2°) Les « altruistes »

Le symbole de la République, tel que Daumier l’avait esquissé, pouvait s’incarner sous la forme de la mère nourricière, mettant en scène la compassion pour le genre humain. La solidarité est l’un des grands principes de la République démocratique et sociale et ceux qui ont eu une « conduite généreuse à l’égard de ses concitoyens poursuivis »  2193 pouvaient être à leur façon considérés comme des résistants au coup d’État. Il n’y a pas à proprement parler d’exemple type de l’engagement de ce profil. L’exercice d’une profession pouvait faciliter plus facilement l’acte de résistance. Les aubergistes et cabaretiers dont l’établissement était un endroit de passage, donc de rencontres, pouvaient être sollicités pour venir en aide à tel ou tel individu. Propriétaires de lieu d’accueil fréquenté du public, ils risquaient aussi d’être plus étroitement surveillés ou faire l’objet d’une dénonciation. Le 6 août 1852, trois cafetiers de Largentière font ainsi les frais d’une sanction administrative décrétée par le nouveau préfet de l’Ardèche, Amédée de Saulxure  2194 , considérant que leurs propriétaires, Victor Doumaine, Isaac Vigouroux et Emile Brot, ont donné asile au nommé Suchet condamné politique par contumace  2195 . Trois semaines plus tard, le 1er septembre 1852, il revenait sur sa décision : « vu l’arrêté du 6 août 1852 qui ordonne la fermeture, vu les nouveaux renseignements fournis par le sous-préfet sur le compte des cafetiers susnommés, arrête la réouverture des établissements »  2196 .

L’isolement et la topographie des lieux d’habitation étaient aussi des facteurs pouvant faciliter l’engagement. La demeure de Louis Frédéric Eldin, du hameau de Mazelet dans la périphérie de la commune de Vallon, présentait des « conditions topographiques très favorables » et devenait « un refuge pour les républicains qui étaient traqués et poursuivis dans les bois »  2197 . Mais, si des facteurs favorisent l’acte de résistance, comment s’effectue la prise de conscience déclenchant le processus d’engagement dans l’action de secours de l’autre en détresse ?

Ceux qui ont agi ainsi et qui ont été identifiés sous la terminologie des « altruistes » sont au nombre de dix-huit, cependant, dans la majorité des cas, leur engagement n’a pas été reconnu par les républicains au pouvoir. Sur dix-sept demandes de pension d’indemnisation émanant de profil « altruiste », seules cinq ont obtenu gain de cause. Ainsi, ceux qui espéraient une reconnaissance de leur engagement civique ont reçu dans les années 1880, à l’instar de Victoire Chevalier, une fin de non recevoir formulée de la manière suivante :

‘« La Commission générale a écarté la demande de Chevalier Victoire car les faits ne relèvent pas de la loi du 31 juillet 1881. Motif : préjudice non justifié »  2198 . ’

« Préjudice non justifié », quelle meilleure recommandation pouvait-elle avoir pour appuyer sa demande que celle de Pierre Alexandre Combier, ancien représentant du peuple, ancien procureur général, ancien proscrit et délégué à la commission départementale chargée de l’examen des demandes ? Illettrée, Victoire Chevalier n’avait pas les capacités d’écrire sa demande mais Pierre Combier s’en était chargé et rédigea :

‘« […] cette demande en faveur de Mme Hébrard qui cacha chez elle un grand nombre de proscrits et leur prodigua bien qu’elle eut cinq enfants à sa charge les soins les plus généreux. Elle allait porter la nourriture à ceux qui se réfugièrent dans les grottes ou les bois. Elle a été par les sacrifices qu’elle s’est imposée une victime volontaire du coup d’Etat »  2199 . ’

Une autre pétition des victimes du coup d’État attestait de l’authenticité de ces faits :

‘« La veuve Hébrard recueillit et cacha dans sa maison un grand nombre de fuyards de Largentière, de La Voulte, de Privas, du Cheylard et même de la Drôme »  2200 . ’

Une série de signatures paraphait le document : Combier ancien député ; Chave proscrit ; Léouzon ; L. Vigne ; Marquet ; E Bravais ; Sicard Auguste ; Quiot Louis ; Honoré Bertrand ; E. Gayte ; Maurice Bernard ; Gilibert ; Frédéric Théron ; Issartel ; Marchier. Tous domiciliés à Chomérac.

Identification des signataires de la lettre pétition en faveur de Victoire Chevalier
Nom, prénom Age en 1851 Profil Faits  2201 Verdict commission mixte
Bernard Maurice, dit « Lancier » 47 « suspect » Son café est fermé par mesure administrative.
Arrêté le 10 février 1852 et libéré le 12.
Pension d’indemnisation de 200 francs.
 
Chave Louis 33 « meneur » Arrêté le 5 avril 1852.
Transféré le 5 mai dans la province d’Oran.
Pension d’indemnisation de 200 francs.
A plus
Combier Pierre Alexandre 53 « initiateur » Voir précédemment
Chapitre II, C, II, 3 : « Décembre 1851 en Ardèche ».
Pension d’indemnisation de 1 000 francs.
Expulsion
Honoré Bertrand 26 « suiveur » Arrêté le 7 décembre 1851.
Libéré le 10 décembre 1851.
Pas d’indemnisation : « préjudice non justifié ».
 
Issartel Victor Séraphin 21 « meneur » Il a intercepté le courrier parti de Privas.
Arrêté le 8 janvier 1851. Libéré le 30 avril 1852.
Pension d’indemnisation de 400 francs.
A plus
Marchier Alexandre Louis Auguste 39 « meneur » Pension d’indemnisation de 400 francs. A plus
Identification difficile des signataires de la lettre pétition en faveur de Victoire Chevalier
Léouzon Identification difficile en l’absence d’autres renseignements que la signature.
Aucune demande d’indemnisation au nom de Léouzon.
Un Léouzon Charles Pierre, 41 ans en 1851, réfugié au Piémont, mais décédé en 1860.
Vigne L. Identification difficile en l’absence d’autres renseignements que la signature et l’initiale du prénom.
Une demande d’indemnisation au nom de Jean François Vigne, 37 ans en 1851.
Employé à la préfecture depuis le 25 avril 1831 et révoqué le 31 décembre 1851. Il a du s’expatrier pendant six ans.
Marquet Identification difficile en l’absence d’autres renseignements que la signature.
Aucune demande d’indemnisation au nom de Marquet.
Un Jean Marquet, dit Devès, arrêté le 5 janvier 1852 après que la gendarmerie de Baix et un détachement du 5ème Léger aient cerné sa maison dans laquelle se trouvaient cachés plusieurs individus recherchés.
Bravais E Pas de Bravais identifié avec l’initiale du prénom.
Une demande d’indemnisation au nom de Victor Andéol Bravais, 30 ans en 1851, domicilié à Chomérac.
Arrêté le 7 décembre 1851, il est libéré le 2 février 1852.
Sicard Auguste Aucun Sicard Auguste répertorié.
Aucune demande d’indemnisation au nom de Sicard.
Un Sicard Henri, âgé de 39 ans en 1851 domicilié à Chomérac et mis en cause par un témoin.
Quiot Louis  Identification difficile. Il n’existe aucun Louis Quiot arrêté en 1851.
Trois demandes de pension d’indemnisation au nom de Quiot Antoine Régis, Auguste et Jacques.
Arrestation d’Antoine Régis et d’Auguste, le 7 décembre 1851.
Jacques Quiot, domicilié à Saint-Symphorien/Chomérac a été arrêté le 25 juin 1853 après 19 mois de fuite.
Gayte E. Pas de Gayte identifié avec l’initiale du prénom.
Une demande d’indemnisation refusée au nom de Mathieu Gayte, 42 ans en 1851, Saint-Lager.
Mathieu Gayte n’a pas été arrêté, ni condamné. Il correspondrait au profil de « victime ».
Agressé le jour du plébiscite par douze individus pour avoir crié « vive la République ».
Gilibert Aucun Gilibert identifié en Ardèche.
Théron Frédéric Un Théron Jean Frédéric, 25 ans en 1851, identifié à Chomérac mais qui n’a pas été condamné.
Un Théron Alexandre Simon, 39 ans en 1851, arrêté le 11 décembre et libéré le 2 février 1852.

L’intérêt de cette identification montre que toutes les victimes du coup d’État n’ont pas été inventoriées malgré des recherches très approfondies dans la série M des Archives départementales et la série F15 des Archives nationales. On peut s’étonner aussi de la provenance des fugitifs. Certains arriveraient du Cheylard, or si l’on se fie au rapport du maréchal des Logis commandant la brigade du Cheylard rédigé le 4 mai 1852 : « Dans la commune du Chaylard  2202 , bien qu'il n’y ait ni prévenus, ni condamnés politiques, il circule dans le public qu’il existe un germe de société secrète »  2203 . Mais qui donc était « la veuve Hébrard » ?

Victoire Chevalier est née à Saint-Étienne-de-Boulogne le 21 juillet 1807, de Pierre et de Marie Delubac. Issue d’un milieu familial qui ne sait pas signer, elle épouse le 9 janvier 1833, à l’age de 26 ans, Louis Hébrard originaire de Chomérac. L’histoire de leur rencontre est peu commune si l’on en juge par l’origine géographique des époux. Pour se rencontrer, il a fallu à un moment ou à un autre franchir le col de l’Escrinet, car Saint-Étienne-de-Boulogne est sur le versant albenassien, Chomérac sur le versant privadois. Autrement dit deux mondes différents  2204 séparés par plusieurs heures de route 2205 .

Le mariage ayant été célébré à Chomérac, on peut supposer que Victoire avait déjà émigré dans cette commune. La reconstitution de l’arbre généalogique de l’époux apporte des indices supplémentaires favorisant la reconstitution du puzzle.

Dix ans avant de connaître Victoire, Louis Hébrard a déjà vécu une expérience de vie commune avec Jeanne Lafont, originaire de Saint-Michel-de-Boulogne, petit village situé dans la périphérie de Saint-Étienne-de-Boulogne. Le 27 janvier 1821, c’est à la mairie de Chomérac que les deux époux ont uni leur destinée. Parmi les témoins, on remarque Jean Vieux, tisserand à Saint-Étienne-de-Boulogne, beau-frère de la future. La clé de l’interprétation se trouve peut-être dans l’activité professionnelle de ce témoin. Depuis le XVIIIe siècle, le canton de Chomérac est un centre ancien et important de filatures et de moulinages  2206 et « la fabrique est devenue le débouché ordinaire des jeunes filles de paysans » faisait observer Pierre Bozon  2207 . Le 12 décembre 1831, alors qu’elle avait à peine trente ans, Jeanne s’éteint, laissant Louis avec leurs trois enfants. L’aîné à dix ans mais la petite dernière, Marie Euphrosine n’a pas encore deux mois d’existence. Rencontre-t-il Victoire Chevalier dans ces moments douloureux, ou bien la connaissait-il avant ? Les deux femmes sont dans une « zone proximale »  2208 d’interconnaissance. Jeanne et Victoire étaient originaires du même « pays », elles avaient peu de différence d’âge (cinq ans), et peut-être avaient-elles « émigré » pour les mêmes raisons professionnelles. Cinq mois après la disparition de Jeanne, Victoire se retrouve dans les bras de Louis et le fruit de leur amour donne naissance, au mois de janvier 1833, à Louis Pierre Hébrard. Trois semaines avant cette naissance, le 9 janvier 1833, Louis Hébrard et Victoire Chevalier régularisent aux yeux de l’opinion leur union devant le maire de Chomérac. Vingt mois plus tard, un nouveau né complète la fratrie. La joie est de courte durée car le petit Auguste ne survit qu’une semaine. Quatre autres enfants voient le jour à intervalles réguliers au cours des années 1836, 1838, 1840, 1843. Adèle Victoire, la petite dernière, en portant le même prénom que sa mère, clôt symboliquement le cycle des naissances de la famille Hébrard. A 37 ans, Victoire pouvait pourtant encore enfanter mais la famille recomposée depuis 1833 comportait au moins six enfants vivant sous le même toit.

Le 29 octobre 1851, la famille est endeuillée par la disparition de Louis, le père, à l’âge de 50 ans. Victoire a 45 ans et se retrouvant « chef de famille » par la force des événements, doit gérer seule le quotidien. Quatre jours avant sa disparition, Louis, « retenu au lit par maladie de corps », a dicté ses dernières volontés au notaire Anne-Marceau Bailly en présence de quatre témoins  2209 . Le fils « préféré » dans le règlement testamentaire est le fils conçu avec Victoire en dehors des liens du mariage. C’est d’ailleurs lui qui comparaît, le 9 avril 1852, pour régler les dernières modalités de la succession de son père  2210 . Il représente les intérêts de ses « frères et soeurs consanguins » : Louis, Paul et Euphrosine Marie, et ceux de ses « frères et sœurs germains »  2211 : Marie Virginie, Victor, Antoine et Adèle. Le testament avantage dans un premier temps, Louis Pierre au détriment de ses frères aînés nés de la première union du père avec Jeanne Lafont, mais il distingue aussi Marie Euphrosine et Marie Virginie sa « sœur consanguine ». Ces trois enfants nés de deux lits différents bénéficient de la clause du préciput et reçoivent avant toute répartition successorale le quart des biens qu’ils devront se partager par portions inégales. Louis Pierre obtient la moitié à lui seul pendant que Marie Virginie et Marie Euphrosine « la moitié de l’autre moitié ». En cas de décès prématuré de l’une des deux sœurs, sa part reviendra aux enfants encore mineurs : Adèle et Antoine. La mère, Victoire, obtient l’usufruit de la moitié des biens restants. La succession est évaluée à 236,95 francs de mobiliers et 318 francs d’immeubles qui placés au « denier vingt » donnent un capital de 6 036 francs. Le détail se compose d’une maison et sa parcelle de terre et vignes s’étendant sur 1ha61 à laquelle s’ajoutent deux petites parcelles de terre de superficie très inégale : 1ha26 pour l’une et 28 ares pour l’autre.

A son âge, Victoire a très peu de chance de refaire sa vie et l’expérience de la mort d’un être proche renvoie comme sur un écran la projection de sa propre mort. Le philosophe libanais René Habachi, engagé dans la voie du personnalisme, ajouterait :

‘« La mort se prolonge par-delà l’échéance. Les paupières une fois closes, celui qui me quitte va continuer de mourir en moi. Il s’éloigne malgré mes tentatives de rappeler cette courbe de vie encore pleine de promesses antérieurement à l’issue fatale. Et le ravinement du deuil le déracine de moi en même temps qu’il me déracine de moi-même »  2212 . ’

On peut alors renoncer et se laisser envahir par la déréliction ou résister et devenir « immortel » par le regard d’autrui. Le dépassement de soi se fait alors par la relation, par « une sortie de soi vers l’autre » soulignerait René Habachi  2213 . Un mois plus tard, elle est confrontée à la détresse de ses concitoyens traqués par les forces de l’ordre. Est-ce alors la souffrance causée par la mort de Louis qui donna un sens nouveau à sa vie et la poussa à faire le don de sa personne ?

Survivre en se dévouant à une cause, le philosophe Axel Honneth s’est intéressé à cette forme particulière de reconnaissance dans son livre consacré à La lutte pour la reconnaissance  2214 et remarque :

‘« Pour que je puisse apporter à l’étranger ma reconnaissance dans un sentiment de sympathie et de solidarité pour son itinéraire personnel, il faut d’abord que je sois mû par une expérience qui m’enseigne que nous sommes menacés sur un plan existentiel, par les mêmes risques »  2215 . ’

Victoire meurt le 15 janvier 1886 et ne laisse qu’une simple mention dans les registres des tables de successions et absences : « n°471, Victoire Chevalier, veuve Hébrard, 80 ans, succession nulle, certificat d’indigence ».

Notes
2193.

Arch. dép. Ardèche. 5M18 Bis. Notice individuelle de Jean Baptiste Mazelier né le 16 février 1820 à Lagorce.

2194.

Nommé le 1er février 1852 en remplacement d’Henri Chevreau. En fonction dans l’Ardèche jusqu’au 4 mars 1853 avant d’être remplacé par Léon Chevreau, frère d’Henri.

2195.

Arch. dép. Ardèche. Recueil des actes administratifs. 3K142, n°91.

2196.

Recueil des actes administratifs, idem, n°108.

2197.

Arch. dép. Ardèche 5M54. Notice individuelle établie dans le but d’obtenir une pension en tant que victime du 2 Décembre. Sa requête bénéficie du soutien d’Hugon, conseiller d’arrondissement.

2198.

Arch. dép. Ardèche 5M55. Le ministère de l’Intérieur en date du 11 octobre 1882 au préfet pour transmission au maire de Chomérac. Voir précédemment pour l’établissement des procédures d’indemnisation : chapitre II, B), partie III « La mémoire institutionnalisée du coup d’État de 1851 ». « Pour ses décisions, la commission départementale a adopté comme base le principe formulé dans la circulaire du 2 août dernier, à savoir que partout où il y a eu préjudice, il pouvait y avoir réparations ».

2199.

Arch. dép. Ardèche. 5M54. Notice individuelle établie dans le but d’obtenir une pension en tant que victime du 2 décembre. Demande formulée par Combier et par un certain nombre de citoyens qui comme lui ont été proscrits à la suite du coup d’Etat.

2200.

Arch. nat. F15 3992. Pétition des victimes du coup d’État en faveur de la veuve Hébrard, Chomérac, le 18 mars 1881.

2201.

Il s’agit des faits résumés dans les notices individuelles pour l’attribution des pensions d’indemnisation.

2202.

Le Cheylard. Dans les citations extraites des archives, les fautes d’orthographe n’ont pas été corrigées, ni signalées afin de ne pas rompre le fil du récit.

2203.

Arch. dép. Ardèche. 5M28. Rapport de synthèse du capitaine commandant la gendarmerie en date du 10 mai 1852 au sujet de Gleizal, dit « l’Icarien ».

2204.

André Siegfried dans sa Géographie électorale de l’Ardèche décrit la suite transversale de formations volcaniques qui traverse le département du Nord-Ouest (massif du Mézenc) au Sud-Est (massif du Coiron) et il y voit dans« cette ligne éruptive, une division de l’Ardèche en Nord et en Sud » et « dans une large mesure, c’est là qu’il faudrait placer la limite extrême de l’atmosphère méridionale », ouv. cité, p. 11.

2205.

« Cette réalité géographique qui conditionne la vitesse de déplacement des hommes et des transports de marchandises ne doit pas être oubliée ». Voir chapitre II partie C II « Histoire et histoires du 2 Décembre en Ardèche ».

2206.

Voir Élie REYNIER, La soie en Vivarais, ouv. cité.

2207.

Pierre BOZON, La vie rurale en Vivarais, ouv. cité, p. 145.

2208.

Selon l’expression de Lev S Vigotsky (1896-1934).

2209.

Arch. dép. Ardèche. Études notariales de Anne-Marceau Bailly, de Baix. 2E 9573, testament, affaire n°159.

2210.

Arch. dép. Ardèche. Enregistrement. Registre des mutations par décès. 3Q 1760, n°20.

2211.

En matière de succession, on parle de frères utérins (par la mère), de frères consanguins (par le père) ou de frères germains (même père et même mère).

2212.

René HABACHI, article « Mort », Dictionnaire de la philosophie, déjà cité, p. 1173. Voir aussi René HABACHI, Une philosophie ensoleillée - Essai sur la relation, Cariscript, Paris, 1991, 153 p.

2213.

« L’immortalité est personnelle. Elle est modelée par une biographie singulière, mais par ce qui fut vraiment vécu humainement, ayant ainsi accru l’intensité de l’identité personnelle ». René HABACHI, « Mort », idem, p. 1177.

2214.

Axel HONNETH, La lutte pour la reconnaissance, Cerf, traduit de l’allemand par Pierre Rusch, 2002, 232 p.

2215.

Axel HONNETH, idem, p. 110.