III.1.c. Les facteurs aggravant de l’inondation

Comme en 1840, bien que dans une mesure moindre, le manque de débouché des ponts a aggravé la pente de la crue de la Saône et a augmenté le niveau du plan d’eau. L’ingénieur en chef Bonnet rapporte ainsi la formation d’une chute qu’il qualifie de considérable au pont de Nemours, au pont Tilsitt et au viaduc du chemin de fer alors en construction au droit de la Quarantaine : « il est certain que si ces ponts eussent été construits dans de meilleures conditions, et eussent offert aux eaux des débouchés plus considérables, l’inondation de la Saône aurait produit des effets bien moins fâcheux dans ce beau quartier de la ville, c’est-à-dire jusqu’à la place des Terreaux » 106.

Notes
106.

AML925WP227, Rapport de l’ingénieur en chef Bonnet sur les inondations du Rhône et de la Saône pendant le mois de mai 1856 et sur les travaux à exécuter pour protéger la ville de Lyon contre les crues des deux rivières