4.3.2. UNGARO(03)
‘« Pour l’été 2003, la femme haute couture Ungaro, arbore de larges capelines posées crânement sur le côté du visage et ornées de mille plumes, rubans de résille et autres colifichets. Elle est fière, insoumise et flamboyante, dans ses kimonos faits de superpositions de tissus (thème cher au couturier) : soie, satin et mousseline, aux imprimés géométriques, cachemire, ou fleuris. Elle s’épanouit dans ses pantalons d’hommes noirs à rayures blanches, ses vestes redingotes en dentelle pailletée et perlée, ou ses jolis fourreaux en mousseline noire torsadée et méchée. L’apothéose finale : une envolée de tulle, broderie, dentelle dévorée et guipure, tantôt blanc immaculé, tantôt rose fuchsia ou encore bleu turquoise, pour une série de robes de contes de fées
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UNGARO (2003) (La femme haute couture)
Le sème /élégance/ inhérent à ‘haute couture’ est activé par assimilation dans ‘femme’. Le sème /féérique/ inhérent à ‘contes de fées’ rend le domaine de la haute couture plus /léger/ en atténuant son caractère sérieux et lourd. Pour Ungaro la femme est synonyme de couture et de rêve.