Á Paul et Marie-Laure
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En décembre 1851, le président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte, prolonge son mandat par un coup d’État. Cet événement parisien eût des répercussions dans les campagnes de plusieurs départements de province. Les réactions engendrées par ce coup d’État sont décrites comme « des insurrections pour la République » pour la défense du principe républicain et de la constitution violée à Paris par le président en exercice. La thèse s’intéresse ainsi aux résistants du département de l’Ardèche et s’attache à rechercher les motivations de leur action en adoptant les méthodes de l’histoire sociale fine, résolument centrées sur les acteurs de l’insurrection observés au sein de leur communauté villageoise.
Mots-clés : Seconde République, coup d’État, mouvements sociaux, insurrection, résistance, généalogie historique, biographie, identité.
Resisting in December 1851. An Essay on the Social History of a Rising
In December 1851, following a Coup d’État, French President Louis-Napoleon Bonaparte extended his mandate. This event, which took place in Paris, had repercussion on different rural parts of the province. The way people reacted to this Coup were described as being “Republican Risings” supporting the Republic and its constitution which had been flouted by the President in office. Resorting to the minute methodology used in Social History that concentrates on the actors of these insurrections within their community, in their daily life, this thesis therefore focuses on the resistants in the Ardèche region and on what motivated their actions.
L’écriture de cette thèse n’aurait pas été possible sans le concours de toutes les personnes qui m’ont accompagné tout au long de ces années de recherche et qu’il me faut sincèrement remercier à présent.
Merci à celui qui m’a fait confiance en dirigeant cette thèse, celui qui, grâce à ses conseils, son écoute et son enseignement, m’a permis de rectifier le cap et l’orientation de cette recherche, merci au professeur Jean-Luc Mayaud. Avec lui, je remercie aussi tous les membres de l’équipe du LER-SEREC avec qui j’ai pu échanger et confronter mes problématiques lors des séminaires mensuels du samedi.
Merci à Pierre Cornu, maître de conférences d’histoire contemporaine à l’Université Clermont-Ferrand II, pour ses remarques éclairées et le temps qu’il m’a consacré. En souvenir aussi de ce moment d’hiver passé au Béage, si le temps était glacial, son amitié m’a réchauffé le cœur.
Merci à John Merriman, professeur d’histoire à l’université de Yale, qui me fit partager sa connaissance « intime » du village de Balazuc.
Merci aussi à Claude-Isabelle Brelot, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lyon 2, à Jean-Claude Caron, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Clermont-Ferrand 2, à Laurent Douzou, professeur d’histoire contemporaine à l’IEP-Université Lyon 2, à Jean-Luc Mayaud, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Lyon 2, à John Merriman, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Yale et à Rémy Pech, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Toulouse 2, d’avoir bien voulu participé au jury qui examinera ce travail.
Ma reconnaissance va également au professeur Jean-Marie Guillon, de l’Université Aix-Marseille I, qui a guidé mes premiers pas dans la recherche historique et qui initia les prémisses de cette thèse en dirigeant mon DEA.
Merci à M. Dominique Dupraz, directeur des Archives départementales de l’Ardèche, pour la confiance qu’il m’a accordée en me facilitant l’accès aux archives. Merci aussi à tout le personnel des Archives départementales de l’Ardèche 1 que j’ai sollicité à un moment ou à un autre et qui a toujours répondu avec gentillesse et efficacité à mes demandes.
Ma gratitude s’exprime aussi envers toutes les personnes qui ont accepté de me recevoir pour me transmettre les souvenirs ou les archives de leurs lointains ancêtres 2 . Avec peut-être une pensée plus particulière pour Jacqueline Mazon dont les conseils avisés ont été précieux et pour M. Gabriel Vincent rencontré à de nombreuses reprises aux Archives départementales de l’Ardèche.
Merci à M. Guy Hernandez, principal du collège Bernard de Ventadour, de Privas, et à ses adjoints : Philippe Descheaux, puis Didier Mazzucka et Claudine Coluni qui ont toujours essayé d’adapter mon emploi du temps professionnel aux contraintes de la recherche doctorale.
Merci à Jacques Brenu, professeur d’histoire-géographie au lycée Vincent d’Indy à Privas, « vieux compagnon » de routes ardéchoises à vélo, qui fut l’un de mes premiers lecteurs, ainsi qu’à Nathalie et Érick Santoni pour leur aide dans la maîtrise de la langue anglaise.
Merci à Carole Laville d’Imprim’express à Privas pour sa sollicitude et la qualité du travail d’impression de cette thèse.
Mais surtout, je n’oublierai jamais qu’il a fallu prendre nécessairement le temps de réaliser cette thèse en empruntant un capital inestimable que je ne pourrai jamais « rembourser » : le temps consacré à Marie-Laure et à Paul. Merci à vous deux, toi qui partages mon existence et toi, Paul, mon petit réveille-matin des aubes claires.
Dans l’ordre alphabétique : Sébastien Achart, Elisabeth Audigier, Luc Brillet, Annick Courtial, Marie-Josée Cavalié, Brigitte Demont, Dominique Filhol, Anne-Laurence Hostin, Nathalie Meut, Bernadette Naud, Eric Penot, Jean-Marie Pons, Sylvie Sauvadon, François Stévenin, Sandra Vezon.
Voir la liste des personnes en annexes dans la partie bibliographie : « Correspondances et sources orales », p. 18.