1. 1. 4. Les troubles associés 

Les études montrent que plus la déficience intellectuelle est importante, plus se présente le risque d’une association de déficiences multiples (Salbreux, 1996, Dalla Piazza, 2004). Statistiquement, on trouve dans ce cas une association de problèmes somatiques, de déficiences sensorielles graves, une infirmité d’origine cérébrale et une comitialité. Cette surcharge prive la personne d’autonomie motrice et d’une part importante d’habileté fonctionnelle.

Les enfants présentent des déficiences spécifiques, en particulier celle du système visuel associée aux autres déficiences, estimée à environ 30% (Barat et col. 1985). Les répercussions de cette déficience s’associent au trouble de la régulation tonique en tant que formes et modes particuliers d’interaction entre l’organisme et l’environnement (Bullinger 1994). La comitialité est signalée dans 40% ou 50% des cas, avec une difficulté de un sur quatre à équilibrer (Georges-Janet 1995). Ce socle sert de point de départ et de cadre phénoménologique pour établir le diagnostic qui reste parfois vague comme en témoigne l’intitulé fréquent d’encéphalopathie.