2.2.1. Le professeur L2 appuie sur des éléments d’ostensifs pour invalider la réponse fausse (a+b)2→ a2+b2

Dans la quatrième séance le professeur L2 demande à un élève de faire au tableau, l'exercice suivant : "développer et réduire (a+b)2". L’élève donne la réponse "a2+b2" sans l’intervention du professeur.

Ensuite, L2 demande à un autre élève s’il est d’accord ou non. Plusieurs élèves répondent en même temps que la réponse est juste. Or, il y a un élève (Etienne) qui répond qu’il n’est pas d’accord. Le professeur demande à Etienne de venir au tableau pour écrire sa réponse. Etienne écrit : (a+b)2=(a+b)(a+b). Puis L2 intervient pour valider la réponse et la comparer avec la précédente 45 .

792. Eti : madame c'est ça

793. Pr : oui

794. Pr : voilà c'est a plus b par a plus b a plus b au carré c'est le produit de a plus b deux fois par lui même ici combien j'ai de termes (?)

795. Es : deux

796. Pr : et ici deux et deux fois deux vous avez combien (?)

797. Es : quatre

798. Pr : donc dans ma réponse je dois obtenir quatre termes donc ce qui veut dire que cette réponse est (?)

799. Es : faux

800. Pr : fausse d'accord (?)

Nous constatons que, pour valider la bonne réponse et montrer que la première est fausse, L2 appuie sur les éléments ostensifs quand elle a cité l’obtention de quatre termes à la fin du développement. Ce qui n’est pas en accord avec les expressions obtenues à la fin d’un tel type de calcul où nous obtenons trois termes.

Notes
45.

Les paragraphes numérotés ici correspondent aux tours de parole de 792 jusqu’à 800 dans la transcription de la quatrième séance au classe 2 au Liban.