3.3.1 – Le fonds de librairie rue Mercière

Le magasin de vente se situe au rez de chaussée, il est ouvert sur la rue Mercière par deux arcs de boutique. Deux banques en noyer, l’une à trois, l’autre à quatre tiroirs font office de comptoir face au vitrage des arcs. Les tiroirs des banques, fermés à clé, contiennent douze livres dont le couverture en carton est recouverte de parchemin. Ce sont les livres de gestion de Pierre :

  • Le livre de Commissions, 227 feuillets
  • Le livre « Brouillard général », 42 feuillets
  • Le livre « Achat 1763 », douze comptes sont ouverts, 30 feuillets
  • Le livre des « changes », trente-six comptes ouverts, 15 feuillets
  • Le livres des « débiteurs », 29 feuillets
  • Le livre de caisse, 4 feuillets
  • Le livre « journal », 58 feuillets
  • Le livre sans titre qui contient soixante-seize comptes ouverts, 84 feuillets
  • Le livres « Livres à imprimer », 14 feuillets
  • Le livre « Balles », 16 feuillets
  • Le livre « André Aîné », peut-être s’agit-il de la fille aînée de Pierre, 16 feuillet
  • Le livres « André Cadet », 2 feuillets

[Les livres de raison ont été conservés par Madeleine Bruyset]

La correspondance de Pierre, également entreposée dans les tiroirs, représente cinquante-quatre lettres imprimées, quatre cent neuf lettres manuscrites et quatre cent vingt-neuf copies. Enfin, une cassette en bois renferme les « papiers de famille », testaments, baux à loyer, achat de maison. Pour le confort des maîtres et des visiteurs, trois tabourets, deux chaises en noyer, un fauteuil en fayard aux coussins cuir couverts d’imberline sont répartis ça et là dans la pièce. Deux échelles en sapin permettent l’accès aux rayons. Au fond du magasin, une grande table en sapin à quatre tiroirs, recouverte d’une toile cirée fait face à un pupitre en bois à trois places. Le mur est occupé par des rayons en sapin. La pièce est chauffée par un poêle en fonte relié à la cheminée par des tuyaux en tôle, auprès de laquelle sont posés une hache, un marteau, une lanterne en fer blanc et un parapluie en toile cirée. Dans un « bas » attenant au magasin, quatre-vingts planches font office d’étagères. Deux cents « bouts de planche » servent à relier les livres en feuilles.