Chapitre 1 : Le recueil de sermons de Guillaume de Sauqueville

I - Guillaume de Sauqueville

A. Quelques éléments biographiques

Guillaume de Sauqueville a laissé peu de traces dans l’histoire : il n’a pas assumé de charge particulière dans l’ordre dominicain, ce ne fut pas non plus un universitaire connu et on ne connaît de lui qu’une collection de sermons. Il est aujourd’hui difficile de dessiner son portrait. On connaît si peu d’éléments historiquement avérés concernant sa vie qu’il est nécessaire d’examiner avec circonspection les biographies qui ont déjà été écrites, notamment au XIXè siècle. Comme pour beaucoup d’auteurs médiévaux, on se retrouve aujourd’hui devant de nombreuses zones d’ombre.

Ce que l’on sait aujourd’hui de Guillaume de Sauqueville est directement issu des renseignements donnés dans les Scriptores ordinis Fratrum Praedicatorum, ouvrage publié entre 1719 et 1721 par le dominicain Jacques Echard (1644-1724), poursuivant le travail entamé par un autre dominicain, le P. Jacques Quétif 13 (1618-1698). Ce monument d’érudition rassemble les notices biographiques des auteurs appartenant à l’ordre dominicain. Depuis le XVIIIè siècle, rien de nouveau n’a été découvert sur la vie de Guillaume, mais beaucoup de flou a finalement obscurci le portrait donné par les deux pères dominicains. Que nous apprend cette toute première notice biographique, et quelles sources historiques ont pu la nourrir ? On lit tout d’abord que le nom de Guillaume de Sauqueville est sujet à plusieurs orthographes, ce dont témoignent en effet les manuscrits : Guillelmus de Sequavilla, Saccovilla ou Sauquevilla 14 . Le lieu de naissance de Guillaume serait le diocèse de Rouen, selon Echard. Ces renseignements sont plausibles : il existe aujourd’hui en France une seule commune répondant au nom de Sauqueville, en Seine-Maritime (Haute-Normandie), dans l’arrondissement de Dieppe, canton d’Offranville, effectivement au diocèse de Rouen. On ne sait si Guillaume est originaire de Sauqueville même, mais son origine normande ne fait pas de doute. Son usage de la langue confirme parfaitement ce fait : les passages en français que l’on rencontre dans les sermons sont fortement teintés de dialecte normand 15 . Sauqueville est actuellement un petit village de presque 400 habitants. Son existence est attestée au Moyen Âge : on sait par exemple qu’il y avait des chevaliers de Sauqueville aux XIVè et XVè siècles 16 . Il y avait aussi une collégiale, dont l’origine pourrait remonter au XIIè siècle, et quelques chanoines 17 . Le registre des visites de l’archevêque de Rouen Eudes Rigaud 18 donne quelques détails sur cette collégiale, qui permettent de se faire une idée du lieu. En effet, entre 1248 et 1269, les visites pastorales conduisent l’archevêque à parcourir son diocèse, et à venir à plusieurs reprises à Sauqueville, où il note un inquiétant laisser-aller dans la vie religieuse locale. Ainsi en septembre 1252, il note : habent parum legendas et libros. La collégiale compte à ce moment-là six chanoines ; il n’y en a plus que quatre en 1261 : unus [canonicus] ex eis erat surdus, ita quod non poterat surgere ad matutinas, et in aliis horis parum faciebat. On trouve également dans le Registrum le nom de Sauqueville comme patronyme d’un bourgeois de Dieppe, prénommé lui aussi Guillaume 19 . Aucune date de naissance n’a été donnée pour Guillaume de Sauqueville, et nous ne disposons d’aucun indice à ce sujet. Echard présente ensuite Guillaume comme un cenobii Rotomagensis alumnus. Si l’on suppose que Guillaume a suivi le parcours scolaire classique permettant aux élèves aptes à suivre des études de continuer leur cursus, dans la mesure où leurs moyens le leur permettaient, il a très probablement commencé son apprentissage à Rouen, le centre urbain le plus proche de chez lui. Rien ne permet de savoir s’il était déjà entré chez les Dominicains à ce moment-là. Les ordres mendiants sont présents à Rouen dès le premier quart du XIIIè siècle ; les Dominicains sont les premiers à s’installer, vers 1226, puis les Franciscains en 1232, les frères Sachets en 1259 et les Carmes en 1269 20 . Les Dominicains arrivent sous l’archiépiscopat de Thibaud d’Amiens, au moment de la mort de leur fondateur Dominique de Guzman. Ils sont d’abord hébergés aux abords de la ville, au faubourg Saint-Sever, sur l’emplacement de l’ancien manoir Saint-Mathieu. Puis en 1247 ils passent sur la rive droite et s’installent au centre de Rouen dans la paroisse Saint-Sauveur, grâce à un don de Louis IX. C’est Eudes Rigaud qui consacre leur église en 1261. Ils sont l’objet d’un grand engouement dans la ville, en particulier de la part de la bourgeoisie, généreuse en donations et désireuse de se faire inhumer dans leur église, ce qui a considérablement nui aux bonnes relations entre frères mendiants et clergé local. Au moment des troubles urbains en 1281, en réaction à la mauvaise gestion de la ville par les grandes familles rouennaises, les couvents mendiants recueillirent les insurgés, signe de la place qu’occupaient désormais Franciscains et Dominicains à Rouen. Guillaume confirme lui-même son appartenance à l’ordre dominicain à plusieurs reprises, par exemple dans le sermon 49 21 (f. 117va) : uulgo Jacobite uocamur ab illo patriarcha Jacob. On peut aussi lire dans le sermon 63 22 (f. 138va) : pater noster beatus Dominicus. Les études dans l’ordre dominicain sont bien organisées 23 . Chaque couvent a la possibilité d’envoyer trois étudiants poursuivre leur scolarité au studium generale de Paris 24 , choisis par le chapitre provincial. Le prieur peut lui aussi envoyer deux étudiants supplémentaires. Peut-être Guillaume fit-il partie des jeunes Normands qui bénéficièrent de cette occasion : s’il était déjà entré dans l’ordre, c’est peut-être ce qui s’est passé, et, une fois à Paris, Guillaume de Sauqueville se serait alors engagé dans le cursus d’études propre à son ordre.

Echard considère que Guillaume est finalement maître en théologie au terme de ses études. Deux hypothèses chronologiques apparaissent alors, appuyées sur des arguments codicologiques différents et aujourd’hui difficilement vérifiables. C’est Bernard Gui, le grand chroniqueur dominicain, inquisiteur, évêque de Lodève (1324-1331), mort en 1331, qui fournit le document de référence concernant la succession des maîtres en théologie dominicains à Paris depuis le premier d’entre eux, Roland de Crémone, en 1229. Cette liste des maîtres se trouve dans le De quatuor in quibus Deus Predicatorum ordinem insignivit : elle a été commencée par Etienne de Salagnac puis poursuivie par Bernard Gui 25 jusqu’en 1311, date à laquelle il interrompit son travail. Mais, dans quelques manuscrits, d’autres auteurs restés anonymes ont continué la rédaction au-delà de 1311. C’est une liste de noms, la plupart du temps dépourvue de la moindre indication de date. Guillaume de Sauqueville figure au 77e rang de cette liste : frater Guillelmus de Sequavilla, Normannus. Il se trouve entre Hugues de Marciac et Gaillard du Pouget. Cette partie de la liste est une continuation anonyme présente dans quatre manuscrits concordants 26 . Echard 27 parle en outre d’un manuscrit aujourd’hui disparu de la bibliothèque de Langres offrant les mêmes données chronologiques. Cette liste pose des problèmes d’interprétation importants. On constate en effet que si l’intention d’Etienne de Salagnac était bien de réunir les noms de tous les maîtres en théologie dominicains, il semble bien que, le temps passant, son travail se soit transformé en une liste des lecteurs Sententiaires envoyés à Paris pour obtenir ensuite la licence. C’est ce que l’on observe à partir de Remi Florent, au 50e rang de la liste : pour la première fois dans la liste, il est précisé qu’il obtint la licence en 1302 28 . Tous ses successeurs sont par la suite considérés en fonction de l’année d’obtention de la licence ; il n’est plus fait mention de la maîtrise. On sait par ailleurs que Hugues de Marciac a obtenu la maîtrise le 19 janvier 1324, et Dominique Grima, qui figure au 79e rang, le 19 juillet 1322, ce qui est un autre signe que la continuité chronologique n’est pas fondée sur l’année d’obtention de la maîtrise. Selon cette première hypothèse, Guillaume de Sauqueville aurait obtenu sa licence en théologie, et non la maîtrise, aux environs de 1322.

La deuxième hypothèse est donnée par Echard à partir d’un manuscrit de la bibliothèque de Caracassonne, actuellement disparu 29 . Il signale que Guillaume de Sauqueville a été envoyé à Paris pour lire les Sentences et qu’il se place chronologiquement entre Mathieu des Ursins et Raymond Béquin. Il aurait été substitué à Michael de Furno, et aurait donc lu les Sentences à Paris en 1316. Ce manuscrit est appelé Catalogus Bernardi Guidonis, sans que l’on ne sache rien de plus sur son contenu, mais Echard parle explicitement de lecture des Sentences, et ne fait pas allusion à une charge de maître en théologie. Le cartulaire de l’université de Paris 30 , même s’il ne mentionne jamais le nom de Guillaume de Sauqueville, confirme indirectement cette version : Michael de Furno a bien été nommé deux fois lecteur sententiaire, une première fois au chapitre de Bologne en 1315, une seconde au chapitre de Lyon en 1318. Or l’exercice de lecteur des Sentences se faisait sur une année, voire deux consécutives au maximum. Il ne peut s’agir de deux années d’études séparées. On comprend donc qu’il n’a pas été lecteur en 1316, l’hypothèse d’un remplacement imprévu par Guillaume de Sauqueville est donc tout-à-fait acceptable.

Les deux hypothèses sont-elles réellement inconciliables 31  ? A la lecture de la notice d’Echard et à la lumière des différents manuscrits cités, on peut supposer que Guillaume de Sauqueville a été lecteur Sententiaire à Paris en 1316 et qu’il a ensuite obtenu sa licence en théologie vers 1322. Il faut compter en effet six ans entre la première année de lecture des Sentences et l’éventuelle obtention de la licence 32 . Rien ne dit qu’il ait poussé plus loin ses études jusqu’à la maîtrise. Dans ses sermons, il ne se présente jamais en tant que maître ; une brève mention dans le sermon 16 33 (f. 39vb) laisserait même penser qu’il travaille avec un maître et assure parfois la collation de l’après-midi. Il dit en effet : hoc ideo dixi quia magister hodie mane tamquam priuilegium dicens quem decebat habere palefridum… Poursuivant la métaphore avec le sujet choisi dans le prothème de ce sermon, il se désigne comme le famulus pedissecus du maître, dont il définit ainsi le travail : deducere eumdem palefridum [siue] thema ab eo iam deductum. Il est encore plus clair dans le sermon 102 (f. 223ra-rb) :

‘Primas nuptias celebrauit magister hodie mane, predicans primo de nuptiis que nuptie prime non caruerunt sollempni benedictione, multa bona dixit et sollempniter. […] Set ego nunc in uespere habeo secundas nuptias celebrare, secundo de nuptiis predicare.’

Guillaume de Sauqueville a-t-il jamais été maître en théologie ? Aucun élément ne permet d’avancer une hypothèse. En revanche, il a composé sa collection de sermons à une époque où il n’avait pas encore atteint la maîtrise. La biographie que l’on peut écrire de Guillaume de Sauqueville ne peut être plus précise, tant les éléments historiques font défaut. Nous n’avons aucune idée de sa carrière à Paris ni de la date de sa mort 34 . C’est un portrait semblable à celui de ses contemporains les moins connus 35 .

Notes
13.

J. Quétif, J. Echard, Scriptores ordinis Praedicatorum recensiti... inchoavit R. P. F. Jacobus Quétif... absolvit R. P. F. Jacobus Echard..., Paris, 1719-1721, tome I, p. 567.

14.

Le manuscrit Paris BnF lat. 16495 indique au f. 5ra : Incipiunt sermones fratris Guillelmi de Saccouilla, le manuscrit de Bruges reprend cette appellation. Le manuscrit Toulouse 338 donne l’orthographe Sauquevilla en divers endroits. En revanche les manuscrits d’Uppsala et de Rome ne citent pas le nom de l’auteur. Le nom de Sequavilla se trouve non pas dans les manuscrits des sermons, mais dans la liste des maîtres en théologie dressée par Bernard Gui, que nous verrons plus loin.

15.

Voir chapitre 2 p. 102

16.

Charles de Robillard de Beaurepaire, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, éd. J. Laporte, Paris : Bibliothèque nationale-CTHS, 1982-1984, t. 2, p. 947. Le nom de Sauqueville est attesté par des sources archivistiques depuis le XIIè siècle.

17.

C’est C. de Beaurepaire qui donne cette précision. Elle n’est pourtant pas reprise par Ulysse Chevalier, Répertoire des sources historiques du Moyen Âge, tome 2 : topo-bibliographie, Paris, 1894-1903.

18.

Registrum visitationum archiepiscopi Rotomagensis. Journal des visites pastorales d’Eude Rigaud, archevêque de Rouen (1248-1269), ed. Th. Bonin, Rouen, 1852. Il y est fait état de cinq visites à Sauqueville entre 1251 et 1261, et jamais l’archevêque n’eut l’occasion de noter une amélioration de la situation ! Les extraits cités se trouvent p. 145 et 409.

19.

Registrum…, p. 507 : Eudes Rigaud, alors à Aliermont en février 1264, fait état d’un différend entre Guillaume de Sauqueville, bourgeois de Dieppe, et un meunier prénommé Thomas.

20.

Histoire de Rouen, dir. M. Mollat, Toulouse : Privat, 1979. Guide des archives départementales de Seine-Maritime, t. 1, p. 403, série 36H, rubrique Jacobins de Rouen. Richard W. Emery, The Friars in medieval France : a catalogue of French mendicant convents 1200-1550, New York-London : Columbia University Press, 1962, p. 112.

21.

f. 117va-120va : benedixi ei et erit benedictus, Gen. XXVII (33). In Deut. (28, 6) scribitur et uidetur uerbum indifferenter… (sermon pour la fête de saint Benoît).

22.

f. 137vb-141rb : qui custos est Domini sui glorificabitur, Prou. 21 (27, 18). Qui habet modicum beneficium… (pour la fête de saint Dominique).

23.

Michèle M. Mulchahey, « First the bow is bent in a study… » Dominican education before 1350, Toronto : Pontifical institute of mediaeval studies, 1998.

24.

William A. Hinnebusch, Brève histoire de l’ordre dominicain, Paris : Cerf, 1990.

25.

L’édition la plus récente de ce texte est : Stephanus de Salaniaco et Bernardus Guidonis, De quatuor in quibus Deus Predicatorum ordinem insignivit, ed. Th. Kaeppeli, Rome : Institutum historicum fratrum Predicatorum, 1949 (Monumenta ordinis fratrum Predicatorum historica, 22). Etienne de Salagnac définit ainsi son projet (p. 124) : illorum tantum nomina annotavi qui ab anno Domini MCCXXX usque ad annum ejusdem Domini benedicti MCCLXXVII, quo hec scripsi, in theologia Parisius docuerunt et juxta morem dignitatem magistralem exercuerunt. Une première édition de ce document avait été faite par H. Denifle dans : Archiv für Literatur- und Kirchengeschichte des Mittelalters, hrsg. von P. H. Denifle O.P. und F. Ehrle S.J., zweiter Band, Berlin : Weidmann, 1886, p. 203sqq. Célestin Douais a lui aussi proposé une édition du catalogue de Bernard Gui d’après les manuscrits Toulouse 489 et 490 notamment, mais elle semble peu rigoureuse. Voir C. Douais, Essai sur l’organisation des études dans l’ordre des frères Prêcheurs, Paris-Toulouse, 1884, p. 163-168.

26.

Il s’agit des manuscrits : Bologne, Bibl. univ., 1535 ; Toulouse, Bibl. mun., 489 ; Paris, Bibl. nat. de France, lat. 4348 ; Barcelone, Bibl. univ., 218.

27.

In cod. Lingon. numeratur 74 et dicitur de Sequavilla Normannus, subjiciturque F. Hugoni de Marchiaco Albiensi provinciae Tolosanae pro anno MCCCXXI assignato in cap. gen. Florent. (J. Quétif, J. Echard, Scriptores…, I, p. 567). Ce manuscrit perdu du De quatuor… est aussi signalé par T. Kaeppeli dans son édition, p. xx de l’introduction.

28.

B. Guidonis, De quatuor…, p. 131 : fr. Remigius Florentinus, licentiatus per Bonifacium papam VIII anno Domini MCCCII.

29.

In catalogo Bernardi Guidonis in cod. Carcasson. recensetur inter fr. Mattheum de Ursinis Romanum postea cardinalem, qui pro MCCCXV in cap. gen. Bonon. Et Raimundum Becquini qui pro MCCCXVII in Pampilon. Ad legendas Parisius Sententias assignati fuerunt, et dicitur de Sequavilla : unde anno MCCCXVI Sententias eum legere incepisse verisimilimum f. Micheli de Furno Insulensi substitutum, qui pro eo destinatus quidem fuerat, sed ad annum MCCCXVIII fuit postea prorogatus (J. Quétif, J. Echard, Scriptores…, I, p. 567). Le manuscrit est introuvable, mais il est existe une copie éditée au XVIIè siècle par Thomas Souèges, dans Année dominicaine, ou Vies des saints, bienheureux…, Amiens, 1693, août, première partie, p. vi-xiv.

30.

Chartularium universitatis Parisiensis, ed. H. Denifle et H. Chatelain, Paris, 1894, t. II, p. 173-174, n° 717 ; p. 203-204, n° 744 ; p. 218, n° 761. Les décisions des chapitres généraux de l’ordre dominicain sont reportées dans l’édition du cartulaire pour les domaines qui concernent l’Université de Paris : on connaît donc les noms des dominicains nommés pour lire l’année suivante les Sentences à Paris.

31.

A. de Guimarães esquisse rapidement cette solution dans : « Hervé Noël († 1323). Etude biographique », dans Archivum fratrum Predicatorum, 8, 1938, p. 67.

32.

A la faculté de théologie, l’étudiant lit la Bible pendant deux ans, puis les Sentences pendant deux ans aussi. Puis, à partir des années 1250, sont prévues quatre années de préparation aux actes du maître (disputes, sermons). Enfin arrive la licence, qui n’est pas conférée tous les ans. Voir P. Glorieux, Répertoire des maîtres en théologie de Paris au XIIIè siècle, Paris : Vrin, 1933, p. 21-23 de l’introduction.

33.

F. 39vb-42vb : ambulate in dilectione (Eph. 5, 2). Quamuis non deceat domicellum habere… (troisième dimanche du Carême).

34.

Les études les plus récentes sur l’université de Paris, très largement orientées vers la prosopographie, n’ont pas encore permis de détecter la présence de Guillaume. Ainsi les rotuli parisienses restent muets. Voir William J. Courtenay, Rotuli parisienses : supplications to the pope from the University of Paris. Vol. 1, 1316-1342, Leiden : Brill, 2002 (Education and society in the Middle Ages and Renaissance, 14).

35.

Hugues de Marciac et Gaillard du Pouget ont été cités comme titulaires de la licence de théologie avant et après Guillaume de Sauqueville : ils n’ont laissé aucune œuvre écrite ni trace historiographique. Ainsi le répertoire des auteurs dominicains de Th. Kaeppeli ne mentionne pas leurs noms.