4.3. Classe 1, Liban

Dans le tableau 3, nous montrons le découpage de la séquence dans collège 1 au Liban.

Chapitre 6 – Tableau 3 : la séquence d’enseignement du calcul littéral dans classe 1, au Liban
Chapitre 6 – Tableau 3 : la séquence d’enseignement du calcul littéral dans classe 1, au Liban

Dans cette classe, comme dans les deux classes en France, presque tous les exercices corrigés ou réalisés sont ceux du manuel de même que le découpage dans les deux chapitres correspondant au calcul littéral. Le professeur propose souvent (environ chaque jour) des exercices à faire à la maison et qui sont corrigés le lendemain. Là aussi, on trouve qu’il y a réalisation et correction d’exercices comportant des tâches de même type de façon répétitive. Dans les deux premières séances et à la séance 4, il y a réalisation et correction de 42 tâches de type "calculer la valeur numérique d’une expression littérale". On trouve des tâches de réalisation et/ou de correction  parmi lesquelles 36 tâches de type "réduire une expression littérale (somme ou produit)" dans séances 2, 3 et 4. A partir de la séance 5, il y a réalisation et/ou correction des exercices contenant 32 tâches de type "développer et réduire une expression littérale". D’ailleurs, au cours des séances 5 et 6 il y a correction de 5 tâches de type "écrire une expression littérale". La réalisation des exercices dans la classe est toujours individuelle ou alors elle se fait en classe entière. Comme dans les deux classes en France, jamais le professeur n’a organisé de travail en groupe. Pour la correction des exercices, il envoie, parfois, un ou plusieurs élèves au tableau en même temps.

Pour les institutionnalisations dans la phase de cours, le professeur s’appuie sur le manuel en exposant et en lisant ce qui a été écrit (dans cette classe, les élèves n’utilisent qu’un seul cahier qui est celui des exercices). Il définit "réduire" en utilisant la technique "ajouter les monômes semblables" en faisant référence implicitement à la théorie des polynômes. A noter qu’il a définit "monôme" dans la première séance :

‘"un seul terme s’appelle un monôme"’

Après qu’il a identifié la variable, l’exposant et la coefficient, il introduit les monômes semblables ou termes semblables :

‘"on appelle termes semblables des termes qui ne diffèrent que par leurs coefficients"’

Ensuite, pour définir le développement il fait appel à la distributivité et fait un lien avec la factorisation.

Comme dans les deux classes en France, il y a beaucoup d’exercices faits et corrigés. Or, en plus de la majorité des tâches : "développer puis réduire" et "réduire" une expression littérale, il y a aussi "calculer la valeur numérique d’une expression littérale". Il n’y a pas de lien entre ce chapitre et les autres. Il n’y a pas de travail en groupe.