En ce qui concerne l’expérimentation 

Pour la population totale, c’est le fait de consommer du tabac, de penser que beaucoup de gens du même âge que soi fument du cannabis, d’être sans religion ou d’une religion autre que catholique qui est lié à l’expérimentation alors qu’être une femme qui n’a jamais bu ni fumé de tabac est corrélé avec l’absence d’expérimentation.

Pour les étudiants de l’IFSI qui ont expérimenté, on retrouve le fait d’avoir fumé et de ne pas avoir d’enfant ainsi que le fait de penser qu’un infirmier qui fume du cannabis c’est plutôt normal. Là aussi, être une femme et ne jamais avoir fumé semble protéger.

Pour les étudiants de l’IUFM, ceux qui fument du tabac et qui pensent qu’un professeur des écoles qui consomme du cannabis, c’est plutôt normal ont plus de chance d’avoir expérimenté le cannabis. Le fait de n’avoir jamais consommé de tabac protège.

Pour les étudiants de l’UFTS, ceux qui pensent que leurs amis seraient plutôt d’accord avec leur consommation de cannabis et qui ne sont pas d’accord avec le fait que le cannabis entraine plus de déprime que d’euphorie ont plus de chance d’avoir expérimenté le cannabis. Le fait de n’avoir jamais bu d’alcool diminue le risque d’expérimentation du cannabis.

Pour les étudiants en médecine, ceux qui sont plus âgés et qui fument du tabac ont plus expérimenté alors que ceux qui n’ont jamais fumé sont protégés.