La solution des canaux de dérivation

La construction de canaux ou de tunnels de dérivation a été mise à l’étude à de multiples reprises dans de nombreuses villes, comme par exemple à Toulouse (SMEPAG, 1989), Paris, Grenoble (Cœur, 2005), Lyon (ce travail, partie II) ou Rome (Bocquet, 2004), mais l’endiguement et le recalibrage du lit fluvial leur a été préféré. De tels aménagements seront néanmoins parfois réalisés comme à Valladolid ou Valence en Espagne (Garcia Codron, 2004), et très récemment à Londres (Tunstall, 2004). L’exemple de Valladolid montre les limites d’une telle mesure : à quatre reprises, l’opération a dû être renouvelée car le report du tracé du fleuve a libéré des espaces rapidement conquis par l’urbanisation, reportant ainsi la question du risque sur les marges de l’agglomération (Garcia Codron, 2004).