Plus que la santé, c’est la notion de qualité de vie qui deviendrait l’indicateur. Ainsi l’individu pourrait d’une part réaliser ses aspirations et satisfaire ses besoins et d’autre part, évoluer avec le milieu, l’adapter et s’y adapter.
La composante éducative devient primordiale par rapport à l’aspect sanitaire. L’éducation à la santé en milieu scolaire a suivi peu à peu ces évolutions. D’une approche purement biologique et individuelle dans les années 1970, l’éducation à la santé a promu un individu rationnel libre de ses choix ; la simple connaissance des risques devait suffire à lui faire changer de comportement. Les vingt années suivantes ont mis en avant les facteurs psychosociaux dans leurs rapports avec les comportements dits « à risques ».
‘La période actuelle de promotion de la santé concerne la place même de l’individu dans la société :» 156 . La création des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté en est un des meilleurs exemples.’Pour en arriver là, l’histoire a eu besoin de s’appuyer sur différents modèles théoriques que nous allons maintenant tenter de démembrer.
BERTHET, (E.) Information et éducation sanitaires, Coll. Que sais-je ? Paris, PUF, 1983.
LESELBAUM, (N.) L’éducation à la santé en milieu scolaire au fil des textes officiels, La Santé de l’Homme, n°362, nov.-déc. 2002