III.2.e. Des remblais massifs dans le couloir de la chimie

Qu’en est-il enfin de la situation à l’aval de Lyon ? L’inondation de 1957 a dépassé les hauteurs observées lors de la crue historique de 1856, qui a pourtant roulé un débit bien plus important. A l’époque, cette aggravation fut attribuée à l’impact des remblais. Or depuis, le paysage du Rhône a été profondément bouleversé par la construction de l’ouvrage CNR de Pierre-Bénite, et l’on peut observer la présence de nombreux remblais supplémentaires. Parallèlement, le couloir de la chimie s’est fortement urbanisé et a accueilli de nombreuses industries, dont plusieurs sont classées Seveso. Quelle est alors l’incidence de ces aménagements sur le risque d’inondation, tant au niveau de l’aléa que de la vulnérabilité ?