Critères de l’addiction de GOODMAN

‘A : Echecs répétés de résister à l’impulsion d’entreprendre un comportement spécifique. ’ ‘B : Sentiment de tension augmentant avant de débuter le comportement. ’ ‘C : Sentiment de plaisir, de soulagement en entreprenant le comportement. ’ ‘D : Sentiment de perte de contrôle pendant la réalisation du comportement. ’ ‘E : Au moins 5 des items suivants : ’ ‘1. Fréquentes préoccupations liées au comportement ou aux activités préparatoires à sa réalisation. ’ ‘2. Fréquence du comportement plus importante ou sur une période de temps plus longue que celle envisagée. ’ ‘3. Efforts répétés pour réduire, contrôler ou arrêter le comportement. ’ ‘4. Importante perte de temps passé à préparer le comportement, le réaliser ou récupérer de ses effets. ’ ‘5. Réalisation fréquente du comportement lorsque des occupations occupationnelles, académiques, domestiques ou sociales doivent être accomplies. ’ ‘6. D’importantes activités sociales, occupationnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduites en raison du comportement. ’ ‘7. Poursuite du comportement malgré la connaissance de l’exacerbation des problèmes sociaux, psychologiques ou physiques persistants ou récurrents déterminés par ce comportement. ’ ‘8. Tolérance : besoin d’augmenter l’intensité ou la fréquence du comportement pour obtenir l’effet désiré ou effet diminué si le comportement est poursuivi avec la même intensité. ’ ‘9. Agitation ou irritabilité si le comportement ne peut être poursuivi. ’ ‘F : Certains symptômes du trouble ont persisté au moins un mois ou sont survenus de façon répétée sur une période prolongée.’ ‘’

On peut trouver résumé dans le tableau 80 suivant les différentes options pour démembrer les addictions. Il est intéressant de noter un certain consensus dans la notion de dépendance qui ne se retrouve pas cependant dans les notions d’abus et d’usage nocif.

Tableau 7, Comparaison des différentes conceptions des addictions
Tableau 7, Comparaison des différentes conceptions des addictions

Qu’en est-il dans notre pays, car si les études cliniques nécessitent souvent l’utilisation des classifications internationales, il n’en est pas de même dans la pratique quotidienne et il est assez intéressant de voir comment nous avons tenté d’éclaircir cette situation complexe.

Notes
80.

JACQUET, (M.M.), RIGAUD, (A), Émergence de la notion d'addiction. In : LE POULICHET (dir.) : Les addictions, Paris, PUF, 2000.