique « doit viser ». Cette injonction supposera qu’il est difficile d’échapper à l’agir, en représentant un haut degré d’engagement: « L’injonction se caractérise par la nécessité vive que le récepteur de cette injonction fasse quelque chose » 164 .

Cette morale est ici adressée à l’opinion publique ; mais il s’agit de l’opinion publique en tant que destinataire « directement visé » par l’éditorialiste. Par cette morale, l’éditorialiste du Monde veut influencer les citoyens puisque Nam-Seong Lee note que « l’éditorialiste est un acteur politique qui tente d’influencer, de conseiller. De ce point de vue, l’éditorial ressemble au « courrier des lecteurs » (…), rend les citoyens témoins des leçons qu’il donne aux gouvernements ou aux groupes sociaux » 165  .

A l’instar du premier éditorial, le discours du second s’articule autour du président ivoirien Laurent Gabgbo: « Le PS et Gbagbo » (Le Monde  8 février 2003). Si le précédent éditorial évoque une relation entre la France et le pouvoir ivoirien de Laurent Gbagbo, le second évoque la relation particulière fondée par le parti socialiste.

Le caractère discursif de la première phrase de l’éditorial « Plus encore que pour les affaires intérieures, le Parti socialiste peine à faire entendre une voix claire sur la politique internationale », se présente sous forme de deux syntagmes.

Le syntagme nominal « Plus encore que pour les affaires intérieures » apparaît ici comme un énoncé second par rapport à l’énoncé premier « le Parti socialiste peine à faire entendre… ». Le sujet qui demeure ici le Parti socialiste est conçu comme le point d’appui du jugement de l’éditorialiste. Ce second segment de la première phrase de l’éditorial correspondrait ici au thème servant à décrire le « Parti socialiste ». Le sujet «Parti socialiste » comporte l’information « peine à faire entendre sa voix » qui se relie également au groupe verbal servant à commenter l’information.

Il y a par conséquent un lien entre le thème (« le Parti socialiste ») et le commentaire qu’en fait l’éditorialiste : « peine à faire entendre une voix une voix claire ». En effet, le segment qui contient le thème « plus encore que les affaires intérieures » apparaît comme une information déjà connue alors que le commentaire qui le suit constitue une information nouvelle. L’information nouvelle constitue le commentaire de l’éditorialiste et le sujet « Le Parti socialiste » ne contient pas l’évaluation mais se contente de résumer l’événement.

L’éditorialiste par le biais de cette première phrase présente les prises de position du Parti socialiste par rapport au conflit ivoirien.

Au premier niveau, l’énonciation est saisie afin de se transformer en « événement verbal » qui correspond à la mise à mots du discours. Par conséquent, le segment nominal « plus encore que les affaires intérieures » sera appelé « événement premier ». Au second niveau, l’événement verbalisé « peine à faire entendre une voix claire sur la politique internationale » saisi par le récepteur s’élabore comme l’événement interprété qu’on appellera « événement second » traité dans l’événement commenté :  « C’est l’éditorialiste qui produit l’événement : en premier lieu par la deuxième saisie que l’éditorialiste produit l’événement « second » supposant le passage de l’événement verbal à l’événement interprété. (…) En deuxième lieu, en tant qu’historien du présent, le rôle de l’éditorialiste, consiste à s’occuper de la part du non événementiel » 166 . La première saisie correspond à la construction de l’événement, et la deuxième saisie, à la reconstruction de l’événement. En effet, la construction ne comporte plus sur l’événement même, donc sur l’élément événementiel mais sur l’élément non-événementiel. A cet égard, selon Barthes, le discours de l’histoire « ne suit pas le réel, mais il ne fait que le signifier, (…) » 167 , ce qui permettrait de qualifier l’éditorial de « sémio-logique». Par ailleurs, cette « sémiologisation » s’effectue par le biais d’un second « discours d’autrui » qui confirme le commentaire de l’éditorialiste dans l’ « événement commenté». Ainsi l’éditorial produit une sémiotique politique du conflit ivoirien.

Cette « sémiologisation » s’effectue par le discours direct à travers les propos rapportés de Lionel Jospin; l’éditorial distingue le commentaire de l’éditorialiste (discours rapporteur) et la nouvelle information (discours rapporté, généralement en guillemets) « La France n’a pas vocation à être transformée en supplétif, encore moins quand la cause est incertaine. Si cette guerre (Irak) a lieu, elle doit y participer »

Néanmoins le discours direct étant précédé par le commentaire de l’éditorialiste, l’auteur des propos, Lionel Jospin, n’est cité que pour être mieux contesté ensuite.

L’éditorialiste du Monde convoque le discours de Jospin pour le stigmatiser ou le contredire ; de là découle « un rapport de désaccord entre le discours rapporteur et le discours rapporté » 168 puisque selon l’éditorial « Jospin n’a fait que reprendre avec ses mots la position affirmée (…) par les dirigeants socialistes, de François Hollande à Laurent Fabius».

Le discours de l’éditorialiste se construit ainsi à travers un emprunt au discours direct des partisans socialistes, des hommes politiques du Parti socialiste pour confirmer l’argument liminaire de l’éditorial « peine à faire entendre une voix claire sur la politique internationale », « Hollande s’est inquiété d’une préoccupante inflexion » de la diplomatie et a de nouveau « exhorté la France à opposer son veto », il n’a vu « aucune preuve nouvelle qui justifierait une guerre en Irak». Le discours à valeur illocutoire sur la contradiction des discours du Parti socialiste à propos des questions internationales, prend la forme dans l’éditorial d’un rapport conflictuel entre le locuteur éditorialiste qui cite les paroles d’autrui mais pour aller à l’encontre de celles-ci. « Nous ferions mieux, (…) dans un autre contexte », à ce discours semble répondre en répondre en écho celui de l’éditorialiste « Le PS n’a pas avancé dans sa réflexion sur un nouvel ordre international ». L’on peut constater que le discours rapporté sert à la fois d’argument permettant à l’éditorialiste de conforter son jugement et de réfutation à ce même discours. En ce sens, « le conflit entre discours rapporteur et le discours rapporté prouve bien que l’éditorial soit un discours argumentatif au sens où celui-ci suppose le locuteur et son adversaire » 169 .

Le discours rapporté permet également à l’éditorialiste du  Monde de montrer l’ambiguïté du discours du Parti socialiste à travers les prises de position de ses membres importants à propos de la guerre en Irak mais aussi sur la crise ivoirienne « L’évolution de la situation en Côte d’Ivoire en donne l’illustration ». Cela permet une critique déductive renforcée par le double emploi de la forme verbale « résulte »: « une démarche hésitante ou ambiguë » ; « il en résulte une critique politicienne, à coloration intérieure »

Ici, le discours éditorialiste montre une connivence entre le PS et Gbagbo avec le discours rapporté de François Hollande condamnant « un échec de la diplomatie française » sur les Accords de Marcoussis. Ce même discours donne à l’éditorialiste un appui pour commenter cette connivence entre le Parti socialiste et Laurent Gbagbo et souligner : « le PS est très lié à Laurent Gbagbo », « le Front populaire ivoirien est membre de l’Internationale Socialiste » « Le PS avait salué son élection en 2000 » « le « camarade Gbagbo » avait été reçu par le bureau national »

Cette apparente connivence entre le Parti socialiste et Laurent Gabgbo s’oppose cependant aux déchirements du pays et à la compromission du président ivoirien dans les exactions des « escadrons de la mort », qui mettent ces mêmes socialistes dans une mauvaise posture. Le déséquilibre entre l’existence de liens politiques renforcés par l’idéologie socialiste et la marginalisation du président Gbagbo par la communauté internationale du fait de sa responsabilité à propos de la situation la Côte d’Ivoire, entraîne l’incitation de l’éditorialiste à la réserve « le refus du président ivoirien et ses évidentes responsabilités dans la violence devraient amener le PS à prendre clairement ses distances ».

La crise ivoirienne révèle au-delà du PS, le jeu oblique de l’Internationale Socialiste. Les leaders socialistes français et européens s’alignent- même Michel Rocard, cette « statue du commandeur », qui explique que Laurent Gbagbo est « de notre famille ». Car le parti de ce dernier, le front populaire ivoirien, est membre de l’Internationale Socialiste. Le parti socialiste salue une élection acquise, en octobre 2000, après l’exclusion du scrutin des principaux leaders ivoiriens. Lionel Jospin aura même raison de l’opposition du président Chirac pour consentir une aide financière considérable au nouveau chef d’Etat ivoirien et le « camarade » sera reçu par le bureau national du parti socialiste. Ce jeu oblique de l’Internationale socialiste est d’autant plus remarquable que Jean Ziegler, analyste des premiers pas des indépendances africaines 170 , longtemps élu socialiste du canton de Genève, prend la défense de Laurent Gbagbo en première page du Monde, le 28 décembre 2002 « Côte d’Ivoire : une guerre de trente ans ». Pour pasticher le titre d’une célèbre collection du Seuil, il évoque une « politique africaine racontée à mes petits-enfants (…) » Manifestement, Jean Ziegler considère la Côte d’ivoire comme une nouvelle terre d’expansion du socialisme démocratique. Il relate en termes émouvants, le congrès de Paris de l’Internationale, en novembre 1999 : « Willy Brandt était mort, l’Internationale socialiste adoptait son nouveau programme, sa nouvelle stratégie pour le siècle à venir. A la tribune, s’étaient succédés Gerhard Schroeder, Lionel Jospin, Tony Blair (…) L’ethnocentrisme européen était en train de balayer les principes universalistes de l’Internationale. C’est alors que la délégation du Front populaire ivoirien demanda la parole…et retourna la salle. Avec fougue, érudition, émotion et force, elle plaida la cause de l’Afrique et du tiers-monde ».

Il a suffi à l’Internationale Socialiste, dès lors, de reprendre la rhétorique du «  régime démocratiquement élu », attaqué par des sanguinaires « maraudeurs, mercenaires et bandits (…) tels que ceux que l’Europe a connus pendant toute la première moitié du XVIIe siècle ». Ce plaidoyer qui confère à l’élection de Gbagbo le label de pouvoir « démocratiquement élu », s’oppose à la suspicion à l’égard de l’ONU, des Etats-Unis et de l’Afrique du Sud, qui ont demandé une nouvelle élection présidentielle en Côte d’Ivoire, la précédente élection n’ayant été « ni ouverte, ni transparente, ni démocratique, et les rebelles décrits dans les termes dont usaient les puissances coloniales lors des premiers soulèvements anti-colonialistes, sont au moins pour une part d’entre eux, des citoyens ivoiriens qui combattent l’ultra-nationalisme et l’intégrisme de l’ivoirité. » (« Côte d’Ivoire : une guerre de trente ans » Le Monde 28 décembre 2002).

On comprend à ce titre les propos de Tiemoko Coulibaly un des théoriciens de l’opposition ivoirienne : « L’aveuglement de Jean Ziegler nous rappelle celui des intellectuels de gauche qui refusaient de croire en la réalité du goulag, des crimes de Staline, simplement parce que selon eux, Staline ne pouvait qu’être innocent, puisqu’il appartient à la religion révélée ». 171

Le décalage entre le « vrai visage du pouvoir » de Gbagbo et le soutien que lui apportent les socialiste entraîne une « morale » qui s’effectue selon une  « modalité souhaitable» et qui se manifeste dans le discours par l’emploi du conditionnel « devraient ». Cette « modalité souhaitable » selon l’expression de Nam-Seong Lee permet une suggestion souvent exprimée par un moyen intermédiaire. Elle est alors caractérisée par l’«indirectivité » car « en utilisant le mode conditionnel comme un indice de la force faible, l’éditorialiste présente une conduite souhaitable» 172 .

En définitive, cet éditorial « Le PS et Gbagbo » s’il révèle une permanence du discours rapporté, montre qu’à travers la constitution du sujet énonciatif, le genre journalistique convoque le discours d’autrui pour mieux le critiquer pour le distancer. Ce discours rapporté rappelant l’objectivité de l’énonciateur, contribue dans l’éditorial paradoxalement à la manifestation de la subjectivité de ce dernier. Cette modalité énonciative permet à l’éditorialiste, par le commentaire et le jugement de tenter d’inciter le lecteur à une attitude particulière.

Cela est d’autant plus vrai que la « morale » de cet éditorial du Monde est censée s’adresser à des responsables politiques en l’occurrence le Parti socialiste et ses leaders. Il y apparaît en filigrane, une des fonctions de l’éditorial consacré par excellence à la politique, qui exprime ouvertement une position pragmatique (visée de faire faire) donc, la position politique du journal.

Il est vrai que du point de vue quantitatif (deux éditoriaux), Le Monde n’a pas consacré beaucoup de place à la crise ivoirienne dans son discours éditorial. Mais ces deux éditoriaux montrent que le journal a focalisé sa position éditoriale sur la personnalité du président Laurent Gbagbo en jugeant son action et son mode d’exercice du pouvoir par rapport au conflit. Cette focalisation sur le président ivoirien, négligeant du coup à dessein les autres acteurs du conflit ivoiriens tels Ouattara, Henri Konan Bédié tend à montrer que « son exercice du pouvoir, depuis le début de la crise, est sujet à caution » (« Le Monde 4 janvier 2003 »).

Dans cette perspective, Le Monde permet de comprendre les propos de Gilles Cœur faisant le portrait du président ivoirien, quand il soutient que « pour conserver son pouvoir, le président ivoirien n’hésite pas à manipuler la xénophobie. Il se voulait homme d’Etat, mais se comporte en chef de clan, celui des Bétés. A Paris, il affiche des idées socialistes. A Abidjan, il cultive les soutiens ethniques» 173 .

Notes
161.

MALDIDIER M. et ROBIN R.., « Du spectacle au meurtre de l’événement » In Pratiques n°14, 1977,

pp. 21-63

162.

LEE (Nam-Seong), (2003), Identité langagière du genre. Analyse du discours éditorial, Paris, L’Harmattan, p.106

163.

Ibid., p. 106

164.

LEE (Nam-Seong), Identité langagière du genre. Analyse du discours éditorial. op. cit., 142

165.

Ibid., pp. 168-169

166.

LEE (Nam-seong), Identité langagière du genre. op. cit., p. 89

167.

BARTHES (Roland), « Le discours de l’histoire » dans Poétique 49, pp. 3-21

168.

LEE (Nam-Seong), Identité langagière du genre. op. cit., p.77

169.

Ibid., p. 78

170.

Cf. l’un des premiers ouvrages de Jean Ziegler, Sociologie de la nouvelle Afrique, Paris, Gallimard, 1964, qui réunit trois monographies consacrées au Ghana, au Congo-Kinshasa et à l’Egypte.

171.

Tiemoko Coulibaly, aujourd’hui réfugié politique ivoirien aux Etats-Unis, a analysé les surenchères identitaires et la lente décomposition de la Côte d’Ivoire qui a suivi dans de nombreux articles : particulièrement dans

Le Populaire d’Abidjan (mai 2000) et dans Le Monde diplomatique (octobre 2000 et novembre 2002)

172.

LEE (Nam-Seong), Identité langagière du genre. op. cit., p.148

173.

COEUR (Gilles), « Laurent Gbagbo : un socialiste à visage ethnique » in Alternatives Internationales, Mars-avril 2003, pp. 6-9