a) Le système hiérarchisé de la location

Depuis 1912, les producteurs ont cessé de vendre leurs films, en tout cas aux salles de cinéma commerciales. Néanmoins, des stocks de films d’avant guerre acquis par les exploitants continuent très certainement de circuler de loin en loin, comme en témoigne l’annonce faite en 1918 par Alexandre Rota pour se défausser d’un lot de 100 000 mètres de films, qu’il vend au prix de 10 à 20 centimes le mètre 978 . Les petites exploitations semi-nomades encore existantes pendant les années de guerre utilisent peut-être ce moyen d’acquisition par souci d’économie. Mais pour les salles sédentaires, la règle est celle de la location.

Celle-ci fonctionne toujours par paliers suivant la fraîcheur du film et continue donc d’établir une hiérarchie des exploitations selon leur chiffre d’affaires. D’autant plus que, depuis 1914, les tarifs ont évolué : en 1920, il faut compter de 60 à 80 centimes le mètre pour obtenir un film dans sa première semaine d’exploitation, contre 40 à 50 centimes avant-guerre, soit une augmentation qui oscille entre 50 et 60 %. On constate la même hausse pour les 2ème et 3ème semaines d’exploitation. En revanche, aucune augmentation des programmes à partir de leur 8ème semaine d’exploitation, qui sont toujours proposés au tarif de 8 centimes le mètre, les films entre leur 4ème et leur 7ème semaine d’exploitation se situant entre les deux, avec une augmentation qui oscille entre 33 et 20 % 979 .

La nouveauté se paye donc bien plus chère qu’avant guerre, preuve que certains exploitants sont prêts à investir des sommes importantes pour acquérir des films inédits, et que, par extension, une partie du public des salles de cinéma est sensible à l’argument de la nouveauté. Avec deux mois d’écart, le même programme coûte dix fois moins d’argent à l’exploitant en 1920. A cette date, il faut compter pour un programme complet (de 2 000 à 2 500 mètres environ) en première semaine d’exploitation de 1 200 à 2 000 francs selon la taille du programme et la qualité des films. Au bout d’un mois, ce chiffre tombe à 375 francs et à 200 francs au bout de deux mois.

Ces tarifs sont bien entendu indicatifs et n’indiquent ni les différences qui peuvent exister entre les différents distributeurs, ni surtout – le film étant devenu une valeur en soi avec l’essor des vedettes et des grandes productions – celles entre les différents films. Il semble que dès le début des années 1920, et peut-être même avant guerre, certains films se louent au forfait. En 1923 par exemple, les grandes salles de Lyon se disputent le film Robin des bois (Robin Hood, A. Dwan, 1922) avec Douglas Fairbanks, qui est finalement enlevé par la Scala, pour une somme qui avoisine les 20 000 francs 980 , soit dix fois plus qu’un film « ordinaire », payé au mètre. Ce système, qui se généralise pour les grandes productions, entraîne une concurrence forcenée entre les différentes salles de la même ville pour obtenir l’exclusivité d’un film.

Peu à peu, un système de location au pourcentage de la recette se superpose à la location forfaitaire. The Kid (Idem, C. Chaplin, 1920) est ainsi loué en exclusivité au cinéma de la Scala à 33 % de la recette brute en 1921 981 . Le film Verdun, visions d’histoire (L. Poirier, 1928), est quant à lui loué – après son passage en exclusivité – par la maison Sélecta en échange de 30 % de la recette avec, en outre, un palier minimum de 2 000 francs 982 . Le distributeur est donc assuré de toucher cette somme, si le film ne fait pas recette, ou plus s’il est programmé dans une salle importante. J’ignore quelle est l’ampleur de ce système, qui ne concerne peut-être que certains films prestigieux. Il semble en revanche avéré que la location au pourcentage ne fonctionne que pour les premières exclusivités et soit abandonné dès que le film entame son circuit dans les différentes salles de quartier. Les recettes de ces établissements ne sont en effet guère susceptibles d’intéresser les maisons de distribution.

En 1921, avec la mise en place du système de l’exclusivité, la carrière des films s’allongent et il n’est plus question de 1ère, 2ème ou 3ème semaine d’exploitation mais de 1ère, 2ème et 3ème vision, même si ces dénominations ne sont pas encore utilisées. Le prix des films est calculé en fonction du nombre de passages dans les salles de cinéma et non plus en fonction de leur date de sortie. Aucun document ne permet de savoir après combien de passages on atteint le tarif plancher, ni même si tarif plancher il y a. Les Bateliers de la Volga (The Volga Boatmen, C.B. De Mille, 1926), quatorze mois après sa sortie en exclusivité au Tivoli de Lyon et après pas moins de sept passages dans les différentes salles de l’agglomération lyonnaise est encore considéré comme un film « très cher » par un exploitant de Villeurbanne 983 . La société Selecta, qui distribue sur Lyon le film Verdun, visions d’Histoire sorti en exclusivité au cinéma Majestic le 24 novembre 1928, réclame toujours en mai 1929, soit six mois après sa sortie lyonnaise, un minimum de 2 000 francs 984 de recettes. Or, les recettes mensuelles au petit cinéma des Iris à Villeurbanne ne dépassent jamais les 4 000 francs lors du premier semestre de l’année 1929 ; au mois de mai, elles ne s’élèvent qu’à 1 925 francs 985 . Autant dire que réunir en une seule semaine la somme de 2 000 francs tout en rentrant dans ses frais relève de la gageure.

Les exploitants sont donc limités dans le choix de leur programmation par leurs possibilités financières, mais aussi par celles de leurs concurrents ; ils ne peuvent espérer obtenir un film qu’après que leurs collègues les plus fortunés ne l’aient programmé, si tant est bien sûr que le film en question les intéresse.

Il reste qu’en 1929 encore, les distributeurs proposent des films au mètre. Le tarif de dix centimes le mètre, passé un certain temps d’exploitation, semble être la norme parmi les distributeurs. Dès 1921, c’est le tarif classique constaté par Gustave Cauvin, l’administrateur du cinéma scolaire de la ville de Lyon 986 . En février 1929 encore, différentes agences de distribution lyonnaises proposent à la municipalité d’Oullins des programmes à ce prix. La Métro-Gaumont propose un programme complet (indistinct, mais composé de façon classique : un film d’aventure, un court-métrage comique et un programme d’actualités) mesurant 2 500 mètres – soit deux heures de projection environ – au tarif de 10 centimes le mètre, soit 250 francs 987 . La firme Erka propose des films seuls à tarifs fixes (300 ou 250 francs) pour un rapport de 9 à 13 centimes le mètre 988 . Les tarifs planchers des sociétés Aubert, Esper-film, Paramount sont au diapason. Seule la société Paris-Consortium-Cinéma ne descend pas en dessous de 15 centimes le mètre 989 .

Les films proposés au tarif de 10 centimes le mètre sont ceux très certainement qui ont terminé leur carrière dans les grands établissements, et peut-être ceux qui n’ont obtenu qu’un mince succès. Je suppose, mais cela reste une supposition, que des films comme Koenigsmark, repris très régulièrement dans différentes salles du centre-ville entre 1925 et 1928 990 ne soit pas bradé au mètre mais toujours proposé en échange d’une somme forfaitaire importante ou d’un pourcentage de la recette. En revanche, la maison Aubert propose en février 1929 le film Florine fleur de Valois (E.B. Donatien, 1926) au prix de 10 centimes le mètre 991 . Or, ce long-métrage français sorti deux ans plus tôt le 28 mai 1927 au cinéma Royal-Aubert, n’a effectivement pas eu un grand succès, n’ayant connu qu’une seule reprise dans la petite salle du cinéma Lacroix à la Croix-Rousse. Le film La barrière des races, distribué par la firme Erka et sorti le 18 juin 1927 au cinéma Aubert-Palace, n’est plus proposé que contre une somme forfaitaire de 300 francs, soit un peu plus de 13 centimes le mètre en 1929. Dans le même document, la société Erka propose sept autres films, tous assez récents, mais pourtant tous à un tarif relativement bas :

Tableau 16. Les films loués au forfait par la maison Erka (1929)
Film Date de sortie Salle Reprises
Espionne 13 août 1927 Aubert-palace 0
Le fantôme de la vitesse 6 août 1927 Aubert-palace 0
Le merle blanc 18 septembre 1926 Aubert-palace 0
La sagesse de 3 vieux fous 7 août 1926 Aubert-palace 2
La journée des dupes 3 décembre 1926 Gloria 0
Sous la terre meurtrie 9 octobre 1926 Grolée 0
La voie lumineuse 12 juin 1927 Aubert-palace 0

De tous les films proposés par la firme, seul La sagesse des trois vieux fous a eu une carrière (toute relative) après sa sortie. Tous les autres ont disparu des écrans lyonnais après leur passage en 1ère vision. Les films qui n’ont pas connu un grand succès lors de leur sortie en ville sont donc proposés assez rapidement aux exploitants au tarif plancher de 10 centimes le mètre. Quelle tentation pour un exploitant sans grand moyen de choisir un film loué à ce tarif de préférence à celui plus intéressant sans doute mais plus cher! Avec une recette mensuelle qui peut descendre à moins de 2 000 francs, a-t-on d’ailleurs vraiment le choix ? Un film hors circuit revient à 250-300 francs, soit 1 000 à 1 200 francs par mois, ce qui constitue certainement pour les très petites exploitations un maximum.

Pour ceux dont les recettes sont vraiment trop modestes, et qui n’ont vraiment pas le souci de la qualité, les frais de location peuvent encore être plus bas. Certains distributeurs n’hésitent pas à proposer à leurs clients des rebuts de leur catalogue, leurs fonds de tiroir :

‘« Notre tarif, imposé par Gaumont est de 8 à 10 centimes le mètre. Cependant, nous avons des films qui sont notre propriété et qui n’étant ni très nouveaux, ni à l’état neuf, mais très intéressants tout de même et bien passables encore, si l’opérateur est vraiment de métier, que nous pourrions vous louer à quatre centimes le mètre. » 992

A vos risques et périls, pourrait-on ajouter… Parmi les films proposés, on retrouve Colomba (J. Hervé, 1920), vieux de neuf ans et qui ne doit effectivement plus être dans sa première fraîcheur. Mais les tarifs proposés par la société Esper-Film sont tout de même deux fois moins important que le tarif plancher de 10 centimes le mètre et peuvent donc tenter les exploitants les moins fortunés.

Les salles de cinéma paroissiales sont plus privilégiées que leurs concurrentes commerciales. Elles bénéficient de fait des faveurs de la maison de distribution Etoile-Film, spécialisée comme on l’a vu dans les films moraux, mais également du catalogue de la maison de la Bonne Presse qui a acquis des films à des tarifs de location extrêmement bas. Ceux-ci oscillent entre 1 et 10 centimes le mètre 993 . Les associations laïques ne bénéficient quant à elles d’aucun distributeur attitré, mais à partir de 1925, elles peuvent compter sur l’Office Régional du Cinéma Educateur de Lyon qui, à contre-courant des logiques du marché du film, continue d’acheter les programmes.

Les fondateurs du cinéma scolaire de la Ville de Lyon hésitent un moment à choisir entre l’achat et la location des films. Entre 1918 et 1920, le contrat de location passé avec Pathé n’a pas donné toute satisfaction, mais en juin 1921, l’administrateur du cinéma scolaire, Gustave Cauvin, penche encore en faveur de la location 994 . Les distributeurs sont donc approchés, mais ils proposent tous un forfait basé sur le nombre de séances : Gaumont, Pathé et Eclipse proposent uniformément un tarif de 5 centimes le mètre pour une séance et 10 centimes le mètre pour 3 séances 995 . Le cinéma scolaire étant basé sur la multiplicité des séances, Gustave Cauvin et Edouard Herriot se rendent compte très vite que posséder les films est beaucoup plus économique. Le cinéma scolaire va donc se créer une cinémathèque (le terme n’existe pas encore : on parle de « filmathèque »), de façon extrêmement pragmatique. Les promoteurs du cinéma éducateur sont en effet limités par le choix des catalogues des maisons de distribution (qui n’ont pas encore prévu de films spécifiques pour cette utilisation encore globalement inédite du cinéma) et sont de surcroît prêt à acquérir les films à moindre frais.

La municipalité, dans les premiers mois de fonctionnement du cinéma scolaire, cherche ainsi à acquérir des films gratuitement, quitte à solliciter les films publicitaires que les industriels ont réalisé pour leur propre usage. Depuis la guerre, les films d’instruction internes aux entreprises ont en effet fleuri 996 . C’est ainsi que le 12 octobre 1921, Edouard Herriot écrit aux sociétés Schneider et Citroën pour leur demander de lui concéder les films présentant leurs usines 997 . En janvier 1923, la société Dunlop est sollicitée à son tour pour un film « éducatif » sur le pneumatique. La société répond positivement trois jours plus tard, et déclare se mettre tout de suite à le fabriquer. Le film est envoyé le 23 mars de la même année 998 . Cette fois-ci, le film n’existait pas au préalable et c’est sur la demande de la municipalité lyonnaise qu’une grande entreprise se met à réaliser ses propres films.

La ville écrit aussi aux diverses institutions susceptibles d’avoir des films, quels qu’ils soient. En juillet 1923, les gouvernements généraux d’Indochine et de l’Afrique occidentale, sollicitées, répondent posséder des films sur le territoire qu’ils administrent, mais en une seule copie 999 . Ils proposent d’en tirer une nouvelle, mais le prix élevé dissuade certainement Gustave Cauvin. En revanche, il parvient à se faire prêter un film par le gouvernement de Madagascar en 1923 1000 . Le ministère de l’agriculture est lui aussi approché, mais n’a pas encore constitué de « bibliothèque de films », ce qui néanmoins ne saurait tarder 1001 .

Le don de films constitue encore en 1925 un moyen pour l’ORCEL d’obtenir des programmes à moindre frais, mais la pratique est devenue marginale. On ne recense plus que cinq films donnés sur 500 acquis par l’ORCEL entre janvier et juillet 1925. Les cinq films en question proviennent à nouveau d’établissements industriels et d’institutions publiques, dont la légation de la Hollande à Paris qui a offert un film intitulé Le Royaume des Pays-Bas 1002 . Les programmes du cinéma scolaire, par souci d’économies, sont donc en partie composés de films de propagande nationale ou industrielle.

Pour l’essentiel des films, Gustave Cauvin se fournit, moyennant finances, chez les maisons d’édition ou de distribution. Au début, les tarifs sont assez élevés : la société Pathé proposent des tarifs allant de 1,50 à 2,50 francs le mètre 1003 pour ses films documentaires soit, pour un court-métrage de 10 minutes, 300 à 500 francs. Mais à la longue, le cinéma scolaire puis l’ORCEL bénéficient de tarifs préférentiels : les films obtenus pendant le premier semestre de 1925 le sont au tarif de 50 centimes le mètre, quatre fois moins que les tarifs commerciaux encore en vigueur. Les films achetés sont dans leur immense majorité des films courts, et pour la plupart des films documentaires. Ce sont essentiellement les fonds de tiroir des maisons d’édition ou de distribution, les films de première partie qui n’ont jamais été tournés dans un but moral ou strictement éducatif, attendu qu’ils étaient proposés exclusivement aux spectateurs qui payaient leur place.

Quoiqu’il en soit, la Ville de Lyon puis l’ORCEL pratiquent tout au long des années 1920 une politique d’acquisition régulière :

Tableau 17. Collection du cinéma scolaire de Lyon puis de l’ORCEL (1922 -1929 ).
  Nombre de films Métrage total Métrage moyen des films
Octobre 1921 87 6 550 75 mètres
Juin 1922 182 - -
Janvier 1925 795 95 422 120 mètres
Juillet 1925 1295 190 399 147 mètres
Janvier 1927 2 200 400 000 181 mètres
Janvier 1928 2 500 600 000 240 mètres
Janvier 1929 3 000 800 000 267 mètres

L’ampleur du fonds constitué par la ville de Lyon est impressionnant : 182 films acquis dès la première année, et près de 800 au bout de trois ans. L’ORCEL hérite d’une collection importante qu’il enrichit à son tour considérablement : en quatre ans, le nombre de films est multiplié par 3,5 et le métrage total des films par 8. Un programme proposé aux scolaires mesure de 2 000 à 2 200 mètres environ, pour une heure et demi de projection. Dès janvier 1925, l’ORCEL peut donc organiser quarante-trois séances hebdomadaires différentes, soit une complète année scolaire. Quatre ans plus tard, l’Office peut composer près de 400 séances différentes.

Le type de film acheté est essentiellement du court métrage : on le voit à la moyenne des films, qui double effectivement entre 1925 et 1929, mais qui reste extrêmement limité : de cinq minutes en 1925 à dix minutes en 1928. Bien sûr l’ORCEL fait également l’acquisition de films de long-métrage. Mais ceux-ci sont minoritaires et noyés dans la masse des petits documentaires.

Combien coûtent finalement les programmes de l’ORCEL ? Pour les séances récréatives du jeudi, seule la subvention allouée à l’année par les municipalités suffit. En 1927, Villeurbanne paye 3 000 francs pour soixante séances soit une moyenne de 50 francs par programme. Le 31 août 1927, la subvention est augmentée de 50 % à la demande de Gustave Cauvin, le Conseil municipal de la commune considérant comme honnête le tarif de 75 francs par programme 1005 . Effectivement, la moyenne se hisse, pour des programmes qui mesurent 2 000 mètres environ à moins de quatre centimes par mètre, plus de deux fois moins cher que les tarifs commerciaux en vigueur.

Aux communes, sociétés ou oeuvres désirant organiser des séances cinématographiques identiques à celles proposées dans les salles commerciales, plusieurs formules sont proposées par l’ORCEL. Le programme classique coûte 100 francs pour deux séances, mais avec 30 francs de plus, on a un film à succès parmi 3 000 mètres de films. Des programmes « nouveaux » – les plus récents sans doute – sont loués 170 francs pour deux séances 1006 . On est bien en deçà des 10 centimes le mètre qui ont cours pour les salles commerciales. Ces bas tarifs n’empêchent pas les oeuvres de s’adresser parfois directement aux maisons de distribution, notamment pour obtenir des films plus récents que ceux proposés par l’ORCEL, ou en meilleur état.

Notes
978.

Cinéjournal n° 447, 9 mars 1918.

979.

La Cinématographie française n° 78, 1er mai 1920.

980.

Le Cri de Lyon n° 156, 7 avril 1923.

981.

GUAITA Micheline, op. cit., pages 198-199.

982.

AM Oullins : 2 R 2 : Lettre de la maison Sélecta, datée du 24 mai 1929.

983.

AMV : Dossier du cinéma Eden, lettre de Gruffat, directeur du cinéma au maire de Villeurbanne, datée du 24 mars 1928.

984.

AM Oullins : 2R2 : Cinéma éducateur : correspondance (1928-1974), lettre de la société Selecta à la municipalité d’Oullins, datée du 24 mai 1929.

985.

AMV : Dossier du cinéma Iris, recettes constatées par la municipalité, janvier 1930.

986.

AML : 0110 WP 012 : Chemise « Constitution d’une filmathèque », lettre de Gustave Cauvin au maire de Lyon, datée du 9 juin 1921.

987.

AM Oullins : 2R2 : Cinéma éducateur (1928-1974), lettre de la société Métro-Gaumont à la municipalité d’Oullins, février 1929.

988.

Idem, lettre de la société Erka à la municipalité d’Oullins, février 1929.

989.

AM Oullins : 2R2 Cinéma éducateur (1928-1974), lettre de la société Paris-Consortium-Cinéma, datée du 17 mai 1929.

990.

On le retrouve par exemple au cinéma Grolée – qui l’avait sorti en exclusivité en février 1924 – le 10 avril 1926 et le 24 septembre 1927 (Le Progrès).

991.

AM Oullins : 2R2 Cinéma éducateur (1928-1974), lettre de la société Aubert à la municipalité d’Oullins, datée du 5 mars 1929.

992.

AM Oullins : 2 R 2 : Cinéma éducateur, lettre de la société Esper-Film à la municipalité, datée de 1929.

993.

TILLOY Gérard, Les projections lumineuses de la Bonne Presse..., op. cit.

994.

AML 0110 WP 012 : Chemise « Constitution d’une filmathèque », lettre de Gustave Cauvin au maire de Lyon, datée du datée du 9 juin 1921.

995.

Idem, lettres des sociétés datées respectivement des 3, 6 et 7 juin 1921.

996.

BOSSéNO Christian-Marc, « Le répertoire du grand écran », op. cit., page 186.

997.

AML : 0110 WP 012 : Chemise « Constitution d’une filmathèque », copies des lettres d’Edouard Herriot datées du 12 octobre 1921.

998.

Idem, lettres de la société Dunlop datées des 12 janvier et 23 mars 1923.

999.

AML : 0110 WP 012 : Chemise « Constitution d’une filmathèque », lettres des Gouvernements généraux d’Indochine et d’Afrique occidentale, juillet 1923

1000.

Idem, lettre du Gouvernement général de Madagascar, août 1923.

1001.

Idem, lettre du ministère de l’agriculture, juillet 1923.

1002.

AML : 0206 WP 002 : Rapport du directeur de l’ORCEL, Gustave Cauvin, au président de l’ORCEL, Joseph Brenier, daté du 1er juillet 1925.

1003.

AML : 0110 WP 012 : Chemise « Financement du cinéma scolaire », facture de la société Pathé Consortium Cinéma adressée à la municipalité, datée du 18 janvier 1922.

1004.

En croisant les données prises aux Archives municipales de Lyon : d’une part dans le carton 0110 WP 012 (Plaquette du cinéma éducateur datée du 8 juin 1922) et d’autre part dans le carton 0206 WP 002 (Rapport de Cauvin au Président de l’ORCEL, daté du 1er juillet 1925 ; Deux lettres de Gustave Cauvin au maire de Lyon datée l’une du 27 juillet 1927, et l’autre du 23 juillet 1928).

1005.

AMV : Séance du Conseil Municipal du 31 août 1927.

1006.

CAUVIN Gustave, L’Office Régional du Cinéma Educateur de Lyon, 1928.