II. Agir.

II.1. Hic et Nunc : le religieux « en train de se faire ».

Mardi 20 juillet 2004, monastère Saint-Antoine-le-Grand, début d’après-midi. Nous sommes avec le Père Damien sur le toit de l’église. Nous nettoyons les tuiles qui, recouvertes par le lichen et la mousse en raison de l’humidité du vallon, se détériorent rapidement. Nous les grattons à l’aide d’une spatule pour éliminer tout parasite végétal. Nous ne nous sommes pas encombrés de notre carnet de notes. De toute façon que noter dans cette situation désespérément banale et insignifiante ? Nous choisissons de nous consacrer tout entièrement à la tâche que le Père chargé des travaux nous a confiée. Exposés au soleil, nous souffrons de la chaleur, qui plus est pour le Père Damien qui est entièrement recouvert de son habit monastique. Nous travaillons dans le silence, chacun s’occupant de son pan de toit. Au bout de quelques heures de cet éprouvant travail, complètement déshydratés, nous descendons du toit pour nous réfugier dans la fraîcheur du réfectoire. Nous nous enquérons d’un verre d’eau auprès du Père cuisinier puis nous attablons pour profiter de ce moment de répit avant de retourner sur le toit. Le Père Damien pénètre à son tour dans le réfectoire. Il nous voit adossés à une table, un grand verre d’eau à la main. Il vient lui aussi chercher de quoi se désaltérer. En approchant de la table où nous nous étions installés, il déclare simplement « C’est comme les premiers moines au désert ». Nous comprenons qu’il fait allusion à l’éprouvante chaleur que nous subissions sur le toit de l’église.

Le Père Damien commente l’éprouvant nettoyage des tuiles sur le toit en regard de l’expérience ascétique des premiers moines au désert. Ce n’est pas tant l’exercice en lui-même qui stimule ce rapprochement que les difficultés éprouvées dans cet exercice, notamment suite à une longue exposition au soleil d’été. Des difficultés que devaient sans doute éprouver les premiers moines. Autrement dit, le Père Damien voit dans ces travaux physiquement éprouvants une forme d’ascèse comparable dans une moindre mesure à l’expérience des premiers moines dans le désert d’Egypte. A priori, il n’y a rien qui permettait de parler d’activité religieuse dans le nettoyage de quelques tuiles, et pourtant, force est de constater que cette activité revêtait un sens religieux pour le Père Damien puisqu’elle l’agrégeait à une communauté d’expérience monastique. C’est, entre autre, dans l’épreuve de la chaleur qu’il retrouve les premiers moines. Le travail éprouvant que nous partageons permet au Père Damien de se reconnaître comme membre d’un groupe. Force est de constater dans cette situation « profane » que se jouait pour lui quelque chose de religieux. Ce qui n’était pas notre cas, n’accordant à ces moments de travaux qu’une attention moindre dans nos descriptions ethnographiques 346 .

Cette situation, loin de la densité sémantique habituellement prêtée aux actes monastiques, ne semblait revêtir que l’insignifiance de l’ordinaire tel que nous le connaissons aussi dans le « monde ». Rien de spécifiquement monastique là-dedans et finalement que dire sur le nettoyage des tuiles du toit de l’église un mardi après-midi ? Que dire dans une ethnographie de l’expérience monastique d’une situation dont l’ordinaire n’est pas propre à la vie monastique ? Notre carnet de terrain se remplissait d’une description des différents rites rencontrés au cours de la journée (principalement les offices et le repas), de quelques bribes de conversations mais sans parvenir à accorder un intérêt ethnographique à toutes les activités banales qui ne sont pas l’apanage de la vie monastique, mais que nous y retrouvons aussi. La vie monastique, c’est tout autant de longs offices quotidiens, des repas fortement ritualisés, une clôture que quelques travaux, de la vaisselle, un coup de balais, ces petits riens de l’existence que nous ne reconnaissons pas comme religieux parce qu’ils ne comprennent pas les composants dont nous le créditons sociologiquement. Néanmoins, les acteurs que nous rencontrons dans ces situations ordinaires peuvent y trouver un sens religieux : « j’ai fait du maraîchage quand j’étais à Bois Salair et il y avait une plate bande de persil qui faisait, je ne sais pas, 15m, et il fallait désherber le persil, ça ne se fait pas à la machine, ça se fait à la main. Ce n’est pas spécialement euphorisant, en pratique, tu es assis sur un morceau de carton, et puis tu enlèves les mauvaises herbes dans le persil. Tu y passes des heures, des journées, ça te prend une semaine pour désherber ta plate-bande, 6h par jour, 7h par jour, alors évidemment tu peux trouver ça hyper chiant, et puis tu peux te dire « tiens c’est comme mon âme, il faut que je désherbe mon âme » […]. Donc tu vois ça devient plus qu’une corvée, parce qu’elle prend un sens spirituel ta plate-bande de persil. La vaisselle ça peut être hyper chiant si je la prends comme une corvée, déjà si tu la prends comme un service pour les autres et que tu le fais par amour pour les autres – c’est vrai que pour les autres ce n’est pas plus agréable que pour toi – ça devient déjà plus agréable. Puis si tu te dis qu’en frottant les gamelles où ça a bien attaché, ça peut être une image de ton âme où il y a des passions vraiment bien ancrées, vraiment bien attachées et puis il faut y passer du temps et puis y mettre de la sueur et de l’huile de coude pour détacher ta casserole, c’est comme ton âme, il faut y mettre du temps, ça demande de la patience » 347 .

Nous le voyons ici, les acteurs peuvent accorder un sens religieux à une activité non spécifiquement religieuse tel que nous l’entendons dans les sciences sociales. Ici, pas de « choses sacrées  que les interdits protègent et isolent » 348 , pas de mana 349 , rien de mysterium, tremendum et fascinans ni aucune trace de « numineux » 350 , pour reprendre quelques définitions bien connues qui assimilent le religieux à la sphère du sacré. Nous voyons ici les limites d’une définition substantive du religieux. Ce que nous avons compris avec la situation que nous rapportons et la lecture que donne ce Père de certaines activités ordinaires c’est que les faits auxquelles nous assistons sur notre terrain ne sont pas des « choses » susceptibles d’être classées dans ou en dehors d’un « champ religieux » défini sociologiquement 351 . Le religieux ne se circonscrit pas à une organisation sociale spécifique, ni même à un répertoire de pratiques, encore moins à la manipulation d’objets spécifiques (choses ou lieux sacrés) permettant de distinguer ce qui serait religieux de ce qui ne le serait pas, « ne nous laissant pas d’autre choix que la solennité du sanctuaire et les frivolités du cabaret » 352 . Cette situation nous amène à penser qu’un même fait peut revêtir en situation une dimension religieuse ou tout aussi bien ne pas en revêtir du tout. C’est donc qu’un fait dit « religieux » n’est pas intrinsèquement religieux. Tout se joue dans la situation. Bien plus, si les définitions sociologiques du religieux se donnent de façon relativement homogènes, elles n’en renvoient pas moins à une diversité d’applications jouant sur différents registres de justification.

Qu’est-ce qui caractériserait, à ce moment là, l’activité religieuse ? Albert Piette apporte une réponse : « la succession et la combinaison de différents modes de justification et d’interprétation, n’est-ce pas un élément important dans le déroulement des activités religieuses ? Ce qui expliquerait les impasses des définitions monocentrées. Comme si le fait religieux était incapable de s’arrêter, toujours en train de se déplacer. Mais cette fois, selon la direction et le choix des acteurs et non plus des définitions sociologiques » 353 . Nous remarquons avec la situation que nous décrivons que le nettoyage des tuiles sur le toit d’une église peut être compris comme une activité religieuse par ses acteurs. Il n’y a pas de religieux que dans la « solennité du sanctuaire » et seulement des « frivolités » dans le « cabaret ». Nous étions réunis dans cette situation pour gratter des tuiles dans l’optique d’entretenir le toit de l’église. Et pourtant cette situation était ouverte à l’interprétation religieuse. De travaux d’entretien qui n’ont rien de religieux, nous passons à mesure que la chaleur se fait de plus en plus éprouvante à une activité pouvant être comprise comme religieuse de la part de ses acteurs. Car il y a fort à parier que si nous n’avions pas souffert de la chaleur, l’interprétation eut été toute autre. Dans ce court commentaire sur la situation, « c’est comme les premiers moines au désert », nous retrouvons l’inscription dans une filiation spirituelle, la genèse d’une « tradition », l’expérience d’une ascèse propre à la sanctification, c’est-à-dire les principaux thèmes de l’expérience monastique. La distinction entre des actes qui seraient religieux et d’autres qui n’en seraient pas est donc aléatoire en premier lieu parce que le religieux n’est ni stable, ni homogène, ni circonscrit dans le temps. Nous n’observons qu’un religieux fragmenté et diffus dans des registres d’action différents, ce qui nous fait dire, à la suite d’Albert Piette, que le religieux n’est pas une « totalité globalisante » et encore moins un « système clôturé » 354 . Cette situation nous montre que les activités banales peuvent être l’objet d’un investissement religieux alors que les activités dites religieuses peuvent aussi être conduites « avec la conscience professionnelle ennuyée qui est celle des bons travailleurs » 355 . Les moines n’entrent pas systématiquement enjoués aux offices et une agrypnie peut parfois souffrir de quelques longueurs que les acteurs écourteraient volontiers pour aller se coucher. Les activités les plus prosaïques peuvent être investies d’une profondeur religieuse tout autant que le sanctuaire autorise les bâillements. Autrement dit « C’est des pratiques qu’il faut partir, ce sont elles-mêmes qu’il faut observer en train de se construire, de se stabiliser, jusqu’à l’attribution possible de diverses qualités (religieuses ou non) » 356 .

Nous sommes moins en présence de faits religieux que de pratiques en train de se construire, du religieux « en train de se faire » pour reprendre l’expression d’Albert Piette 357 . Autrement dit, nous ne décrivons pas « du religieux », mais des manières de faire, en situation, du religieux. Notre attention se porte moins sur un produit fini susceptible d’être classé dans ou en dehors de la sphère religieuse que sur un processus : « Ce qui compte, ainsi que Humboldt le soulignait dès le XVIIIe siècle, ce n’est pas l’ergon (l’ouvrage) mais l’energeia (l’activité en mouvement). Ce n’est pas le « fait social » mais le faire social, le social en train de se faire et pouvant se défaire. En pensant, en parlant, en écrivant en terme de faire et non plus d’être, en terme de processus et non plus d’état, nous commençons alors à avoir accès au réel qui n’a pas la stabilité dont nous le créditons souvent » 358 . Dans la situation que nous rapportons, le religieux se fait au fur et à mesure de la pratique. Le Père Damien donne un sens religieux à son activité – qui n’a, en elle-même, rien de religieux – au fur et à mesure qu’il nettoie les tuiles et éprouve de plus en plus la chaleur. Autrement dit la qualité religieuse prêtée aux situations que nous observons dépend de l’investissement de l’acteur dans l’action en train de se faire. Au fur et à mesure de leur production, les pratiques revêtent, ou non, un sens religieux. Il n’y a pas de pratiques religieuses à proprement parler, seulement des acteurs en situation, une configuration sociale productrice ou non d’un sens religieux associé aux pratiques en train de se faire. Bien plus, ce processus reste lié à un contexte, celui d’une chaleur éprouvante dans le cas de la situation que nous rapportons. Dans cette situation le religieux se fait à un moment donné, précisément celui où la chaleur devient éprouvante et permet d’y voir un exercice ascétique proche de ce que les premiers moines ont connu au désert. Autrement dit, le religieux n’a ni l’homogénéité ni la stabilité dont nous le créditons bien souvent. L’acteur ne sera pas non plus absorbé à cent pour cent dans le lavage de sa casserole parce qu’à un moment donné il y a vu une métaphore de la purification de son âme. Pour preuve, l’acteur précise « ça demande de la patience » ce qui veut dire que si la vaisselle se transforme à un moment donné en exercice spirituel susceptible de justifier son activité en regard de l’engagement monastique, cette pratique n’en reste pas moins un exercice fastidieux (il faut frotter encore et encore parce que les « passions » restent bien ancrées à l’image des saletés accrochées sur cette casserole) et par ce biais aussi ouvert à la lassitude de l’acteur.

En train de se faire en situation, le religieux est aussi susceptible de se dissoudre, de se « défaire ». La qualité religieuse associée à un moment donné aux pratiques peut s’émietter dans le temps. Si gratter quelques tuiles sur le toit d’une église n’a pas de signification religieuse pour tous les acteurs, il y a aussi fort à parier que dans la mesure où cette activité revêt, à un moment donné, une signification religieuse pour l’un d’entre eux, celle-ci ne sera pas pour autant permanente dans la durée. Dans cette situation, c’est bien l’éprouvante chaleur qui revêt une signification religieuse et non le nettoyage des tuiles. L’expérience ascétique cessera avec l’épreuve de cette chaleur. La même pratique sous des conditions météorologiques différentes ne rappellera plus l’expérience ascétique des premiers moines. Voilà à notre sens deux dimensions fondamentales du religieux en situation : d’une part, le religieux n’est pas préalable aux pratiques mais se construit au fur et à mesure, d’autre part, il n’est pas permanent mais soumis à un moment donné, c’est-à-dire à un contexte d’énonciation du religieux (ici la chaleur devient une épreuve ascétique à même de rapprocher l’acteur de l’expérience des premiers moines). Les situations auxquelles nous assistons témoignent d’un religieux en train de se faire, de se défaire, de se refaire, tout en se juxtaposant à d’autres registres d’action.

Le quotidien monastique n’est pas emprunt d’un religieux homogène et uniforme. Les activités qui s’y déploient ne sont pas systématiquement données comme la préfiguration d’un horizon d’attente. Les moines ne pensent pas continuellement au « Royaume de Dieu » et n’agissent pas qu’en fonction de la « Jérusalem Céleste ». Autrement dit, l’action n’est pas invariablement tournée vers un horizon d’attente, mais concerne aussi des versants plus prosaïques de la vie d’ici et maintenant. La journée monastique dans ses quelques préoccupations s’apparente à ce que nombre de ses contemporains vivent quotidiennement. Il y est surtout question d’organisation : Qui célèbre la liturgie ? Qui va remplacer le chantre malade ? Que faire à manger pour le repas de midi sachant qu’il ne reste que certains aliments, que c’est un jour jeûné et que tel moine est allergique à telle substance ? Combien de convives prendront part au repas de midi? Qui se charge d’aller chercher les hôtes à la gare en l’absence du Père hôtelier ? Le geronda sera-t-il là dimanche prochain pour faire une homélie ? Comment communiquer efficacement autour des visites de l’église qui souffre d’une baisse de fréquentation cette année ? Il n’est pas question de Dieu ici, seulement de faire « au mieux » ce qui doit être fait. L’objectif du nettoyage des tuiles, ce n’est pas l’ascèse, c’est d’abord l’entretien de l’église. L’objectif de la vaisselle, ce n’est pas la lutte contre les passions, c’est d’abord l’hygiène.

Cela vaut aussi pour les activités dites religieuses. L’objectif du repas, ce n’est pas en premier lieu de commémorer la Cène, c’est d’abord de subvenir aux besoins alimentaires de chacun. L’objectif de l’observance quotidienne des offices, ce n’est pas de re-présenter encore et sans cesse Dieu, c’est d’abord d’être en règle avec « la tradition ». Le moine se présente tous les matins à l’office parce qu’il le faut : l’objectif de l’office c’est d’abord de le faire et de bien le faire. Reste que l’acteur doit toujours avoir l’impression d’y vivre quelque chose de nouveau qui lui permettra d’ « avancer » pour que le rite reste pertinent. Donc dans le rite, il est question de la qualité de l’exécution pour une re-présentation « efficace » de Dieu. Derrière la clôture monastique nous sommes d’abord en présence d’une problématique du vivre-ensemble « selon la tradition » avant d’être en présence de Dieu. Néanmoins, il s’agit de vivre-ensemble pour faire l’expérience de Dieu. Dieu ne se donne qu’en filigrane derrière toutes ces préoccupations ordinaires qui ne sont pas seulement le lot quotidien des moines. Tout le travail monastique consiste alors à construire un sens religieux à travers ces multiples activités ordinaires de l’existence communes au « siècle ». Derrière les travaux, la vaisselle, le service liturgique, les courses, les homélies, le ménage se joue quelque chose de religieux selon l’investissement de l’acteur dans l’activité en train de se faire. L’objectif des activités auxquelles nous assistons est en premier lieu leur bonne exécution. Le religieux se construit ensuite au fur et à mesure de l’exécution. Le nettoyage des tuiles du toit de l’église doit être fait pour des raisons d’entretien, c’est ce qui compte et ce pourquoi l’acteur est sur le toit, rien ne l’empêche ensuite de puiser dans les représentations ascétiques une clé de lecture de l’épreuve que peut constituer cette activité réalisée sous un soleil écrasant. C’est moins l’horizon d’attente qui façonne les activités de tous les jours que les acteurs qui cherchent au fur et à mesure de leurs activités ordinaires quelque chose de l’horizon d’attente. Voilà pourquoi nous substituons à l’hypothèse de la stabilité du religieux (et par extension, comme le suggère François Laplantine, du fait social), celle de processus. Derrière la clôture monastique, il n’y a pas du religieux partout. Bien plus, l’agir monastique n’est pas constamment tourné vers la Jérusalem Céleste mais mobilise différents registres d’action qui laissent apparaître un religieux diffus. L’objet d’une ethnographie de la vie monastique est alors de mettre en lumière des manières de faire du religieux derrière ces quelques situations ordinaires.

Notes
346.

Précisons ici que la description succincte de cette situation ne fût rédigée que bien plus tard, quand nous nous remémorions ce commentaire du Père Damien qui nous a amené à prêter attention à la situation dans laquelle il fût proféré.

347.

Extrait d’un entretien réalisé avec un moine du monastère Saint-Antoine-le-Grand.

348.

Emile DURKHEIM (1912) op. cit.

349.

Marcel MAUSS (2003) « Esquisse d’une théorie générale de la magie » in Sociologie et anthropologie, Presses Universitaires de France.

350.

Rudolph OTTO (1949) op. cit.

351.

Nous faisons ici référence à la problématique du champ religieux développée par Pierre Bourdieu. Pour ce dernier, la notion de champ religieux implique un ensemble de biens symboliques sur lesquelles s’exercent un pouvoir de définition de la part d’un groupe de spécialistes du sacré. A ce propos, voir Pierre BOURDIEU (1971) « Genèse et structure du champ religieux » in Revue française de sociologie XII, 3.

352.

François LAPLANTINE (2005) op. cit., p.62. Dans cette expression, François Laplantine dénonce les « jeux de la binarité » dans lesquels nous enferme « l’exacerbation de deux postures » dont les définitions du religieux ont notamment souffert, confinées à l’intérieur d’un système d’opposition sacré/profane, déclinable en une multitude de variables : dedans/dehors, intérieur/extérieur, spirituel/matériel, haut/bas, présence/absence, ordre/désordre, tradition/modernité.

353.

Albert PIETTE (1999) op. cit. pp. 29-30.

354.

Albert PIETTE (1999) op. cit. p. 32.

355.

Paul VEYNE (1979) Comment on écrit l’histoire (suivi de Foucault révolutionne l’Histoire), Seuil, p. 62.

356.

Albert PIETTE (1999) op. cit. p. 32.

357.

Voir notamment Albert PIETTE (1999) op. cit.

358.

François LAPLANTINE (2005) op. cit., p.194.