IV.2. Des réactions différentes entre ville et campagne

IV.2.a. Abandon de site en amont de Lyon

A l’amont de la ville, le passage du méandrage au tressage est acquis au XVIe siècle. De la fin du Moyen-Age au début de l’époque moderne (soient cinq siècles), le fleuve s’est déplacé de deux à trois kilomètres vers le nord (fig. 12), attaquant sa rive droite (A. Belmont, 1989). Les habitants de Miribel voient ainsi leurs terres communales emportées par le fleuve, et le village de Thil est plusieurs fois détruit et reconstruit plus au nord, temporairement à l’abri des crues. Au XVIIIe siècle, le chenal principal du Rhône retourne au centre de la plaine.

Fig. 12. Tracés successifs du Rhône entre le XIIIe et le XVIIIe siècles dans la plaine de Miribel-Jonage
Fig. 12. Tracés successifs du Rhône entre le XIIIe et le XVIIIe siècles dans la plaine de Miribel-Jonage

(source : Belmont, 1989)