Les différentes approches de la prévention :

L’approche biomédicale

Elle est héritée des approches historiques. Elle tire ses sources du « modèle pastorien » où les faits scientifiques sont reconnus comme une vérité, comme l’efficacité de la vaccination serait une évidence. Cependant, la prévention n’y est plus vécue comme un évitement. L’homme ne peut améliorer sa santé qu’en intervenant sur son environnement. L’approche biomédicale prend en considération l’approche complexe de la conduite individuelle. Les individus sont les acteurs de leur propre santé. La coopération entre les individus et les professionnels est nécessaire en tant que ces derniers doivent indiquer à l’individu les risques encourus. La population a alors à sa charge de modifier ses comportements pour améliore sa propre santé.

La classification de la prévention établie par l’OMS s’inscrit dans cette vision, en distinguant trois niveaux :

  • la prévention primaire, qui comprend tous les actes destinés à diminuer l'incidence d'une maladie dans une population, c'est-à-dire à réduire le risque d'apparition de nouveaux cas, au moyen de la vaccination ou de la lutte contre les facteurs de risque
  • la prévention secondaire, qui s’efforce par la détection des maladies d’éviter leur développement ou leur aggravation ; cette fonction suppose des actions de dépistage et de soins apportés aux affections dépistées précocement
  • la prévention tertiaire, qui vise à éviter les séquelles des maladies et les rechutes.