II.3.b. Inondations par remontée de nappe et reflux dans les réseaux

Les grands bassins sont également sujets aux inondations par remontée de nappes phréatiques, associées ou non à la présence d’un cours d’eau, qui affectent les points bas, les caves et les sous-sols. Ces inondations se caractérisent par leur longueur et entraînent des mouvements de terrain (problèmes de retrait-gonflement). Ce type de risque a été tristement illustré sur le plateau picard lors des inondations de la vallée de la Somme et de ses affluents de décembre 2000 à juin 2001.

Le risque de crue de nappe est souvent mal connu dans les villes aujourd’hui protégées par des digues et dont la topographie du lit majeur a été bouleversée par les aménagements récents (remblais urbains et surtout aménagement du sous-sol). Ainsi à Paris, on ignore quel serait l’impact de la remontée de la nappe dans la configuration actuelle, bien différente de celle qui prévalait lors de la crue de 1910 (Reghezza, 2006).

Au phénomène de l’inondation par remontée de nappe s’ajoute également un autre type d’inondation secondaire non moins complexe lié au reflux des eaux par les réseaux.