Università di Pisa Straniere Moderne -Université Lumière – Lyon 2
Dottorato in Letterature - Doctorat Lettres et Arts
Tesi di dottorato in cotutela per il conseguimento del titolo di Dottore di ricerca in Letterature Straniere Moderne dell’Università di Pisa
Thèse de doctorat en cotutelle pour l’obtention du grade de Docteur de l’Université Lyon 2
Dicembre / en décembre 2007
La dimensione testimoniale allo specchio in Habel di Mohammed Dib e La plus haute des Solitudes di Tahar Ben Jelloun. Contributo ad un’epistemologia della scrittura della migrazione magrebina :
La dimension testimoniale au miroir dans Habel de Mohammed Dib et La plus haute des solitudes de Tahar Ben Jelloun. Contribution à une épistémologie de l’écriture de la migration maghrébine.
Disciplina: Letteratura francese (letteratura magrebina francofona)
Discipline : Littérature française (littérature maghrébine francophone)
Direttori di tesi / Directeurs de thèse : M. le Professeur Gianni Iotti
M. le Professeur Charles Bonn
Commissione / Jury
M. le Professeur Gianni Iotti
M. le Professeur Charles Bonn
Mme le Professeur Carminella Biondi
Mme le Professeur Zineb Ali-Benali

Contrat de diffusion

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Remmerciements

Je remercie les professeurs Gianni Iotti et Charles Bonn pour avoir accepté d’entreprendre l’aventure de cotutelle et de leur disponibilité pour la mener à bien, ainsi que Mme Carminella Biondi, Mme Ben-Ali et M. Rueff pour avoir accepté de faire partie du jury et de la commission de « pré-rapport ».

J’adresse mon remerciement aussi aux employés qui m’ont aidée dans les démarches administratives et de cotutelle : Mme Ombretta di Nasso, Mme Sbrana, Mme Ray et M. Jacquet.

Une pensée de gratitude va aussi à l’amabilité de tous les bibliothécaires rencontrés pendant ces années, à la biblioteca Augusta de Perugia, à celle de langues de l’Université de Bologna et à la bibliothèque interuniversitaire Denis-Diderot et la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu, à Lyon.

Je remercie Guillaume, Dominique, Gérard et Violette pour leurs relectures patientes et attentives et pour la générosité avec laquelle ils ont dompté mes résistances vis-à-vis d’une autre logique inscrite dans une langue étrangère. Je m’excuse auprès d’eux et de tous les lecteurs pour le résultat linguistiquement un peu anguleux auquel je suis parvenue.

Je remercie les personnes chères qui m’ont encouragée en France et en Italie mais surtout depuis les contrées plus reculées dont le nom signifie autre chose qu’une nation. D’abord (mais sans hiérarchies) les amis et amies de la Guillotière : Amal, Léa, Cherifa, Xavier, Dani et Stéph, Anne et Guillaume, Nouredine, Voltaire, Mohammed, Gilbert et Anne Marie, Mimi et Olivier, les Tinuviel, les Moussafiri, Marco et sa Croatie d’à côté, le père Battesti, l’Astuce, Aissa, la Terre des livres, Isabelle et son salon, la boulangère, José, Mme Aujas et l’Arc-en-ciel.

Ensuite toute ma famille réunie au Paese dei Coppoloni : mes parents Antonietta, Vito, mon frère Vinicio, mes grands-parents Angelina, Mariannina, Angelo, Vincenzo, mes tantes Francesca e Rosina. Et aussi les amis et amies des brumes du nord : Boomb, Sandra, Stefano, Claudia E., Adriana, et ceux de la pampa, Flaco e Manco Inca. Enfin, ceux et celles des collines perdues, Monia, Claudia, Bortesi, DumDum, Brodi, Cina, Franchino, le père ED, les Skiantos, la Bonifica et Celestino.

Reconnaissante, admirative et étonnée, je remercie Guillaume pour le courage montré sur l’Archamp beige.

Je dédie cette thèse à la mémoire d’Arnaud Fauvet-Messat ;
A ceux et celles qui ont attendu le retour ;
A ceux et celles qui ont rêvé le départ ;
A mes parents et à mon frère qui me l’ont raconté ;
A Guillaume dans le partage de l’habiter.

La dimension testimoniale au miroir dans Habel de M. Dib et La plus haute des solitudes de T. Ben Jelloun. Contribution à une épistémologie de l’écriture de la migration maghrébine.

J’aurais pu naître, comme des cousins proches ou lointains, à Haifa, à Baltimore, à Vancouver
J’aurais pu être argentin, australien, anglais ou Suédois
Mais dans l’éventail à peu près illimité de ces possibles
Une seule chose m’était précisément interdite:
Celle de naître dans le pays de mes ancêtres
George Perec, Récits d’Ellis Island