I. Périurbanisation et aménagement : une vulnérabilisation par les actions humaines

I.1. Développement périurbain et mesures compensatoires : une perte de mémoire ?

Depuis 1957, les puits de captage de Crépieux, à l’aval de la zone, alimentent la ville en eau potable. La plaine devient également le lieu d’extractions massives de granulat, en lit mineur et en lit majeur, pour la production de matériaux de construction au bénéfice de l’agglomération lyonnaise (SEGAPAL, 1997). A partir des années 1970, l’urbanisation se diffuse dans la Plaine dauphinoise et sur la Côtière de la Dombes, stimulée par la réalisation de grandes infrastructures routières et ferroviaires (Bonneville, 1997) et par le développement de la ville de Vaulx-en-Velin (Ducrocq, 2001). Enfin, on crée une zone de loisirs de 3000 ha, inaugurée en 1973, initialement destinée à être reconvertie en un complexe tertiaire dit du « Lac d’Argent » (Bravard et al ., 1993 ; Amzert et Cottet-Dumoulin, 2000).

Fig. 72. Nouvelles fonctions et aménagement du secteur de Miribel-Jonage à partir de la fin des années 1950.
Fig. 72. Nouvelles fonctions et aménagement du secteur de Miribel-Jonage à partir de la fin des années 1950.

(sources : SEGAPAL/SYMALIM et SNRS).