a) Les émissions de polluants locaux

Les émissions correspondant aux projections de circulation considérées pour les cinq catégories de véhicules (voitures particulières à essence ou diesel, véhicules utilitaires légers à essence ou diesel, poids lourds) et pour les deux-roues ont été calculées jusqu’en 2025 pour cinq catégories de polluants : les oxydes d’azote (NOx), les composés organiques volatiles non méthaniques (COVNM), le monoxyde de carbone (CO), les poussières et le dioxyde de soufre (SO2).

Tableau 2. Valeurs du scénario central des émissions de polluants locaux à l’horizon 2025
Polluants locaux en Kilotonnes
Émissions observées Valeurs du scénario central Taux de croissance annuel moyen 1990/20xx (%)
1990 2002 2010 2025 2010 2025
NOx 1 092,5 648,7 392,3 323,8 - 5,0 - 3,4
COVNM 1 051,4 364,2 94,6 65,2 - 11,3 - 7,6
CO 6 257,6 2 001,0 825,8 531,1 - 9,6 - 6,8
Poussières 55,8 - 25,8 19,4 - 3,8 - 3,0
SO2 139,5 23,6 4,2 4,4 - 16,0 - 9,4

Source : (DAEI/SES, 2004)

L’estimation porte sur les niveaux d’émissions en tonnages de polluants et sur leur évolution de 1990 à 2025. Compte tenu des normes actuelles et de leurs évolutions prévisibles les émissions de polluants atmosphériques diminuent fortement, de 62 à 97 % sur la période 1990-2025. Les principaux changements intervenant avant 2010, lorsque le plein effet des nouvelles normes sera acquis et cela presque indépendamment des scénarios (les différences sont au maximum de 4 %) : l’importance de la baisse imposée par les normes l’emporte très largement sur les effets des autres paramètres. Ces calculs ne prennent pas en compte les nouvelles normes de dépollution susceptibles d'intervenir après 2007 pour les véhicules légers et 2010 pour les poids lourds.

Les émissions de polluants locaux connaîtront des baisses plus ou moins importantes à l’horizon 2025. Le progrès technique et les différentes réglementations n’y sont pas étrangers. Les efforts devront se concentrer davantage sur les émissions de gaz à effet de serre, dont les conséquences socio-économiques sont désormais plus que certaines.