I.3. L’urbanisation favoriserait les risques en modifiant à la fois l’aléa et la vulnérabilité

D’une part, comme on l’a dit, l’urbanisation est un facteur structurel de risque puisqu’elle favorise l’exposition : les risques urbains sont liés à la fois à un renforcement des densités d’occupation diversifiée et à une multiplication de toutes les formes d’échanges au sein de la ville et avec les espaces voisins (Pigeon, 1996 et 2005). Les densités de peuplement (densité de population et continuité du bâti) contribuent à l’augmentation des valeurs foncières, qui explique en partie l’ampleur et l’augmentation du coût des dommages, notamment du coût des dommages aux biens assurés.

D’autre part, si l’intensité et la fréquence des risques sont accrues par un développement massif des constructions dans des zones exposées à un ou plusieurs aléas, on identifie trois facteurs fondamentaux qui aggravent cette tendance :