Quelques techniques particulières aux armes

• Furikumi tsuki : Troisième kihon* de l’aikijo* comprenant un certain nombre de variantes (les 13 premières de chaque kihon* sont connues de la majorité des pratiquants ayant obtenu un grade de niveau dan*) ; l’extrémité du jo* de shite* initialement placée au contact du sol accomplit un mouvement circulaire de balancier pour viser menton ou coude de seme*.
• Irimi : Action de frappe (en « réponse » à l’attaque de seme*) et d’esquive (en s’effaçant de la ligne d’attaque) combinées au regard du temps et de l’action de l’attaquant. Attaque et contre attaque y sont intimement liées et indissociables.
• Kaishi tsuki : Deuxième kihon* de l’aikijo* ; l’extrémité du jo* de shite* initialement placée au contact du sol, répondant à une action de retournement opérée sur son autre extrémité, accomplit une trajectoire qui vise la tempe de seme*.
• Shoku tsuki : Premier kihon* de l’aikijo* ; le jo* de shite* pique directement en direction du plexus ou de la gorge de seme* d’une manière qui peut évoquer chez le néophyte celle de l’utilisation d’une queue de billard.
• Ume no tachi : « Technique du prunier ». Techniques de ken* où les trajectoires « offensives » de l’arme vont de la terre au ciel. Le onzième kihon* de l’aikiken en est l’exemple le plus significatif.

Principales sources : André Cognard (Civilisation et arts martiaux, Paris, Albin Michel, 1995 ; Aikido, Le corps conscient, Milan, Luni Editrice, 1997 ; Le Disciple, Paris, Dervy, 2002 ; Le corps philosophe, Paris, Centon, 2003)

Avec l’aimable supervision de Maccario Shihan