I.4. Approche territoriale des enjeux de l’inondation (1860-2000)

Sur la base de cette typologie sommaire, nous avons pu quantifier les surfaces concernées par chaque type d’utilisation aux trois dates retenues. Ces informations permettent de territorialiser l’endommagement potentiel et de mener à la fois une analyse synchronique et diachronique. On obtient une idée de la localisation et de la part absolue et relative de chaque type d’enjeu à une date donnée, et l’on peut diagnostiquer l’évolution spatio-temporelle de l’endommagement.

L’analyse est successivement menée sur quatre entités géographiques distinctes qui composent le Y lyonnais :

• Le cœur urbain, qui correspond à la ville et ses abords immédiats au milieu du XXe siècle. C’est l’espace concerné par les travaux du plan Kleitz et ses marges proches.
• A l’amont et à l’aval du cœur urbain, les trois branches du Y lyonnais forment trois secteurs aux caractéristiques propres :
• Le Rhône amont, depuis le barrage de Jons jusqu’au débouché des canaux de Miribel et de Jonage, formé par les communes de Niévroz, Thil, Beynost, Saint-Maurice-de-Beynost, Neyron, Miribel et Rillieux-la-Pape en rive droite, de Jons, Jonage, Meyzieu, Décines-Charpieu et Vaulx-en-Velin en rive gauche.
• La Saône, en aval de la confluence de l’Azergues et jusqu’au territoire de Lyon et Caluire-et-Cuire (Ambérieux, Quincieux, Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Curis-au-Mont-d’Or, Albigny-sur-Saône, Couzon-au-Mont-d’Or, Saint-Romain-au-Mont-d’Or, et Collonges en rive droite, Trévoux, Reyrieux, Parcieux, Massieux, Genay, Neuville, Fleurieu-sur-Saône, Rochetaillée-sur-Saône et Fontaines-sur-Saône en rive gauche)
• Le Rhône aval, après la confluence de la Saône et jusqu’à la restitution du canal de fuite de Pierre-Bénite (Oullins, Pierre-Bénite, Irigny, Vernaison, Millery et Grigny en rive droite, Saint-Fons, Feyzin, Solaize, Sérezin-du-Rhône et Ternay en rive gauche).

Les pages qui suivent détaillent les principaux résultats de notre analyse. La légende suivante est commune aux différentes cartes commentées dans le texte :