10. 1. 2. Données spécifiques faisant l’objet d’une approche statistique

Nous effectuerons le recentrage des premières hypothèses à travers un questionnaire détaillant

Les différences entre les deux groupes de familiers pourraient trouver leur origine dans la précocité de la relation avec l’enfant par une communication plus précoce avec les enfants. Cependant, du fait de la confrontation avec un enfant qui ne s’exprime pas avec le langage et qui utilise des modes persistants de communication primaire, dans le registre de la dépendance, la communication va activer certains comportements communs à tous les partenaires :

En premier lieu, une voie d’échange transmettrades signaux émis : faciaux, vocaux, gestuels et kinésiques faits de variations physiologiques diverses, suffisamment différenciées pour pouvoir les identifier et leur donner une signification ou du sens. Cette voie est celle de l’identification des signaux.

En second lieu, une voie de partage corporalisée jouera un rôle affectif de l’ordre du ressenti interpersonnel à partir du concept de Jacques Cosnier de « l’analyseur corporel».

En effet, si dans un contexte donné, les expressions se produisent avec une certaine stabilité, au cours de séquences relativement semblables, on peut ensuite attribuer du sens aux émotions auxquelles les expressions se rattachent. Les expressions faciales, les gestes et les expressions sonores forment les signaux émotionnels qui sont les plus aptes à transmettre des informations affectives qui ont une signification.

Par ailleurs, le corps du partenaire servira de source à des représentations et des affects en « échoïsation » à celui de son interlocuteur. Le ressenti sera donc une deuxième source d’information.