II. Une circulation des films plus homogène, mais toujours inégale

Le renouvellement de l’exploitation lyonnaise et la multiplication des copies entraînent une décentralisation relative de la circulation des films ainsi qu’une plus grande rapidité. Cela étant, on constate toujours une hiérarchie des établissements et, partant, des quartiers. Le centre-ville monopolise les films en 1ère vision et certains quartiers les 2èmes et 3èmes visions, le reste de la ville devant se contenter des miettes. Comme dans les années 1920, cette circulation type vaut pour les films les plus attractifs. D’autres sortent des sentiers battus, dessinant toujours une programmation populaire des petites salles de cinéma, axée notamment sur le passage de films dont les grands établissements n’ont voulu.