2.2.4. Le trafic induit par la nouvelle infrastructure

Un autre élément entre en compte dans le module trafic, le calcul du trafic induit. Celui-ci peut exprimer à la fois :

L’instruction de 1998 précise que « le trafic induit sera pris en compte si la mise en service de l’aménagement provoque à l’horizon étudié une modification importante des coûts de circulation. C’est le cas par exemple des grands projets. Dans la plupart des autres cas, le phénomène d’induction peut être négligé. Par convention de calcul, et sauf situation particulière permettant un chiffrage explicite, les usagers des autres modes de transport transférés sur la route suite à la mise en service d’un scénario d’aménagement de grande ampleur, sont pris en compte dans le trafic induit. »

Pour calculer le trafic induit, les étapes sont les suivantes. À chaque courant k de trafic isolé peut être attribué un coût de circulation dk en l’absence d’aménagement et d’k en présence de l’aménagement. Ces coûts de circulation traduisent les conditions offertes. Ces conditions, plus ou moins bonnes, influent sur le volume en véhicules du courant considéré. C’est pourquoi il faut corriger le niveau de trafic tk obtenu par simple extrapolation des trafics existants, en fonction du coût de circulation à l’horizon étudié :

Le trafic induit est égal à la différence entre t'k réel avec aménagement et tk réel sans aménagement, le trafic induit évolue comme le reste du trafic. Dans le cadre de l’outil nous calculons à la fois une induction de trafic VP et une induction de trafic PL. Les trafics induits une fois calculés évoluent comme le reste du trafic.