3.1.3. Le bilan de la puissance publique

Les éléments à prendre en compte dans le bilan sont :

En ce qui concerne les recettes, le bilan pour la puissance publique se compose de plusieurs éléments : d’une part des variations de taxes liées à la construction de l’infrastructure, à son entretien et à son exploitation et d’autre part, aux variations de taxes versées par les usagers.

RDt = [4 850 x L + ( 0,015 x RPt ) ] x 0,3 avec

RDt : redevance domaniale de l’année t

RPt : recettes de péage hors TVA et hors TAT de l’année t

L : longueur du réseau concédé en km

VP : 0,50 €/litre

PL : 0,39 €/litre.

L’instruction ne distingue pas les VP essence des VP diesel. Ce sont des valeurs moyennes.

Pour le trafic induit VP, pour lequel la variation de recettes fiscales ne peut être estimée de façon simple, l’instruction donne comme indication de faire l'hypothèse que la dépense transport des usagers se substitue à une autre dépense qui aurait été effectuée au taux moyen de TVA national (15,5 % de la consommation finale). Pour ce trafic la variation de recettes fiscales est donc :

Variation recettes fiscales = T – T0 avec

T : taxes perçues par l'État pour ces usagers après mise en service (TVA + taxes spécifiques).

T0 : taxes perçues par l'État avant mise en service, soit 0,155 d, d étant la dépense transport de ces usagers.

Notes
53.

En 1995 la loi « Pasqua » crée le Fond d’Investissement des Transports Terrestres et des Voies Navigables (FITTVN). Ce fond avait pour but de relancer l’investissement public en matière d’infrastructures de transport dans un contexte de faible croissance économique. En 2001, le FITTVN a été supprimé. Ce fonds était alimenté par deux taxes : une taxe sur les ouvrages hydroélectriques concédés et une taxe sur les concessions d'autoroute (TAT). Le FITTVN a disparu mais les taxes qui l’alimentaient restent pérennes.

54.

La redevance domaniale instituée par le décret n°97-606 du 31 mai 1997 est une redevance d'occupation temporaire du domaine public.