2) Films fédérateurs et séries B

a) Le film français unifie en partie la ville

L’apparition du cinéma parlant remanie profondément les rapports de force existant entre les diverses productions nationales sur le territoire français. Les difficultés liées à la traduction des films étrangers (sous-titrage ? Doublage ? Versions multiples ? 1385 ) favorise de fait la production française, dont la croissance constitue l’un des faits marquants des années 1930. En dix ans, le nombre de films produits en France double pratiquement, passant de 59 en moyenne dans les années 1924-1929 à 120 dans les années 1930-1938. Alors que la proportion de la production nationale dans les films sortis en France dépassaient péniblement les 10 %, elle atteint quasiment les 30 % dans les années 1930 1386 . En dépit de son essor, la production française reste minoritaire : les films américains constituent encore près de la moitié des films sortis sur les écrans français. Fabrice Montebello se demande toutefois si la pénétration des films français n’est pas plus importante que ne le laisse apparaître le nombre de films qui sortent sur les écrans 1387 . De fait, la part de la production française est prépondérante dans les films qui sortent en exclusivité sur l’écran des principales salles de 1ère vision lyonnaises : en 1936, sur 211 films sortis en exclusivité à Lyon 1388 , on compte 116 films français (55 %). En outre, les films français sortis en 1ère vision restent plus souvent à l’affiche que les films étrangers : le taux d’occupation des films français dans les salles de 1ère vision dépasse de fait les 60 %.

Par ailleurs, la production française – c’était déjà le cas dans les années 1920 – sort dans sa quasi-intégralité en province (production 1936 : 132 films sur 144, soit 91 %) en général avec les honneurs de l’exclusivité, ce qui n’est pas le cas de la production américaine (en moyenne 224 films sortis chaque année en France, et seulement 97 en 1936 à l’affiche des salles de 1ère vision lyonnaises). Il existe en fait une production américaine, que l’on peut regrouper sous l’appellation de séries B, difficile à quantifier car ne bénéficiant pas des faveurs de l’exclusivité, phénomène du reste déjà observé au temps du cinéma muet. Ces films sortent à Lyon sur les écrans des petites salles du centre-ville, des grands établissements de la Guillotière ou des petites salles de quartier.

La production française, quel que soit le biais par lequel on analyse la programmation des salles de cinéma, tient le haut du pavé. Dans la programmation des salles de cinéma dans leur ensemble pour commencer. Sur les cinquante-deux salles de cinéma commerciales lyonnaises passant des films de fiction, j’ai pu étudier dans le détail la programmation de quarante-six d’entre elles (soit 88 %) sur toute l’année 1937. La part globale des films français dans la programmation de ces salles est de 59 % (1539 films sur 2611), le même taux exactement que celui des sorties en exclusivité. Une écrasante majorité des établissements passent plus de films français que de films étrangers : trente-six des quarante-six salles étudiées, plus des trois quarts, ont une programmation majoritairement française contre dix seulement avec une proportion plus grande de films étrangers.

La prépondérance de la production française est encore plus flagrante dans la carrière des films. Le succès d’un film se mesure, faute de mieux, au nombre de reprises dont il bénéficie durant sa carrière :

Tableau 49. Carrière lyonnaise des films français et étrangers sortis en 1ère vision en 1936
Nombre de reprises Films français En % Films étrangers En % Ensemble En %
De 0 à 4 fois 21 18 % 41 43 % 62 29 %
De 5 à 9 fois 34 29 % 30 32 % 64 30 %
De 10 à 14 fois 33 29 % 21 22 % 54 26 %
15 fois et plus 28 24 % 3 3 % 31 15 %
Total 116 100% 95 100 % 211 100%

Un film est en moyenne repris par huit salles de cinéma, mais la production française et la production étrangère ne connaissent pas le même engouement. Les films français sont en moyenne repris par dix établissements (21 % des salles étudiées) tandis que les films étrangers ne le sont que par six établissements (13 % des salles étudiées). Près de la moitié de la production étrangère (43 %) a une carrière très courte, étant reprise par moins de cinq salles de cinéma, alors que cette proportion n’atteint même pas les 20 % pour les films français. La prépondérance de la production française est particulièrement sensible dans les films à succès : trente et un films sont repris par un minimum de quinze salles de cinéma (le tiers des salles étudiées) et parmi eux, 28 (soit 90 %) sont français.

Quatorze de ces films sont passés au minimum dans vingt salles de l’agglomération lyonnaise, soit 40 % de celles dont je connais le programme. En ce qui concerne le spectacle cinématographique, c’est à partir des années 1930 et les modifications de la circulation des films (augmentation du nombre de copies, circulation plus rapide et publicité plus intense) que l’on peut réellement commencer à parler de culture de masse pour caractériser la diffusion des films, en tout cas pour les plus grands succès.

Ces succès, quels sont-ils ? « L’analyse socio-culturelle des films de l’époque réserve [...] des surprises au cinéphile. Non seulement la liste des plus gros succès ne lui est guère familière [...] mais il peut rester perplexe devant le classement des stars les plus populaires 1389  ». Ces constatations de Francis Bordat sur la carrière des films aux Etats-Unis fonctionnent aussi pour l’agglomération lyonnaise. Là où l’on attendrait Jean Gabin, on trouve Tino Rossi (cf. tableau 50). Le plus grand succès de l’année 1936 à Lyon est en effet Marinella, tout entier construit autour de la figure de Tino Rossi.

Tableau 50 : Carrière lyonnaise des trente et un films les plus repris de l’année 1936, entre leur date de sortie et décembre 1937.
Film Nombre de reprises après la sortie du film en 1 ère vision Nombre total de salles où le film est passé
Marinella 43 26
Veille d’armes 36 33
Un de la légion 26 24
Les petites alliées 26 24
Au son des guitares 26 21
La porte du large 25 25
Mayerling 24 23
Les Temps modernes 24 23
Arènes joyeuses 22 20
La rosière des halles 21 21
Marius et Fanny 21 21
Les bateliers de la Volga 21 21
César 20 20
L’équipage 20 20
Debout là-dedans 19 19
Les révoltés du Bounty 18 19
Bach détective 17 18
Kœnigsmark 17 18
Anne-marie 17 18
Un soir de bombe 17 18
Les loups entre eux 17 18
Les deux gamines 17 18
Michel Strogoff 17 17
Paris-Camargue 16 17
Le chemineau 16 17
Les nlles aventures de Tarzan 16 17
Moïse et Salomon parfumeurs 16 17
L’appel du silence 16 17
Quelle drôle de gosse 16 17
La kermesse héroïque 15 16
Une gueule en or 15 16

Marinella ne compte pas moins de quarante-trois reprises en un an et demi. C’est un véritable succès populaire, ce qui est mesurable dans le fait que nombre de petites salles de quartier ont repris Marinella à deux sinon trois reprises. Le film, il faut le préciser, a circulé rapidement. Si quatre semaines séparent la 1ère vision de la 2ème, Marinella circule semaine après semaine à partir de la 2ème vision durant neuf semaines, du 29 avril au 4 juillet, dans les salles lyonnaises. En neuf semaines, treize cinémas lyonnais – le quart des établissements de la ville – programment Marinella. Tino Rossi est d’emblée une valeur sûre, dont le public ne semble pas se lasser, puisque son deuxième film, Au son des guitares, reste trois semaines en exclusivité à l’affiche du Pathé-palace et fait partie lui aussi des plus grands succès de l’année 1936. Tino Rossi bénéficie certainement de l’essor considérable de la radio.

Toutefois, le film le plus fédérateur est sans conteste Veille d’armes (M. L’Herbier, 1935) qui, en un peu plus d’un an et demi, a été programmé par trente-trois salles de cinéma lyonnaises et villeurbannaises, soit 60 % des établissements dont je connais le programme. Le film de Marcel L’Herbier est une reprise d’un des grands succès du temps du muet : les thèmes fédérateurs n’évoluent guère. A l’instar de Veille d’armes, trois films parmi les trente et un qui ont le mieux marché en 1936 – Koenigsmark, Michel Strogoff et Les bateliers de la Volga – sont des remakes de films sortis dans les années 1920 et qui, déjà, avaient rencontré un franc succès. On trouve également parmi les oeuvres les plus reprises des films historiques et de grandes épopées (Mayerling, L’équipage), mais aussi des comédies dramatiques (Les petites Alliées, La porte du large). Les genres porteurs sont donc variés. Comme le souligne Raymond Chirat, il est possible que « les spectateurs de cette époque allait voir une vedette plutôt qu’un film 1390  ». Sur ce point, Fernandel est sans conteste celui qui attire le plus les foules, pour des films inégaux, mais qui toujours font carrière. Les films de Fernandel sortis à la fin de l’année 1935 connaissent ainsi une carrière importante en 1936 : Ferdinand le noceur (R. Sti, 1935) est cette année là à l’affiche de dix-sept salles de cinéma et Jim La houlette (A. Berthomieu, 1935) de vingt et une salles. En 1937, Josette (Christian-Jacques, 1936) sera projeté dans vingt-quatre salles de cinéma de la ville.

Il est un point qu’il faut préciser sur le succès des films au milieu des années 1930. Les grands films estampillés « Front Populaire », et donc, indirectement, « populaires » n’ont pas été des succès populaires. Je ne parle même pas de La vie est à nous (J. Renoir, 1936), interdit par la censure et donc invisible aux yeux du public, en tout cas à tous ceux qui ne militent pas au sein du Parti communiste. Mais Le Crime de M. Lange (J. Renoir, 1935), malgré l’attention portée au monde ouvrier, n’est repris en tout et pour tout que par deux salles de cinéma lyonnaise. La Belle Equipe (J. Duvivier, 1936), qui bénéficie pourtant de grands noms au générique, n’est quand à lui repris que par huit salles de l’agglomération lyonnaise, ce qui est faible pour un film français. Il existe donc bel et bien un cinéma du Front populaire, mais pas vraiment un public pour ce cinéma…

En revanche, l’antisémitisme latent de la série des films Lévy et Cie, dont les deux derniers opus (Moïse et Salomon parfumeurs ; Les Mariages de mademoiselle Lévy ) sortent en 1936-1937, connaît un engouement certain. Pour Dominique Dessertine et Bernard Maradan, le fait de trouver le film Les galeries Lévy et Cie (A. Hugon, 1930) au programme du cinéma paroissial Saint-Denis relève d’un choix « qui semble ambigu face à l’antisémitisme 1391  ». Mais, malheureusement, la diffusion des films Lévy et Cie dépasse largement l’aspect strictement religieux. Moïse et Salomon parfumeurs (A. Hugon, 1935) est un véritable succès populaire (dix-sept salles de cinéma lyonnaises – près du tiers des établissements dont je connais le programme – l’ont passé) et Les Mariages de mademoiselle Lévy (A. Hugon, 1936)suit le même chemin (programmé dans douze salles de cinéma lors de sa première année d’exploitation). Le cinéma n’est bien souvent que le reflet de son époque. Même un film comme La Grande Illusion n’est pas exempt de phrases douteuses sur la population juive 1392 . Cette dernière est volontiers stigmatisée ou, à tout le moins, clairement identifiée et mise à part du reste de la population, identification qui semble évidente pour le public de l’époque et contribue aussi à expliquer la torpeur de la population française face aux lois antisémites du régime de Vichy.

Quoiqu’il en soit, une partie de la production cinématographique, essentiellement française, contribue à une certaine uniformisation culturelle de la société urbaine. Si l’on prend l’exemple des trente et un films de 1936 qui ont été le plus repris, on s’aperçoit qu’ils fédèrent de manière assez impressionnante l’essentiel des quartiers lyonnais et villeurbannais :

Tableau 51. Circulation des trente et un films à succès de 1936 dans les différents quartiers de Lyon et de Villeurbanne
Quartier Salle(s) Nombre de films à succès programmés Proportion
Croix-Rousse Chanteclair
Dulaar
31 100 %
Guillotière Alhambra
Gloria
Elysée
31 100 %
Terreaux Odéon
Splendor
Terreaux
31 100 %
Brotteaux Athénée
Lumina
30 97 %
Villeurbanne ouest Casino
Fantasio
Family
30 97 %
Villeurbanne est Imperial
Iris
29 94 %
Part-Dieu Cigale
Femina
29 94 %
Route de Vienne Splendid
Kursaal
27 87 %
Berthelot Comœdia
Variétés
25 80 %
Sainte-Anne Paul-Bert
Venise
24 77 %
Monplaisir Cristal-Palace 24 77 %
Ainay Empire 24 77 %
Montchat Montchat-Palace 22 70 %

Le centre-ville, où tous ces films sans exception sont programmés de deux à sept fois, n’a pas été pris en compte. Manque également le quartier de Vaise car, en l’absence de la programmation de l’une des deux salles (celle du Darnas), il était impossible de l’étudier. Mais il est notable que le cinéma Régina programme à lui seul les deux tiers (vingt et un sur trente et un) des films à succès. Dans tous les autres quartiers, on constate un minimum de 70 % de programmation de ces trente et un films. Les quartiers comptant deux salles de cinéma ont une perméabilité plus grande que les autres, mais il est significatif qu’à Monplaisir comme à Montchat, l’unique salle parvienne à programmer plus de 70 % des films à succès. Même chose dans le quartier d’Ainay, pourtant très proche des grandes salles d’exclusivité de Bellecour, où le cinéma Empire apparaît réellement comme une grande salle de quartier et programme une majeure partie des films à succès. Au final, une part significative (plus de 10 %) de la production cinématographique, avant tout française, agit comme un lien puissant sur la société urbaine. On peut parler dans ce cas, et dans ce cas seulement, d’une culture cinématographique de masse.

Un point intéressant sur la spécificité des quartiers : les films absents aux Brotteaux et à Villeurbanne. On ne peut faire abstraction des problèmes de calendrier ou d’obtention des copies mais il est assez révélateur que le seul film qui ne passe pas aux Brotteaux soit Un soir de bombe (M. Cammage, 1935) alors que celui-ci est un véritable succès dans les quartiers lyonnais les plus populaires, étant repris par trois salles du quartier Gerland/Etats-Unis. Plus significatif encore est l’identité du film qui n’est pas programmé par les salles de l’ouest de Villeurbanne d’autant plus qu’il est également absent de l’affiche des cinémas de l’est de la commune. Il s’agit de L’Appel du silence (L. Poirier, 1936), film à portée religieuse dont n’a a priori pas voulu la communiste Villeurbanne.

Dans les quartiers qui comptent deux à trois salles, il est intéressant d’étudier précisément la perméabilité de chacune des salles aux films à succès. Dans le quartier de la Croix-Rousse, les deux salles de cinéma programment quasiment le même nombre de films à succès : seize films sont passés au cinéma de Jérôme Dulaar, quinze sur l’écran de l’imposant Chanteclair. La différence entre les deux établissements réside en fait dans le temps qu’ont mis les films pour y parvenir. Au cinéma Chanteclair, les films passent en moyenne huit semaines (moins de deux mois) après leur sortie en 1ère vision alors qu’au cinéma de Jérôme Dulaar, cette moyenne s’élève à vingt-huit semaines (plus de six mois). Cette différence s’explique par la position des deux salles. Au cinéma Chanteclair, douze des quinze films à succès qui y sont passés ont été obtenus en 2ème vision, alors que Jérôme Dulaar n’a obtenu au mieux que la 4ème vision et, en général, se positionne parmi les salles de l’agglomération lyonnaise entre la 5ème et la 10ème position.

Dans le quartier des Brotteaux, onze films à succès passent sur l’écran du Lumina et dix-neuf sur celui de l’Athénée. Contrairement à ce qui se passe à la Croix-Rousse, c’est la salle la plus riche qui passe le moins de films fédérateurs. Ceci s’explique par le fait que le Lumina est le refuge privilégié en 2ème vision des films sortis au Royal et au Tivoli, qui ne sont pas tous, loin de là, des succès réellement populaires. Les différences dans les temps de reprise sont aux Brotteaux bien moins marquées qu’à la Croix-Rousse. Si le Lumina ne programme presque systématiquement que des films en 2ème vision, l’Athénée obtient les films assez souvent en 3ème vision et en tout cas bien plus rapidement que le cinéma de Jérôme Dulaar à la Croix-Rousse. Le public des Brotteaux reste un public privilégié.

Sur le reste de la rive gauche – Part-Dieu, Guillotière et Berthelot – un établissement domine largement son ou ses concurrents. C’est le cas du cinéma de la Cigale (vingt des trente et un films contre neuf au cinéma Rexy), du cinéma Comœdia (également vingt des trente et un films contre cinq seulement au cinéma des Variétés) et du cinéma Alhambra (seize des trente et un films contre huit à l’Elysée et sept au Gloria). La hiérarchie des établissements est, sur la rive gauche du Rhône, toujours fermement marquée.

Dans le quartier des Terreaux, deux salles (Odéon et Splendor) ont programmé un nombre équivalent de films à succès (respectivement treize et quatorze) tandis que le cinéma des Terreaux y semble imperméable (quatre films seulement). Ce cinéma, le plus grand du quartier, est en effet plus ou moins spécialisé dans la programmation de films artistiques ou d’horreur.

Enfin, la partie est de Villeurbanne constitue un cas à part. Si à l’ouest de la commune, le cinéma Casino surclasse très logiquement ses concurrents, c’est le petit cinéma Iris qui, à l’est, se taille la part du lion. Ce dernier, qui compte moins de 500 places, a programmé dix-huit des films à succès contre onze seulement passés à l’Impérial, qui compte lui près de 800 places. Les deux salles, pourtant, ont une recette équivalente et obtiennent les films avec autant de retard. En fait, les films fédérateurs ne sont pas forcément ceux qui attirent le plus les spectateurs du quartier : le cinéma Impérial trouve son compte dans la programmation de films de série B.

Il ne faut en effet pas perdre de vue que certains quartiers échappent totalement aux films fédérateurs. Derrière les voûtes de la gare de Perrache, la salle Palace-Perrache, seule du quartier, ne programme que six des trente et un films à succès. A Gerland, qui ne compte jusqu’à la fin de l’année 1937 qu’une seule salle, on retrouve seulement deux de ces trente et un films. Cela est marginal, mais prouve sans aucun doute qu’il existe un public dans la ville imperméable aux grandes productions cinématographiques.

Notes
1385.

Voir à ce sujet l’ouvrage de BARNIER Martin, En route vers le parlant. Histoire d’une évolution technologique, économique et esthétique du cinéma (1926-1934), Liège, Editions du CEFAL, 2002, 255 pages.

1386.

Montebello Fabrice, Histoire du cinéma en France, op. cit., page 22

1387.

Montebello Fabrice, Histoire du cinéma en France, op. cit., page 22

1388.

Dans les cinémas Scala, Tivoli, Royal, Majestic, Grolée, Coucou et Eldorado. Ne sont donc pas pris en compte les quelques films qui sortent en 1ère vision dans les salles plus modestes ni les films en version originale qui sortent dans les studios.

1389.

BORDAT Francis, « De la crise à la guerre : le spectacle cinématographique à l’âge d’or des studios », op. cit., page 65.

1390.

CHIRAT Raymond, « Le cinéma du Français moyen », in Les Français et leur cinéma 1930-1939, Créteil, Maison de la culture de Créteil, 1973, page 17.

1391.

DESSERTINE Dominique et MARADAN Bernard, L’âge d’or des patronages, op. cit., page 176.

1392.

Relevées par Chirat Raymond, Le cinéma français des années 30, op. cit. Voir aussi FERRO Marc, Cinéma et Histoire, Paris, Folio Histoire, 1993, pages 184-190.