a) Les méthodes fondées sur la fonction des dommages / réponse proportionnelle à la dose

Cette méthode ne tente pas de mesurer directement les préférences des personnes, mais d'établir une relation, fondée sur des bases scientifiques, entre la pression observable exercée sur l'environnement (émission de polluants, bruit, etc.) et l'impact observable (augmentation du taux de morbidité ou de mortalité, etc.). Ce dernier facteur est le seul à être évalué en termes monétaires. Cette méthode semble intéressante parce qu'elle se fonde sur des données scientifiques établies, mais elle limite l'évaluation monétaire aux coûts visibles sur le marché (coûts d'hospitalisation, etc.). La méthode présente donc l’inconvénient de ne pas pouvoir déterminer combien les personnes sont prêtes à dépenser pour réduire le risque de dommage en cas d'incertitude scientifique. Dans la pratique, la méthode amènera donc souvent à sous-estimer les coûts d'une externalité donnée.