b. Sur les traces de Raimond Lulle

Le plus connu des opposants à l’averroïsme au début du XIVè siècle (après 1306) est Raimond Lulle. Et le style virulent adopté par Guillaume de Sauqueville envers Averroès et ses partisans n’est pas sans rappeler celui du Majorquin, présent à Paris entre 1309 et 1311. La comparaison entre les deux hommes ne s’arrête pas au style : ils partagent une conception semblable de l’action du prédicateur. Né à Majorque en 1232, Raimond Lulle 335 abandonne vers 1263 sa vie laïque et mondaine pour se convertir et se lancer dans l’action en faveur de la foi chrétienne. Son objectif sera alors, jusqu’à la fin de sa vie en 1315, la conversion des Infidèles, selon trois méthodes : la conversion à la foi chrétienne ; la rédaction d’un livre, qu’il intitule son Ars, capable de combattre les erreurs de l’Islam par des procédés rationnels ; enfin la création d’école où seraient enseignées les langues pratiquées par les musulmans. Malgré les difficultés qu’il rencontra à convaincre rois, papes et intellectuels, il persista jusqu’à la fin dans sa vie dans son projet. En 1309 il arrive à Paris et va y rester deux ans. Ce séjour fut très important car il conduisit à un changement dans l’action de Raimond Lulle, qui désormais va aussi combattre l’averroïsme. Ce sera son dernier voyage à Paris.

Lulle est venu à Paris faire approuver son Ars brevis par l’université. Il obtient bel et bien cette approbation par une assemblée 336 de quarante maîtres et bacheliers ès arts le 10 février 1310. Mais il découvre à cette occasion de nouveaux adversaires, les averroïstes, car l’influence d’Averroès est toujours sensible à l’université de Paris, malgré l’interdiction de 1277 : il entend parler d’éternité du monde, d’unité de l’intellect. Profondément heurté dans ses convictions de chrétien, refusant de soumettre la théologie à la philosophie – ce que les averroïstes tentent de faire, croit-il – il commence alors un combat de longue haleine, qui le hantera presque jusqu’à la fin de sa vie, puisqu’encore en 1312, dans le Liber de sermonibus factis de decem preceptis 337 , qu’il écrit à Majorque, il continue à critiquer les averroïstes. C’est Lulle qui assure la fortune de ce nouveau terme, averroista, en publiant entre octobre et décembre 1310 la Disputatio Raimundi et Averroistae. Raimond Lulle a qualifié ses adversaires de divers noms faisant tous référence à l’erreur averroïste : Averroim haereticum imitantes et averroista christianus dans le Liber lamentationis, consequaces Averrois dans les Sermones contra errores Averrois. La doctrine d’Averroès est pour lui une hérésie, et il se sent obligé de lancer contre elle une action missionnaire, comme ce qu’il a déjà fait envers les musulmans. Ce sera cette fois une mission à l’intérieur même du royaume 338 . Et il s’y emploie en rédigeant, entre octobre 1310 et juin 1311, une dizaine d’œuvres combattant l’averroïsme. Parmi ceux-ci, le Liber de syllogismis contradictoriis, rédigé à la suite du Liber contradictionis en février 1311, rassemble en 44 articles les idées qu’il prête à Averroès et contre lesquelles il apporte des arguments 339 . Raimond Lulle choisit donc l’action pour combattre les averroïstes de l’université. Il a donc logiquement cherché le soutien du roi de France : plusieurs de ses ouvrages sont dédiés au roi ou font appel à son aide pour combattre l’hérésie. C’est le cas des Sermones contra errores Averrois, composés en avril 1311, qui commencent 340 sur une invocation au roi Philippe le Bel. Lulle va même, dans le Liber de ente, rédigé en septembre 1311, jusqu’à s’adresser directement au pape et aux Pères du Concile de Vienne. R. Imbach 341 a souligné le durcissement des positions lulliennes en quelques années seulement, perceptible par exemple dans le vocabulaire employé pour désigner l’adversaire. On peut mettre en lien cette attitude intransigeante d’un homme déjà âgé avec le bouleversement que représente pour lui l’averroïsme, la « négation même de sa pensée », dit R. Imbach, mais aussi avec la présence avérée à l’université de Paris de maîtres favorables aux thèses averroïstes, et avec le début de l’enseignement de Jean de Jandun en 1310, vif renouveau de la pensée averroïste 342 .

En l’espace de quelques mois, Raimond Lulle multiplie les livres et les démarches pour se faire entendre. Il répète inlassablement les mêmes arguments anti-averroïstes. Ses dix Sermones contra errores Averrois n’ont rien en commun avec ceux d’un Guillaume de Sauqueville, par exemple : il s’agit en réalité plutôt de dix propositions averroïstes qu’il discute en alternant les arguments favorables et opposés, pour aboutir à une conclusion conforme à la foi chrétienne. Ce sont des raisonnements qu’il livre tout prêts, sous une forme brève, logique et mémorisable, et qu’il met à disposition de ses adversaires pour les convaincre, mais aussi, probablement, de ceux qui voudraient s’en servir pour l’aider dans son combat. D’où son invitation à composer d’autres sermones : alii sermones fieri possunt, qui puissent détruire les erreurs des averroïstes (ad destruendum predictos errores). Lulle place beaucoup d’espoir dans l’action qu’il lance dans le royaume, et la prédication est l’une des voies qu’il compte suivre pour combattre l’hérésie.

La piste du lullisme dans les sermons de Guillaume de Sauqueville a déjà été explorée par Vincent Serverat 343 , qui, en 1995, a proposé une lecture du sermon 11, l’objet de sa recherche étant de déterminer quelle avait pu être la vision portée par les contemporains sur Raimond Lulle. V. Serverat est parti d’emblée sur le postulat chronologique que les sermons de Guillaume de Sauqueville datent des années 1297-1305 344 , ce que nous allons tout de suite mettre de côté. Dans le sermon 11, Guillaume suit la métaphore de la chaussure. Dans une première partie consacrée à une étude morale (ad mores), il revient sur l’un de ses thèmes favoris, les bénéfices ecclésiastiques, qui, déplore-t-il, font l’objet de tant de convoitise de la part des puissances laïques que l’Eglise se retrouve complètement dépouillée. Dans une deuxième partie moins pragmatique (ad propositum), il établit une comparaison entre la foi, chaussure de l’intellect, et l’espérance, chaussure de l’affect. Ces deux vertus sont destinées à protéger et soutenir ces deux facultés de l’âme humaine, la charité jouant de surcroît le rôle de forme de la chaussure. Le second paragraphe de la deuxième partie va maintenant retenir notre attention (ostendo secundo quod sine caritate pedes anime nimis arctarentur). Guillaume de Sauqueville part de l’idée que c’est la foi qui maintient le pied ; il souligne cette idée sémantiquement puisqu’il emploie le verbe arctare, qui peut même prendre le sens plus négatif de « restreindre », « gêner », pour désigner cette fonction, signe de la vigueur de la foi et de son efficacité. C’est la sciencia qui est cause de souffrance : elle fait enfler l’intelligence, qui se trouve alors trop à l’étroit dans sa chaussure. Guillaume s’appuie sur le verset I Cor. 8, 1, qui lui fournit une preuve parfaite : sciencia inflat, caritas edificat. Plus précisément, Guillaume de Sauqueville accuse la sciencia philosophica : c’est elle qui éloigne de la foi car elle pousse au doute. On lit alors sous la plume du dominicain une première attaque dont le réalisme permet de penser qu’elle est dirigée contre au moins un de ses contemporains : una paupercula vetula minus dubitat in fide quandoque et melius credit quam unus magister in theologia. Guillaume de Sauqueville critique la pratique et la connaissance philosophiques, qui mettent en doute la foi. Et il est arrivé qu’un maître en théologie se rende coupable de telles convictions, ce qu’il souligne de manière assez brutale 345 . Guillaume précise alors deux groupes de personnes dont l’intelligence est excessivement enflée à cause de la sciencia philosophica. Les premiers (aliqui) ont complètement abandonné la foi.

‘Aliqui propter nimiam inflaturam, propter nimiam scienciam, totaliter calceum deposuerunt, apostatauerunt et turpiter errauerunt, et tamen, quod nimis est absurdum, dicta talium frequentius allegantur in scola theologie quam dicta sanctorum.’

Guillaume emploie à leur sujet des termes très forts, selon la terminologie universitaire utilisée dans les cas de controverse : ils ont par le passé renié la foi (apostataverunt) et se sont lourdement trompés (turpiter erraverunt). Cependant, il remarque que ces personnes jouissent encore à son époque d’un certain renom à l’université, et sa formulation nous rappelle la phrase du sermon 39 dirigée contre Averroès : in curia prepositi, in scola fidei, libentius leguntur et curiosius allegantur littere philosophorum gentilium. Guillaume de Sauqueville fait le même constat que Raimond Lulle : on rencontre encore à l’université de Paris des idées contraires à la foi. Les paroles de ceux qui les professent sont même plus répandues que les paroles des saints : on peut encore les allegare, les utiliser comme auctoritates. Dans les deux sermons il fustige les philosophes qui font l’objet d’un enseignement, et nomme ouvertement Averroès dans le sermon 39.

Le deuxième groupe critiqué par Guillaume de Sauqueville est cette fois composé de contemporains, l’usage du présent dans la description est en effet constant.

‘Alii habentes pedem inflatum destruunt calceum quia, presumentes aliqui de sciencia sua et de ingenio naturali, nituntur scientifice demonstrare ea que sunt materie fidei, quod non est fidem astruere set destruere, dicente Gregorio : « Diuina operatio si ratione comprehenditur, non est admirabilis ; nec fides habet meritum, cui humana ratio prebet experimentum. »’

Cette deuxième catégorie de personnes enflées par la sciencia philosophica s’attaque aux fondements de la foi pour les démontrer scientifice, avec leur science, leur raison, selon une démarche de philosophe. Ce faisant elles détruisent la foi, sans pour autant la renier, contrairement à ce que faisaient les philosophes cités plus haut. Ce sont donc bien des chrétiens, qui s’appliquent à démontrer les fondements de la foi de manière rationnelle. Selon Guillaume de Sauqueville, cette démarche est dangereuse et stérile. Qui peut-il viser ici ? Cette volonté de scinder foi et raison, d’autres ont eu l’occasion de la déplorer avant lui. Cette question nous ramène à l’histoire de l’université de Paris à partir du milieu du XIIIè siècle, et à l’introduction progressive des livres d’Aristote 346 . Depuis cette époque, sans contester la place de la philosophie, l’université se trouve en situation de tension entre la philosophie, pratiquée comme méthode de raisonnement à la faculté des arts, et la théologie, qui domine alors le champ intellectuel. Quelques tentatives de conciliation ont eu lieu au cours du siècle précédent, notamment celle de Thomas d’Aquin. Raimond Lulle s’est lui aussi rendu compte de cette dissension entre foi et raison, telle qu’elle est perceptible à l’université de Paris au début du XIVè siècle, et il le dit dans des termes tout à fait similaires à ceux qu’emploie Guillaume. En février 1311, il termine à Paris la rédaction de sa Lamentatio philosophie, dédiée à Philippe le Bel et dirigée contre les averroïstes. Voici comment, dans le prologue, il présente son constat 347  :

‘Ad vos recurro […] pro justitia cum auxilio impetrando de injuria mihi in vestra civitate Parisiensi ab Averroistis collata, asserentibus, quod secundum meum modum intelligendi, videlicet intelligibile, quod est meum subjectum, fides catholica est erronea atque falsa ; set per credere ipsam veram esse dicunt ; et ideo faciunt mihi valde magnam injuriam, quia meus intellectus non implicat per intelligere et credere contradictionem. […] Quod de cetero dicant, se credere catholicam sanctam fidem, et quod dicant, quod non intelligunt ipsam esse falsam, se autem excusant, quod non possunt intelligere, quod virgo posset parere filium, nec quod de nihilo fiat aliquid, et sic de aliis articulis fidei, concedendum est quoad sensum et imaginationem, set non quoad duodecim imperatrices divinas […], que sunt de principiis theologie, Deo existente subjectum ipsius theologie, possunt agere ad placitum, quod virgo pariat puerum et hujusmodi.’

Comme Guillaume de Sauqueville, Raimond Lulle refuse la distinction proposée par les averroïstes entre foi et raison : pour lui, l’acte de foi n’implique pas de contradiction avec la démarche rationnelle. Cherchant à prouver cet acte de foi par la raison, les averroïstes sont conduits à déclarer fausse la doctrine catholique, mais elle est vraie, selon eux, si l’on reste dans le domaine de la foi. Sauqueville et Lulle constatent de la même manière l’impasse dans laquelle se trouve la raison puisqu’elle décrète faux le dogme chrétien, ce qui ne peut être. Tous les deux sont également effrayés par les conséquences de cette attitude qui conduit à la destruction de la foi, selon Guillaume. Raimond, quant à lui, prend une nouvelle fois la plume pour combattre les averroïstes.

Notes
335.

Anthony Bonner, Charles Lohr, « Raymond Lulle », dans Dictionnaire de spiritualité, Paris : Letouzey & Ané, 1988, t. 13, col. 171-187. Joseph Salvat, « Ramon Llull », dans Dictionnaire des lettres françaises. Le Moyen Age, Paris : Fayard, 1993, p.1245-1247.

336.

H. Denifle et A. Châtelain, Chartularium universitatis Parisiensis, Paris, 1891, t. 2, p. 140-141, n° 679. Parmi les 40 signataires, on découvre un Gilebertus de Normandia, que J. N. Hillgarth, dans Ramon Lull and lullism…, propose d’identifier à Guillaume de Sauqueville en rectifiant par la leçon Guillelmus (p. 118 et 155 sqq.) L’auteur revient également sur les arguments en faveur de l’authenticité de ce document, un temps mis en doute.

337.

Raimundi Lulli opera latina, XV. Summa sermonum in civitate Maioricensi annis MCCCXII-MCCCXIII composita, ed. F. Dominguez Reboiras et A. Soria Flores, Turnhout : Brepols, 1987 (Corpus christianorum, Continuatio medievalis, 76). Dans le sermon 8, par exemple, consacré au thème du faux témoignage (à partir de Ex. 20, 16 et Deut. 5, 20), Lulle revient longuement sur les opinions averroïstes.

338.

Ruedi Imbach, « Lulle face aux averroïstes parisiens », dans Raymond Lulle et le pays d’Oc, Toulouse : Privat, 1987, p. 261-282 (Cahiers de Fanjeaux, 22). Les principaux textes anti-averroïstes de Lulle, datant de son quatrième séjour parisien, ont été édités : Raimundi Lulli opera latina, V. Opera parisiensia anno MCCIX composita¸ ed. H. Riedlinger, Palma de Majorque, 1967 ; Raimundi Lulli opera latina VI à VIII, ed. H. Harada ou H. Riedlinger, Turnhout : Brepols, 1975-1980 (Corpus christianorum, Continuatio medievalis, 32-34). Pour plus de détails sur leur contenu, voir l’article de R. Imbach. La liste complète des œuvres datant de ce quatrième séjour sont données dans : Moreno Rodriguez (Felipe), La lucha de Ramon Llul contra el averroismo entre los años 1309-1311, tesis doctoral, Madrid : Universidad Complutense (Departamento de historia de la filosofía), 1982, p. 8-20.

339.

Ainsi n° 11 : Deus non potest facere resurrectionem, n° 16 : mundus est eternus ; n° 32 : impossibile est virginem parere.

340.

Raimundus existens Parisius, cognoscens magnum periculum per errores Averrois multiplicatum, supplicat quantum potest, excellentissimo domino Philippo, Francorum regi ac venerande Parisiensi universitati sive facultati, quod errores Averrois a civitate Parisius extirpentur.

341.

R. Imbach, art. cit., p. 270-271.

342.

« On peut affirmer avec certitude que plusieurs maîtres – parmi eux notamment Barthélemy de Bruges et Jean de Jandun – ont professé les doctrines, ou plus exactement les thèses que Lulle attribue à son adversaire. Il est dès lors permis d’en inférer que Lulle vise ces artiens. » (R. Imbach, art. cit., p. 275, souligné par l’auteur). L’étude chronologique serrée de la période 1309-1311, proposée par H. Riedlinger, soutient ce raisonnement.

343.

V. Serverat, « Trouver chaussure à son pied. Un passage anti-lullien dans un sermon de Guillaume de Sequavilla », dans Archives d’histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, 62, 1995, p. 443-469. Le sermon 11 est un sermon pour le dimanche de Quinquagésime, selon Schneyer. F. 25ra-28rb : Maior horum est caritas (1 Cor. 13, 13). Quamuis dicat uulgare prouerbium : « Iuxta talem formam tale calciamentum », nihilominus… L’auteur propose une édition du sermon 11 en annexe de son article.

344.

V. Serverat reprend les conclusions couramment admises sur le recueil de sermons : le terminus a quo est 1297 puisqu’on lit un sermon consacré à saint Louis, le terminus ante quem est 1305 car Guillaume fait une allusion à Jeanne de Navarre, morte en 1305.

345.

La figure de la vetula est un classique du discours sur la foi au Moyen Âge : elle symbolise, à côté des simplices et autres illiterati, les fidèles susceptibles de se laisser emporter les fausses ou mauvaises croyances. La vetula s’oppose au clerc instruit et à la foi solidement ancrée. Les prédicateurs doivent donc prendre particulièrement soin de cette catégorie de la population, et renforcer leur foi par une prédication efficace. Mais, dans le discours de l’Eglise hantée par la crainte de l’hérésie, la vetula servait aussi, comme ici chez Guillaume de Sauqueville, à valoriser l’ignorance et symbolisait l’impossibilité des simples laïcs à accéder à une foi plus éduquée. Guillaume reprend ce poncif, connu notamment sous la plume de Thomas d’Aquin, dans un sermon sur sints Pierre et Paul (plus scit modo una vetula de his que ad fidem pertinent, quam quondam omnes philosophi, dans Opera omnia, Parme, XXIV, 228A). Voir l’analyse de Jean-Claude Schmitt dans « Du bon usage du Credo », dans Faire croire. Modalités de la diffusion et de la réception des messages religieux du XIIè au XVè siècle. Table ronde organisée par l’Ecole française de Rome (juin 1979), Rome : Ecole française de Rome, 1981, p. 337-361. La vetula est aussi une figure connue des exempla, comme chez Etienne de Bourbon, où elle a la plupart du temps mauvaise presse, sauf dans cet exemplum (De dono sciencie) : une vetula répétant régulièrement le Credo, le Pater et l’Ave, perd le don des larmes quand elle ajoute la lecture du Psautier. Voir A. Lecoy de la Marche, Anecdotes historiques, légendes et apologues tirés du recueil inédit d’Etienne de Bourbon…, Paris : Renouard, 1877, p. 179, n° 206. J.-C. Schmitt, Le saint lévrier. Guinefort, guérisseur d’enfants depuis le XIIIè siècle, Paris : Flammarion, nouv. éd. 2004, p. 56-57. Caroline Walker Bynum, Jesus as mother. Studies in the spirituality of the high Middle Ages, Berkeley: University of California press, 1982.

346.

Nous allons éviter de brosser à grands traits l’histoire intellectuelle à l’université de Paris dans la deuxième moitié du XIIIè siècle en renvoyant à : L. Boulbach, « Philosophie », dans Dictionnaire du Moyen Âge, dir. C. Gauvard, A. de Libera, M. Zink, Paris : PUF, 2002, p. 1081-1094. E. Gilson, La philosophie au Moyen Âge, des origines patristiques à la fin du XIVè siècle, Paris : Payot, 1986, rééd. 1999, surtout chap. VIII p. 413-590.

347.

Raimundi Lulli opera latina, VII, op. cit., prologue p. 86-89.