Ce qu’il faut retenir du questionnaire « 1, 2, 3 »

Par rapport au sexe, le risque d’avoir fumé du cannabis au cours de la vie dans la population totale étudiée est 1,35 fois significativement plus important chez les hommes que chez les femmes ce que l’on retrouve également dans la sous-population des infirmiers de l’IFSI (RR = 1,34) et de l’UFTS (RR = 1,50).

Par rapport à la formation, le risque d’avoir expérimenté le cannabis est 1,33 fois plus important chez les étudiants de l’UFTS par rapport à ceux de l’IFSI.

Au niveau de la consommation en général, les étudiants de l’UFTS sont toujours au-dessus de la moyenne qu’il s’agisse de consommation au cours du dernier mois, de l’année écoulée et de l’expérimentation. Les étudiants des deux autres établissements se situant dans la moyenne de la population.

Sur le score de connaissance générale, les connaissances des étudiants de l’IUFM sont moindres que celles de l’IFSI et de l’UFTS. Elles progressent ou restent stables sur l’année. Elles demeurent d’un niveau assez moyen.

Sur l’expérimentation de cannabis, la population totale est influencée pour ne pas fumer du cannabis par la peur d’en consommer et le fait d’être non-fumeur de tabac. Le fait de se sentir bien informé sur les drogues, de penser que le pourcentage de personnes qui ont fumé du cannabis est assez élevé et ne pas avoir d’enfants sont des facteurs liés à l’expérimentation. Les élèves infirmiers et de l’IUFM expérimentateurs se caractérisent en plus en pensant que l’interdiction de fumer par la loi est une atteinte à la liberté individuelle (de même que ceux de l’UFTS pour ce seul item) et d’avoir dans leur entourage des gens qui consomment. Ils se sentent bien informés sur les drogues. Parmi les facteurs qui influencent négativement l’expérimentation, on retrouve la peur de consommer et le fait de na pas avoir dans son entourage des gens qui consomment.

Sur la consommation au cours des 12 derniers mois, ceux qui pensent dans la population totale que le cannabis pourrait être mis en vente libre comme l’alcool ou le tabac ont plus de chance d’avoir consommé du cannabis. La peur de consommer du cannabis et le fait de ne pas fumer de tabac sont des facteurs liés à la non-consommation au cours des 12 derniers mois. Au niveau des sous-populations, on retrouve la peur comme facteur protecteur des étudiants de l’IFSI tandis que ceux qui ont fumé dans l’année écoulée sont d’accord avec l’autorisation de fumer du cannabis sous certaines conditions. Les étudiants de l’IUFM qui ont consommé pendant les 12 derniers mois pensent que l’information sur les drogues à l’école n’est pas utile (sic !) alors que l’on retrouve une fois encore le fait de ne pas fumer de tabac comme facteur protecteur.

Sur la consommation au cours du dernier mois, pour la population totale, c’est le fait de ne pas être d’accord avec le fait que le cannabis entraîne plus de déprime que d’euphorie et d’être sans religion ou d’une religion autre que catholique qui augmente la probabilité d’avoir consommé. Assez habituellement, c’est le fait d’avoir peur de consommer du cannabis, de ne pas consommer de tabac et de ne pas avoir dans son entourage des gens qui consomment qui diminue le risque de consommer du cannabis. Dans les sous-populations, les étudiants en IFSI qui consomment au cours du dernier mois pensent que l’interdiction de fumer est une atteinte à la liberté individuelle et ils sont sans religion ou d’une religion autre que catholique. Ceux qui n’ont pas fumé pendant le dernier mois sont identiques à la population totale (Ils ont peur de consommer du cannabis, ils ne consomment pas de tabac et n’ont pas dans leur entourage de gens qui consomment).

Lest tests effectués sur la profession des parents acteurs de prévention ou non et les liens avec l’expérimentation et/ou la consommation actuelle n’apportent rien de significatif.