Des consommations différentes suivant le secteur d’activité

Les usages apparaissent plus faibles parmi les inactifs qui concernent essentiellement les retraités tandis que c’est parmi les élèves et les étudiants qui se trouvent les plus répandus. Se rapprochent de ces consommations les chômeurs en ce qui concerne l’expérimentation mais elles sont moins élevées pour les usagers fréquents. Les écarts sont plus faibles parmi actifs occupés et on peut distinguer trois groupes très différents les uns des autres : en premier lieu, les agriculteurs exploitants largement sous consommateurs ; un deuxième groupe constitué des artisans, commerçants, chefs entreprises ainsi que des les ouvriers qui sont nettement surconsommateurs. Enfin, un groupe comprenant les cadres et professions intermédiaires qui ont une consommation proche de la moyenne. Ce qu’on pourra lire dans le tableau suivant.

‘Comme il est noté dans le rapport « Cannabis, données essentielles » : ».’

Le niveau de formation scolaire est également un facteur important. La possession d’un diplôme de niveau bac est globalement un facteur associé à l’expérimentation, comme à l’usage dans l’année ou le mois. En revanche, elle est associée à une diminution de l’usage régulier de cannabis : les usagers réguliers parmi les possesseurs d’un diplôme d’enseignement supérieur sont de 30 % inférieurs à celle mesurée parmi ceux qui se sont arrêtés avant le bac ce dernier point pourrait s’expliquer par les perceptions accrues des dangers des produits ou une attention supérieure portée à sa santé avec l’élévation du niveau d’instruction ⁴⁵ .