Une première contrainte à laquelle doit faire face le calcul économique concerne les conséquences socio-économiques et environnementales entraînées par le changement climatique du au réchauffement de la planète. Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat 14 est tombé d’accord sur plusieurs conclusions à propos du réchauffement climatique. La première conclusion est que le problème des gaz à effet de serre (GES) n’est plus à remettre en cause. L’ensemble de la communauté scientifique partage désormais ce point de vue. La deuxième conclusion est que le réchauffement peut avoir des conséquences socio-économiques importantes 15 , sans parler de celles pour la faune et la flore. Au stade des connaissances scientifiques actuelles, le GIEC s’accorde donc sur les points suivants (GIEC, 2001).
L’effet de serre représente un défi majeur auquel la France et le monde doivent faire face. Les conséquences de l’activité humaine sur les modifications du climat ne sont plus à remettre en cause aujourd’hui. C’est ce qu’a de nouveau confirmer le quatrième rapport du GIEC (février 2007) qui fait état des dernières connaissances en la matière. Parmi ces activités figurent notamment les transports routiers qui sont particulièrement émetteurs de CO2.
Le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) est une organisation qui a été mise en place en 1988, à la demande du G7 (groupe des 7 pays les plus riches : USA, Japon, Allemagne, France, Grande Bretagne, Canada, Italie), par l'Organisation Météorologique Mondiale et par le Programme pour l'Environnement des Nations Unies. Le rôle du GIEC est "d'expertiser l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l'homme". http://www.ipcc.ch
Voir sur ce sujet le rapport sur l’Économie des changements climatiques (dit rapport Stern) : http://www.hm-treasury.gov.uk/independent_reviews/stern_review_economics_climate_change/sternreview_index.cfm (consulté le 23 novembre 2006).