2.3.2 – Illustrateurs, graveurs, commis…

Le graveur en taille douce Louis-Martin-Roch Joubert réalise des allégories très raffinées pour les ouvrages des Duplain. Il est originaire d’Avignon, exerce à Lyon en 1749 et 1787. Il épouse, le 16 février 1744, la fille du graveur Jean-Louis Daudet. Après la mort de son beau-père, il s’associe avec sa veuve pour le commerce des estampes. Il travaille pour le Consulat ³⁸⁸ , très souvent en association avec Ferdinand Delamonce. Nous avons sélectionné quelques exemples de leurs productions communes pour les Duplain : l’Histoire navale d’Angleterre, depuis la conquête des normands en 1066, jusqu’à la fin de l’année 1734, 1751 ³⁸⁹ ; les Essais sur l’histoire des belles-lettres, des siences et des arts par M. Juvenel de Carlencas, 1749 ³⁹⁰  ; La peinture, poëme couronné aux jeux floraux, le 3 mai 1767, 1767 ³⁹¹ .

Des productions de Delamonce : Voyage à la mer du sud, fait par quelques officiers commandants le vaisseau Le Wager, 1756 ³⁹² . Elémens d’hippiatrique, ou nouveaux principes sur la connoissance et sur la médecine des chevaux, 1750-1753 ³⁹³  ; Essai sur l’homme par Monsieur Alexandre Pope, 1749 ³⁹⁴ . Claude Seraucourt, graveur ordinaire de la Cour et ville de Lyon et marchand d’estampes (né à L’Arbresle le 24 novembre 1677, mort le 14 février 1756) se marie en 1713 avec Françoise Presle puis en novembre 1742 avec Françoise Thomas. Il grave des bandeaux et culs de lampe pour l’ Histoire abrégée de la vie de Saint Bonnaventure, 1747. Vingt-trois planches pour Les Commentaires sur la géométrie de Descartes du père Rabuel, 1730.

Nous avons très peu de sources qui donnent les noms des commis, nous n’en connaissons que deux qui étaient au service de Pierre Duplain, il s’agit de Jean-Pierre Calligé cité plus haut et Antoine Souday. Quant aux domestiques, une seule est connue, Catherine Lecourt au service de la famille de Pierre Duplain en 1768.