III. Modification de la géométrie du lit mineur par les aménagements routiers

Au milieu du XXe siècle, l’emprise au sol de l’endiguement de Lyon est élargie lors de la réalisation d’importants travaux routiers sur les digues, les quais et les bas-ports de la ville. Ces travaux d’élargissement renforcent la sécurité des ouvrages face à un éventuel risque de rupture (bien que le terrain en arrière des quais de Lyon ait été remblayé et forme un glacis en pente douce), mais induisent un important empiètement sur l’espace du fleuve. L’impact de la réduction de la section mouillée due au resserrement du lit mineur doit être compensé par l’approfondissement du chenal navigable et la suppression d’une grande partie du remous lié aux ponts dont le débouché linéaire est augmenté ; ces travaux de recalibrage du lit doivent permettre d’abaisser la ligne d’eau de crue.