a) Méthodologie

Afin d’avoir une fourchette du niveau d’insécurité routière, nous sommes partis de deux hypothèses limites, l’une plafond, l’autre plancher. L’hypothèse plafond correspondrait au cas où l’évolution du niveau d’insécurité stagnerait (voire augmenterait légèrement) et où le retour à une asymptote du niveau d’insécurité serait envisageable. Inversement, l’hypothèse plancher correspondrait au cas où la tendance actuelle à la baisse continuerait de manière assez soutenue et régulière. Entre ces deux hypothèses, nous avons envisagé une hypothèse dite « au fil de l’eau », c’est-à-dire une hypothèse rendant compte de l’évolution moyenne observée de l’insécurité routière depuis que la tendance générale est à la baisse et qui correspond au Taux de Croissance Annuel Moyen (TVAM) depuis le pic de mortalité de 1972. Le fait de raisonner en taux de variation annuel moyen permet d’atténuer les fortes baisses ou fortes hausses qui présentent un caractère exceptionnel et ponctuel dans le temps et donc d’avoir à moyen et long terme un taux de croissance lissé.