3.2.3 – Le « Château de Milan » à Lyon

Louis Rosset achète en 1777, la maison appelée le « Château de Milan » à Marie-Marguerite de Harent 424 qui réside à Saint-Martin d’Ainay 425 . Le paiement ne se fait pas au comptant comme pour les Duplain, mais sous forme de rente viagère de mille cent quatre livres annuelles 426 réversible sur le frère de Mme de Harent. Jaques Bourgoin, prêtre et chanoine de Saint-Thomas de Fourvière possède la jouissance à vie d’une chambre au troisième étage. La maison de trois étages fait l’angle de la montée des Capucins (aujourd’hui montée des Carmes Déchaussés) et de la rue Saint-Barthélémy. Une petite écurie et une grange sont rattachées à la maison appelée « Tour Sainte-Catherine ». Elle est vendue douze mille livres dont cinquante livres pour l’écurie et les granges. L’achat de maison en ville relève le plus souvent d’un placement financier. Actuellement, la maison est incluse dans le collège des Maristes à Saint-Paul. La tour Sainte-Catherine, qui a été détruite pour laisser place à un gymnase, était une tour de défense à la limite de Lyon.

Notes
424.

Fille de Benoît Barmont de la Ge13nestière et d’Anne Bourgoin1

425.

Achat du Château de Milan, Louis Rosset, Marie-Marguerite de Harent,1777 – ADR, 3E7077

426.

En cas de décès de Mme de Harent, la rente sera versée à son frère Pierre-Marie de Harent, licencié de Sorbonne, chanoine baron de l’église collégiale de Saint Just à Lyon