Enquête longitudinale « 1, 2, 3 »

La base de ce questionnaire (cf. annexes) est donc celle de l’enquête EROPP 2002 sur les représentations, opinions et perceptions des substances psychoactives que nous avions utilisée précédemment. Certaines questions ont été supprimées car elles n’apportaient rien ou étaient redondantes. Nous avons au final conservé 65 questions au lieu des 92 initiales. Nous avons amélioré la métrologie à savoir que nous avons remplacé pour 28 d’entre elles les possibilités de résultats en quatre points de type : Tout à fait d’accord, Plutôt d’accord, Plutôt pas d’accord, Pas du tout d’accord par une échelle visuelle analogique (EVA) horizontale de 10 cm avec un choix allant de « Pas du tout d’accord » à « Tout à fait d’accord » (Q 9 à 12 puis 15-16, 18, 29-32), de «Une très mauvaise chose » à « Une très bonne chose» (Q 13, 14, 17) ou encore de « Très mal informé » à « Très bien informé » (Q 28), « Pas du tout » à « Très fortement » (Q 33-34), « Pas peur du tout » à « Très peur » (Q 35-45).

En effet, dans les cas précédents, les réponses en quatre points ne permettaient pas d’exprimer une opinion médiane.

Les questions de 3 à 59 renseignent sur les opinions, perceptions et représentations des enquêtés par rapport aux substances psychoactives. En leur sein, certaines questions s’intéressent au cannabis (Q 3, 6 à 12,14, 16 et 50), sa consommation (Q 52 à 55), la question 59 pose la question de l’estimation de la consommation de cannabis par la population française dans son ensemble. Viennent ensuite une batterie de 12 questions sur des connaissances que l’on peut acquérir concernant les substances psychoactives si on se dit bien renseignés ou dans le cadre d’un enseignement sur le sujet. Six d’entre elles (Q 60 à 64 et 71) concernent la consommation de cannabis.

Néanmoins, ces questions de connaissances peuvent avoir des réponses différentes suivant la consommation ou non de produits. On peut penser, par exemple, que les sujets dépendants du cannabis ou ayant une consommation extrêmement régulière de cannabis vont avoir des difficultés de réponses aux questions 62 (« En France, la détention d’une petite quantité de cannabis (moins de 5g) est tolérée par la Loi ») ou 64 « (Le cannabis n’entraîne pas de dépendance »).Ces questions renseignent donc à la fois sur des connaissances et sur des représentations que peuvent avoir les sujets enquêtés. Enfin, afin d’explorer l’influence familiale de l’orientation professionnelle, nous avons demandé la profession des deux parents (Q 78-79) à la fin des six questions sociodémographiques (Q 72-77) complétant les deux premières (âge et sexe).

Nous devions le proposer au départ de chaque formation, idéalement dans les premières semaines puis à la fin de la première année puis en début de seconde année. Nous analyserons dans la partie résultats les difficultés que nous avons eues.