1.3.2 – L’idéaliste Pierre-Jacques Duplain

Son cousin, Pierre-Jacques, entre en apprentissage chez Pierre Bruyset, imprimeur, libraire le 28 mars 1761 à l’âge de dix-neuf ans 193 . Plus tard, il apprend le métier avec son père « sous les yeux & la direction d’un Père aussi sage qu’éclairé ». Il parcourt la France, la Hollande, l’Angleterre afin d’établir des contacts professionnels. Il est en relation avec des « gens de lettres » ce qui lui permet d’avoir sous la main des experts. De 1770 à 1772, il est installé rue de la Monnaie, il reçoit sa part d’héritage d’un montant cinq mille livres, le 22 octobre 1770 194 . Il ne fait pas de commerce avec sa mère Madeleine Bruyset qui a hérité du fonds de son mari. Il s’associe très tôt avec la STN et dissimule cette association à sa mère et à son oncle Benoît Duplain. Aussi, demande-t-il à la STN « de faire bien attention à [son ] adresse crainte de confusion » 195 . En même temps il les prie de l’informer des « opérations typographiques dans le genre philosophique qui paraît être celui de notre siècle » 196 .

Notes
193.

Apprentissage de Pierre-Jacques Duplain chez Bruyzet, 28/3/1761 - ADR, 3E9560

194.

Quittance de leg de 5 000 l, Sr Pierre-Jacques Duplain, dame Magdelaine Bruyset Ve de Sr Pierre Duplain sa mère, 22/10/1770 - ADR, 3E7074

195.

Lettre de Pierre-Jacques Duplain à la STN, 14/4/1772 - STN, ms 1144

196.

Lettre de Pierre-Jacques Duplain à la STN, 18/10/1772 - STN, ms 1144