III. Renversement de la politique de l’Etat et doublement de la protection

Au milieu des années soixante, le Service de la Navigation établit la cartographie règlementaire des surfaces submersibles du Haut-Rhône. A la surprise des maires de Vaulx-en-Velin et de Villeurbanne, la délimitation des zones inondables ne tient pas compte des digues récemment édifiées et la plaine amont de Lyon est considérée comme entièrement submersible. Du fait de l’évolution de l’enveloppe physique de la crue amorcée au milieu du XIXe siècle, le SNRS craint pour la stabilité des digues et préfère jouer la carte de la prudence. Accordant la priorité au développement urbain de la commune, l’Etat intervient pour garantir la protection de ces nouveaux enjeux.