S’engager dans un processus de professionnalisation

La professionnalisation peut recouvrir plusieurs définitions : la première se centre autour du" processus de naissance et de structuration de groupes organisés, autonomes, et défendant leurs intérêts, notamment en contrôlant l'accès à la profession et à son exercice" 252 et renvoie plus à une approche anglo-saxonne. D’un autre côté, le processus de professionnalisation se fonde sur la formation et renvoie à l’insertion des individus dans un champ professionnel donné en mettant en avant les changements et l’élaboration de savoirs spécifiques 253 ou la réflexivité des pratiques.

La question de cet apprentissage professionnel met en jeu à la fois un aspect cognitif (transformation/acquisition de connaissances sous l’effet de la rencontre avec des savoirs nouveaux), un aspect social dans la rencontre que l’apprenant va faire dans le cadre de cet apprentissage avec d’autres sujets et enfin un aspect culturel dans la confrontation de l’histoire du sujet précédant sa formation et cette même formation et des remaniements qui vont en résulter.

Ce triple engagement met en jeu d’une part l’interaction du sujet dans l’environnement de son processus de formation mais également toute l’histoire de vie antérieure et les représentations du sujet.

Notes
252.

BARBIER, (J. M.), GALATANU, (O.), Action, affects et transformation de soi, 1998, Paris, P.U.F., 287 p.

253.

ALTET, (M.), Recherche et formation, 1978, n°17.