Correspondances et sources orales

Association des Amis de l’histoire de la région de Vallon : correspondance du mois de décembre 2001 avec transmission de quelques fiches manuscrites remises par quelques membres de l’association à la suite d’une information passée dans le bulletin de liaison de l’association.

Odette Autrand, de l’association « Patrimoine huguenot ». Nombreuses informations au sujet du fait religieux en Ardèche.

Francis Barbe : correspondance du 29 décembre 2000 au sujet de son arrière grand-père, Jean André Gente qui servit dans les troupes militaires affectées au maintien de l’ordre en 1851. Informations transmises sur Delphin Amblard, originaire de Lussas, qui aurait émigré en Californie en tant qu’opposant à Napoléon III

Jean Barnaud : correspondance en date du 10 juillet 2000 au sujet d’un ancêtre, Philippe Bac (1803-1863), maire de Pourchères sous la Seconde République.

Maurice Bel : auteur de nombreux livres sur les transportés par départements en Algérie. Echange de correspondance au cours de l’année 2001.

Madame Bethemont : rencontre aux Archives départementales de l’Ardèche en 2000. Elle évoque le souvenir d’un Bérard, protestant, que ses proches dissimulaient dans une cachette sous l’horloge pour échapper à la transportation en Algérie. Les archives confirment cette anecdote. Le carton 5M30 des archives départementales de l’Ardèche a conservé le rapport d’un capitaine de gendarmerie en date du 18 août 1853 qui signale l’arrestation de Léon Bérard fils en date du 17 à 7 heures du soir. « Il était chez son père, blotti dans une armoire d’environ un mètre carré. Le condamné sera dirigé sur l'Algérie par la correspondance du 23 août ».

Pierre Bonnaud : correspondancedu 14 février 2000 au sujet d’un ancêtre, François Augustin Saussine, menuisier à Vallon. Né le 22 mars 1811 à Vallon, Augustin Saussine a été en relation avec Agricol Perdiguier. Condamné à être transporté en Algérie, il s’exile en Suisse et ne fut autorisé à rentrer en France qu’en 1856. En 1858, il fut de nouveau arrêté et fit 17 jours de prison à Largentière.

Maurice Bravais : entretien téléphonique enregistré du 24 avril 2001 au sujet de son grand père, Antoine Riou, arrêté dans les premiers jours qui suivirent l’insurrection pour avoir publié dans un journal local un article hostile à Napoléon III. Le registre d’écrou de la Maison d’arrêt de Privas n’a pas enregistré sa détention car il y avait tellement de prisonniers qu’ils avaient été cantonnés dans les rues de Privas.

Didier David : correspondancedu 11 mai 2005 au sujet d’un ancêtre de son épouse : Laurent Audouard né le 26 juin 1816 à Rochemaure, instituteur transporté en Algérie le 5 mai 1852. Décédé le 30 septembre 1872 à Médéah.

George Durand ancien vice-président de Mémoire d’Ardèche et Temps Présent. Rencontre aux Archives départementale de l’Ardèche au sujet de son grand-père Jean Baptiste Durand, né vers 1797 qui fonda en 1823 un atelier de serrurerie au Pont-d’Aubenas. L’extension de l’industrie du moulinage dans la région l’amena rapidement à transformer son atelier et à s'occuper de constructions mécaniques. Soupçonné d’être le trésorier de la société secrète du canton d’Aubenas et d’avoir facilité la fuite de Louis Victorin Mazon inculpé dans l’affaire de Laurac, il est transporté en Algérie en 1852. Il ne fut autorisé à revenir en France que le 19 janvier 1853. George Durand est décédé en 2005 à l’âge de 92 ans.

Renée Gauthier : échange de correspondance au mois de juillet 2001 au sujet de ses ancêtres. François Ranc, tailleur de pierres de Chomérac, né le 15 octobre 1795 au Teil, décédé à Chomérac le 1er août 1878. François Ranc serait un cousin éloigné de son père décédé en 1996 mais les souvenirs sont très incertains à son sujet : « Mon père me disait que ce monsieur Ranc avait taillé une série d’anneaux comme un collier sans ajouts dans la même pierre, lors de sa détention. Il parlait (sous grande réserve) de Russie ». François Ranc et son fils ont été condamnés à la transportation en Algérie avec plus mais ils ont bénéficié d’une grâce avant leur transfert. Marie Saint-Jean, sa veuve, a bénéficié d’une pension d’indemnisation de 600 francs au titre de victime du coup d’État.

Madame Giraud : rencontre au sujet de son ancêtre Antoine Rey dit le Piémontais, né le 18 octobre 1813 au Pouzin. Marchand drapier domicilié à Saint-Symphorien/Chomérac, il est signalé comme étant le chef des insurgés de la commune et est transporté en Algérie le 5 mai 1852.

Raymond Huard : correspondance par courrier électronique en date du 6 mars 2005 au sujet de Mahistre et Ducamp. Thomas Bonnaure de Saint-Sauveur-de-Cruzières aurait été l’émissaire de Mahistre, chef des montagnards dans le canton de Saint-Ambroix et de l’avocat Eugène Ducamp.

Frédéric Martins : correspondance par courrier électronique en date du 27 février 2003 au sujet de son arrière grand-père Pierre Jules Maurin, né le 12 avril 1829 à Bourg-Saint-Andéol. Instituteur, Pierre Jules Maurin est considéré comme l’un des chefs de la société secrète du canton.

Jacqueline Mazon : nombreux échanges de correspondances au cours des années 2000-2006. Petite-fille d’Albin Mazon.

Michel Morin : correspondance par courrier électroniquedu mois de novembre 2001au sujet de son ancêtre Louis Fraysse, né le 16 mars 1825 à Antraigues. Le récit de son histoire a été publié dans la revue Mémoire d’Ardèche Temps Présent, n°72 du 15 novembre 2001 : « Il y a cent cinquante ans…Décembre 1851 en Ardèche ».

Claude Reynier en résidence à Saint-Sauveur-de-Montagut. Petit-fils d’Élie Reynier.

Madame J. Sallée : correspondance du 25 avril 2000 au sujet de son grand-père, Jean-Louis Vergier, professeur de grammaire à l’Ecole normale de Privas, instituteur à Gluiras en 1865 et condamné par le tribunal de Die en 1873 à un an de prison et dix ans de privation des droits civiques pour affiliation à une société secrète.

Gabriel Vincent : correspondance du 28 septembre 2004 et rencontre aux Archives départementales de l’Ardèche. Son ancêtre Joseph Cyrille Ferdinand Terrasse, né le 24 septembre 1804 (2 vendémiaire an XIII), aubergiste et maire de la commune de Genestelle a fait l’objet d’un mandat d’arrestation, inculpé en tant qu’organisateur du mouvement et pour avoir participé à l’attaque de la sous-préfecture de Largentière. Exilé en Suisse, à Genève, il revient en France en 1856. En février 1858, il est arrêté en application de la loi de sûreté générale du 27 février 1858 et est transporté en Algérie par décision du ministère de l’Intérieur en date du 16 mars 1858.