La représentation de son futur métier par rapport aux consommations de substances psychoactives

Pour la population totale étudiée, la consommation de tabac est bien tolérée mais également de façon plus surprenante, la consommation de plus de cinq verres dans une soirée ce qui légitime l’ivresse et ce d’autant plus que l’on est fumeur de cannabis actuellement; on peut considérer que ces réponses sont fortement marquées par ce que les étudiants vivent au niveau des « fêtes » ou des « soirées étudiantes ». Ce qui serait le moins accepté, c’est la consommation de whisky et de cannabis tous les jours, d’autant moins que l’on n’est pas consommateur.

On retrouve les mêmes items positifs et négatifs chez les élèves infirmiers auxquels se rajoute la consommation occasionnelle de cannabis comme facteur tolérable et ce comme d’habitude d’autant plus que l’on est fumeur soi-même.

Les futurs professeurs des écoles pensent eux que le professeur en exercice peut fumer occasionnellement du tabac et du cannabis s’ils sont eux-mêmes fumeurs réguliers de cannabis. Par contre, ce qui est stigmatisé d’autant plus que l’on est non-consommateur, c’est la consommation quotidienne de cannabis et de whisky (ce dernier item de façon unanime).

De façon non surprenante, les élèves éducateurs pensent que l’éducateur peut fumer du cannabis d’autant plus qu’il est lui-même fumeur de cannabis. Ce qui est plus surprenant, c’est qu’il existe un consensus assez élevé pour approuver la consommation de tabac et la consommation de cinq verres d’alcool dans une seule soirée. Là encore, les « fêtes étudiantes » laissent des traces. De façon complémentaire, si on n’est pas consommateur, on réprouve la consommation quotidienne de cannabis et de whisky.

Les étudiants en médecine sont extrêmement tolérants avec la recherche de l’ivresse pour leurs aînés d’autant plus qu’ils sont ou ont été fumeurs de cannabis. Ils réprouvent pour le médecin en exercice la consommation quotidienne de whisky ou de cannabis.