Pour les fumeurs occasionnels ou réguliers

Pour la population totale étudiée, ceux qui ont le plus de chance de fumer du cannabis à l’heure actuelle sont ceux qui pensent que leurs parents et leurs amis seraient plutôt d’accord avec le fait qu’ils fument du cannabis tous les jours, qui pensent que leurs amis seraient plutôt d’accord avec le fait qu’ils fument occasionnellement du cannabis, que le nombre de personnes de leur âge qui fument du cannabis occasionnellement est assez élevé et qui somme toute pensent qu’un acteur de prévention qui fume occasionnellement du cannabis, c’est plutôt normal. Ces derniers en plus fument et boivent régulièrement. Là encore, être une femme, ne pas fumer et avoir des enfants protège de la consommation régulière.

Pour les étudiants de l’IFSI, ceux qui fument actuellement du cannabis sont ceux qui pensent que leurs parents et leurs amis seraient plutôt d’accord avec le fait qu’ils fument occasionnellement du cannabis, qui pensent que le nombre de personnes de leur âge qui fument du cannabis occasionnellement est assez élevé et qu’un infirmier qui fume occasionnellement du cannabis, c’est plutôt normal et qui fument du tabac régulièrement ou qui ont fumé dans le passé. Ceux qui ne fument pas de cannabis actuellement sont ceux sont plus âgés, qui pensent que leurs amis seraient plutôt d’accord s’ils apprenaient qu’ils boivent un ou deux verres occasionnellement mais qu’il est n’est pas normal pour un infirmier de fumer du cannabis tous les jours.

Pour les étudiants de l’IUFM, ceux qui pensent que leurs amis seraient plutôt d’accord avec le fait qu’ils fument du cannabis tous les jours voient la probabilité de fumer occasionnellement ou régulièrement du cannabis augmenter tandis que le fait d’être plus âgé là aussi semble protéger.

Pour les étudiants de l’UFTS, ceux qui pensent que leurs parents seraient plutôt d’accord s’ils apprenaient qu’ils fument du cannabis tous les jours et qu’un éducateur spécialisé qui fume du cannabis tous les jours, c’est normal ont une probabilité élevée de fumer occasionnellement ou régulièrement du cannabis alors que ceux qui ne sont pas d’accord avec le fait qu’un jeune de moins de 16 ans peut acheter des cigarettes pour son père semblent protégés.

Les étudiants en médecine qui pensent que leurs amis seraient plutôt d’accord s’ils apprenaient qu’ils fument occasionnellement du cannabis et qu’un médecin qui boit cinq verres d’alcool ou plus dans la même soirée, c’est normal voient leur probabilité de consommer occasionnellement ou régulièrement du cannabis augmenter alors que ceux qui sont plus âgés et n’ont jamais fumé de tabac la voient diminuer.

Sur le score de connaissances générales, les étudiants en médecine sont les meilleurs significativement suivis des infirmiers puis des professeurs et enfin des éducateurs.

Pour toutes les formations cependant, le score s’améliore l’année d’après la formation sauf pour les étudiants en médecine où elles restent stables à un niveau élevé.

Le fait de fumer régulièrement du cannabis n’affecte négativement le score de connaissance générale que chez les étudiants de l’UFTS, ailleurs elle est sans signification sauf chez les étudiants en médecine expérimentateurs où il est un peu meilleur alors que c’est l’inverse pour les professeurs des écoles.

Les tests comparant la consommation et l’expérimentation de cannabis et l’année de formation montrent des résultats corrélés positivement avec un bon score obtenu en 3ème année pour les étudiants de l’IFSI.

Les tests effectués sur les liens éventuels avec la profession des parents (acteurs de prévention ou pas) n’ont rien donné de significatifs.